Que faire ?
Doit-on attendre, comme des moutons à la veille de la Tabaski ou comme des dindes à la veille de Noel ?
Al Qaida vise deux entités qui ne font pas qu’une. Il s’agit de l’Etat laïc ; d’une laïcité « annihilante ». Qui va jusqu’à nier à prés de 95 % de la population le simple droit pour leurs petits d’apprendre un petit « bissimilahi rahmani rahim ».
Vous avez dit sacrilège ?
Il y a aussi l’opposition, plus laïque que laïque.
Tous ont, en commun, de n’avoir à offrir aux confréries et autres arabisants que les bancs de touche.
A Tombouctou, Mopti et Gao des mausolées ont été saccagés, les restes des saints déterrés et relégués à la balayure. Ces hommes d’Al Qaida qui font jonction avec Boko Haram ont leur légion sénégalaise à Tombouctou. Les mausolées de Kaolack, Tivaoune, Touba, Yoff Layenne, Madina Gounass ainsi que tous les autres ont leurs maquettes en miniature qui servent à s’entrainer au saccage.
Point faible pour notre vaillante armée nationale : un supplétif faible en nombre, mal équipé, pour ne pas dire non équipé ; toutes les unités combattantes étant occupées au maintien de l’ordre dans la forêt casamançaise. Le renouvellement des troupes, uniquement par le volontariat, prive nos diambars de ressources en la matière. D’où l’intérêt de revenir au service obligatoire pour honorer le drapeau national.
Ce qui vient d’être dit indique le chemin à suivre. Et qui commencera par une véritable réconciliation nationale d’avec la Casamance, où tout un peuple est humilié. Au point que les femmes soient toutes désignées comme servantes. Alors que pour les hommes c’est souvent le gardiennage, s’ils ne sont chauffeurs ou mécanos.
Rien ne se fera si nous ne présentons des excuses publiques et solennelles au pays des Mansa. Avec ses Baynouk, ses Diolas, ses Balantes, ses Manjaques, mais aussi ses Peuls et ses Mancagnes.
D’autre part nous devons arrêter de traiter avec ces vendeurs de rêves qui, jadis, partaient du Palais avec des valises remplies de liasses, soi-disant, destinées à nourrir les soi-disant rebelles. Or, c’est mal connaître le « Casaçais » qui préfère sa dignité à l’argent.
Les chefs du maquis et l’aile politique dont Nkrumah Sané doivent bénéficier de sauf conduits délivrés par l’ONU et qui leur garantira une immunité sur l’ensemble du territoire sénégalais. Puis une Commission Nationale Vérité et Réconciliation devrait voir le jour dans les meilleurs délais.
En effet, comme le dit l’adage arabe, « éviter le pire est meilleur qu’apporter le meilleur ». Arrêtons cette hémorragie.
Un gouvernement d’union nationale, au moins à moitié enturbanné, devrait voir le jour. Chaque sénégalais étant prêt à mourir pour sa confrérie, l’union nationale patriotique se fera alors.
Toutefois si, quelque part, certains n’ont dans la tête que le triomphe de la minuscule république des apéristes, pour l’unité et la cohésion du Sénégal, on pourra dire « bonjour les dégâts ».
Et cela ne fera ni l’affaire des gays, ni des drogués, encore moins des alcooliques.
Ce ne sera pas, non plus, la fête pour des libéraux, des socialistes et autres « marxisants ».
Si de ce qui vient d’être dit rien n’est fait, la seule alternative sera d’être prêt à reconnaître la future République Islamique du Mali. Même si, là, il ne s’agira que d’un dilatoire. C'est-à-dire que le mouton en question puisse avoir la vie sauve parce qu’il y aurait deux Tabaskis.
Ahmed Khalifa NIASSE
Doit-on attendre, comme des moutons à la veille de la Tabaski ou comme des dindes à la veille de Noel ?
Al Qaida vise deux entités qui ne font pas qu’une. Il s’agit de l’Etat laïc ; d’une laïcité « annihilante ». Qui va jusqu’à nier à prés de 95 % de la population le simple droit pour leurs petits d’apprendre un petit « bissimilahi rahmani rahim ».
Vous avez dit sacrilège ?
Il y a aussi l’opposition, plus laïque que laïque.
Tous ont, en commun, de n’avoir à offrir aux confréries et autres arabisants que les bancs de touche.
A Tombouctou, Mopti et Gao des mausolées ont été saccagés, les restes des saints déterrés et relégués à la balayure. Ces hommes d’Al Qaida qui font jonction avec Boko Haram ont leur légion sénégalaise à Tombouctou. Les mausolées de Kaolack, Tivaoune, Touba, Yoff Layenne, Madina Gounass ainsi que tous les autres ont leurs maquettes en miniature qui servent à s’entrainer au saccage.
Point faible pour notre vaillante armée nationale : un supplétif faible en nombre, mal équipé, pour ne pas dire non équipé ; toutes les unités combattantes étant occupées au maintien de l’ordre dans la forêt casamançaise. Le renouvellement des troupes, uniquement par le volontariat, prive nos diambars de ressources en la matière. D’où l’intérêt de revenir au service obligatoire pour honorer le drapeau national.
Ce qui vient d’être dit indique le chemin à suivre. Et qui commencera par une véritable réconciliation nationale d’avec la Casamance, où tout un peuple est humilié. Au point que les femmes soient toutes désignées comme servantes. Alors que pour les hommes c’est souvent le gardiennage, s’ils ne sont chauffeurs ou mécanos.
Rien ne se fera si nous ne présentons des excuses publiques et solennelles au pays des Mansa. Avec ses Baynouk, ses Diolas, ses Balantes, ses Manjaques, mais aussi ses Peuls et ses Mancagnes.
D’autre part nous devons arrêter de traiter avec ces vendeurs de rêves qui, jadis, partaient du Palais avec des valises remplies de liasses, soi-disant, destinées à nourrir les soi-disant rebelles. Or, c’est mal connaître le « Casaçais » qui préfère sa dignité à l’argent.
Les chefs du maquis et l’aile politique dont Nkrumah Sané doivent bénéficier de sauf conduits délivrés par l’ONU et qui leur garantira une immunité sur l’ensemble du territoire sénégalais. Puis une Commission Nationale Vérité et Réconciliation devrait voir le jour dans les meilleurs délais.
En effet, comme le dit l’adage arabe, « éviter le pire est meilleur qu’apporter le meilleur ». Arrêtons cette hémorragie.
Un gouvernement d’union nationale, au moins à moitié enturbanné, devrait voir le jour. Chaque sénégalais étant prêt à mourir pour sa confrérie, l’union nationale patriotique se fera alors.
Toutefois si, quelque part, certains n’ont dans la tête que le triomphe de la minuscule république des apéristes, pour l’unité et la cohésion du Sénégal, on pourra dire « bonjour les dégâts ».
Et cela ne fera ni l’affaire des gays, ni des drogués, encore moins des alcooliques.
Ce ne sera pas, non plus, la fête pour des libéraux, des socialistes et autres « marxisants ».
Si de ce qui vient d’être dit rien n’est fait, la seule alternative sera d’être prêt à reconnaître la future République Islamique du Mali. Même si, là, il ne s’agira que d’un dilatoire. C'est-à-dire que le mouton en question puisse avoir la vie sauve parce qu’il y aurait deux Tabaskis.
Ahmed Khalifa NIASSE