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Ajout de sucre dans les produits Nestlé : La réaction « salée » des parents

Veiller à l’alimentation des enfants est la chose la plus importante pour un parent. Cela requiert le respect des normes établies par l’Organisation mondiale de la santé (Oms), telles que la modération de la consommation du sucre. L’Oms rappelle depuis 2022, que l’ajout du sucre dans les produits destinés à l’alimentation des bébés et aux jeunes enfants de moins de 3 ans, est formellement interdit. Aujourd’hui, les parents sont contraints d’éviter ces deux produits très commercialisés sur le marché sénégalais, afin d’assurer la sécurité alimentaire infantile.


Rédigé par leral.net le Jeudi 25 Avril 2024 à 09:36 | | 0 commentaire(s)|

«J’avais déjà fait la remarque qu’il y a trop de sucre dans les produits laitier et céréalier de Nestlé. J’ai donc arrêté leur utilisation après avoir entendu les risques que cela peut causer aux enfants», a dit Maguette Camara. Selon la jeune maman, ses enfants ont l’habitude de boire du lait Nido chaque matin, avant d’aller à l’école. Cependant, elle dit être «très inquiète» pour leur santé, après tant d’années de consommation de ces produits.

«La commercialisation des produits destinés aux enfants, exige un fort engagement des autorités compétentes en la matière», lâche une jeune maman du nom de Amy Niang, mère d’un bébé de 9 mois. Cette dame, très surprise par la nouvelle, fustige la «négligence des autorités» dans la pratique d’homologation de produits importés

«C’est la faute à nos autorités, parce qu’elles sont habilitées à dire que tel produit est susceptible d’être sur le marché. Mais à ce rythme, j’ai beaucoup de craintes pour les enfants», fulmine-t-elle.

Portant son enfant sur le dos, Rose Faye, ses mains tenant un sachet contenant des légumes, appelle les parents à plus de responsabilité. «Les parents doivent veiller à l’alimentation des enfants.

Personnellement, j’achetais les produits locaux pour mon bébé, mais depuis que j’ai entendu le contenu du rapport, j’ai décidé de préparer les repas de mon enfant à base de légumes, tels que la carotte, le navet et la patate douce
», a-t-elle expliqué.

Au Sénégal, de nombreux organismes sont focalisés sur la transformation des produits locaux, afin d’assouplir les risques de malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans. Cependant, la commercialisation dans les grandes surfaces pour faciliter l’accès à ces produits locaux aux populations, reste toujours un problème majeur à combattre.