Aïssata Tall Sall pense que l’Assemblée nouvellement élue doit « être de rupture » et que ceci ne pas être un vœu pieux. « Il va falloir que les hommes et les femmes investis de cette confiance et de cette légitimité du suffrage universel puissent exercer leur mandat en toute indépendance ».
Et du point de vue de l’enjeu particulier de l’élection du président de l’Assemblée nationale, pense Me Sall, le contexte a évolué, depuis le temps du parti unique où l’on décidait dans les instances, de qui devait diriger l’Assemblée, à ce contexte actuel de coalition de partis, de liberté et d’indépendance des députés.
Selon l’avocate, c’est cela qui explique la posture actuelle du Président Macky Sall de donner une indication de choix par rapport à l’élection du président de l’Assemblée nationale. « Je pense que cela relève du fait qu’il avait été entendu, dans le cadre de la coalition, que Moustapha Niasse pouvait être la personnalité indiquée pour la représenter dans toutes ses composantes, mais aussi pour avoir à la tête de l’Assemblée nationale, dans cette période de remise à plat du système, non pas un personnalité qui se cherche, mais une personnalité déjà surfaite. Surfaite par son expérience, par sa dimension politique, par ce qu’il incarner de rassembleur. Et je pense qu’il a été convenu que Moustapha Niasse serait cette personnalité-là ».
Le porte-parole du Parti socialiste, député élu de Podor, ne voit pas donc pas de danger dans le fait de mettre au perchoir une personnalité qui ne soit pas du parti du président de la République : « Je ne vois pas de danger à ce niveau. Les moments politiques que nous sommes en train de vivre sont historiques et très originaux. Nous sommes partis d’un système de parti unique, passant par une démocratie de partis limités, puis une démocratie plurielle absolument intégrale et aujourd’hui, au bout du processus, l’espace politique est tellement éclaté que sans les coalitions, sans les larges rassemblements, il ne peut être possible de gouverner politiquement le Sénégal. Et nous sommes entrés, pour la première fois dans l’histoire politique de notre pays, dans cette coalition de vaste rassemblement. Et de ce point de vue, nous avons même une démarche pédagogique inculquer – c’est peut-être prétentieux – à la classe politique de notre pays et de la sous région », renseigne-t-elle
Nettali
Et du point de vue de l’enjeu particulier de l’élection du président de l’Assemblée nationale, pense Me Sall, le contexte a évolué, depuis le temps du parti unique où l’on décidait dans les instances, de qui devait diriger l’Assemblée, à ce contexte actuel de coalition de partis, de liberté et d’indépendance des députés.
Selon l’avocate, c’est cela qui explique la posture actuelle du Président Macky Sall de donner une indication de choix par rapport à l’élection du président de l’Assemblée nationale. « Je pense que cela relève du fait qu’il avait été entendu, dans le cadre de la coalition, que Moustapha Niasse pouvait être la personnalité indiquée pour la représenter dans toutes ses composantes, mais aussi pour avoir à la tête de l’Assemblée nationale, dans cette période de remise à plat du système, non pas un personnalité qui se cherche, mais une personnalité déjà surfaite. Surfaite par son expérience, par sa dimension politique, par ce qu’il incarner de rassembleur. Et je pense qu’il a été convenu que Moustapha Niasse serait cette personnalité-là ».
Le porte-parole du Parti socialiste, député élu de Podor, ne voit pas donc pas de danger dans le fait de mettre au perchoir une personnalité qui ne soit pas du parti du président de la République : « Je ne vois pas de danger à ce niveau. Les moments politiques que nous sommes en train de vivre sont historiques et très originaux. Nous sommes partis d’un système de parti unique, passant par une démocratie de partis limités, puis une démocratie plurielle absolument intégrale et aujourd’hui, au bout du processus, l’espace politique est tellement éclaté que sans les coalitions, sans les larges rassemblements, il ne peut être possible de gouverner politiquement le Sénégal. Et nous sommes entrés, pour la première fois dans l’histoire politique de notre pays, dans cette coalition de vaste rassemblement. Et de ce point de vue, nous avons même une démarche pédagogique inculquer – c’est peut-être prétentieux – à la classe politique de notre pays et de la sous région », renseigne-t-elle
Nettali