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Aissata Tall Sall vs Tanor Dieng: La bataille de Juin aura lieu - Par Moustapha Mbaye

Rédigé par leral.net le Jeudi 22 Mai 2014 à 12:35 | | 4 commentaire(s)|

Depuis le départ de Diouf, le parti de Senghor est dirigé par Ousmane Tanor Dieng qui, la courbe de ses résultats évolue régressivement.il est à nouveau candidat à sa propre succession. Sans nul doute, Il trouvera sur le terrain la lionne de Podor résolue à jamais à prendre les rênes de ce parti. Au moment où l’actuel maire de Dakar était attendu dans cette course, on le voit moins intéressé par cette échéance.


Aissata Tall Sall vs Tanor Dieng: La bataille de Juin aura lieu - Par Moustapha Mbaye
Ousmane Tanor Dieng n’a pas encore envi d’abandonner la locomotive verte et permettre à ses camarades de changer la direction du parti et ouvrir une nouvelle porte afin de redorer le blason vert terni pas les défaites récurrentes. Il a le mérite de réanimer le parti après la perte du pouvoir, mais cela ne lui donne pas la légitimité de s’éterniser au poste de secrétaire général. Face à la montée en popularité de ses collaborateurs : Khalifa Sall et Aissata Tall Sall, il aura un adversaire de taille même si on reconnait que la tâche serait plus corsée avec le premier, néanmoins la Mairesse de Podor n’est pas une proie facile à neutraliser.

En politique, il faut savoir lire les résultats. Ce congrès de juin, dans tous les cas confirmera les tendances entre les pros Aissata et les pros Tanor, pour un parti qui aspire reprendre le pouvoir, la logique de la division l’éloigne de son objectif. Certes, la compétition montre que la démocratie respire dans ce parti. En réalité, Tanor Dieng devez arbitrer au lieu d’y participer. Dans le champ politique chaque match perdu remet en cause une stratégie et la personne du leader et à force de perdre, son image sera assimilée à la défaite. A y regarder de prés, une restructuration des structures politiques devait s’opérer après l’avènement de Macky Sall au pouvoir : rajeunir les instances et changer de stratégies. C’est la situation qui l’exige étant donné qu’une autre alternance a redistribué les cartes. Alors cela devait être compris par les chefs de parti qui s’arque boutent sur le poste de secrétaire général pour exister politiquement.

Par malheur, prévoir ne fait pas partie du vocabulaire de nos hommes politiques, ils comprennent après la chute. Vu l’actuel paysage politique, il y’a des figures qui ont plus de chance pour accéder à la magistrature suprême. En dehors des ambitions personnelles, analyser une situation sans fard est une exigence pour la santé politique d’un parti. Il permettra de se garer des querelles fraternelles qui lacèrent le parti.

tafart@hotmail.fr