Il s'agit de Seïdna Oumar Ould Elemin, en poste à la direction de l'État-major particulier du Président de la République et Ould Boubacar, un proche de Abderahmane Ould Boubacar le membre de la junte de transition (2005-2007).
Couvre-feu à Nouakchott
Manifestement, la ville de Nouakchott est mise sous couvre-feu. C'est en tout cas ce qu'indiquent les faits d'armes d'unités des forces de l'ordre placées aux principaux points d'entrée dans la capitale.
Depuis vendredi dernier, tous les " noctambules " ( les promeneurs ou les voyageurs) qui s'apprêtent à pénétrer dans la ville, après 00 Heure, sont en effet arrêtés et conduits dans des dépendances où ils sont tenus en éveil la nuit durant. Fait particulier : quand une voiture est arrêtée par un contrôle, les passagers en sont extraits et dans une dépendance au moment et le chauffeur sommé d'aller garer le véhicule chez lui. Vendredi, ils étaient près d'une centaine les citoyens qui sont tombés dans les mailles des forces de l'ordre. Lesquelles se refusent de donner une quelconque explication à leurs opérations. C'est à l'aube que les personnes arrêtées sont relâchées. Il faut souligner que pendant tout leur séjour carcéral, ces dernières qui sont obligées de passer une nuit blanche, ne sont pas autorisées à user de leur téléphone et encore moins, joindre un proche.
Ahmed. B
Selon des témoignages concordants, les gendarmes conduisent leur « prise » à l’Etat Major de Gendarmerie où ils sont parqués jusqu’au petit matin. Selon ces mêmes témoignages les prisonniers dont certains mineurs, subissent brimades et menace de la part de jeunes gendarmes. Jusqu’à cet épisode très regrettable le corps de la Gendarmerie était plutôt connu pour être respectueux des citoyens et de la loi. Mais alors quelle mouche a piqué le Général Ahmed Ould Bekrine pour lance ainsi ses hommes aux trousses des citoyens qu’ils ont fait le serment de servir fidèlement et loyalement ? Comment dans un Etat de Droit, un fonctionnaire, fusse-t-il casqué et en tunique peut –il au mépris des lois les plus élémentaires se poser en puissance omnipotente à laquelle tous est permis, ou presque ? Pourquoi aucun des centaines de citoyens qui ont vécu le martyrs ces nuits là, n’a jugé opportun de porter plainte en Justice pour enlèvement et séquestration ou au moins arrestation arbitraire ? La constitution mauritanienne garanti à tous les citoyens la liberté d’aller et de venir. Sommes nous à ce point si peu confiant en notre Justice que l’on préfère perpétuer cette impunité qui fait tant de mal à notre pays ? Rien ne peut justifier que des Gendarmes exercent ainsi leur arbitraire sans que personne n’y trouve à redire. Dans l’Etat de Droit auquel nous aspirons, il ne devrait pas y avoir de la place pour l’improvisation en matière de limitation des libertés fondamentales. Une infraction et sa sanction doivent être connus à l’avance. Pour l’occasion l’image du Corps de la Gendarmerie a été sérieusement écornée et à moins de désigner très rapidement un responsable et de le sanctionner en conséquence, comment les citoyens pourraient oublier ce comportement qui devrait être révolu ?
Pressafrik.com
Couvre-feu à Nouakchott
Manifestement, la ville de Nouakchott est mise sous couvre-feu. C'est en tout cas ce qu'indiquent les faits d'armes d'unités des forces de l'ordre placées aux principaux points d'entrée dans la capitale.
Depuis vendredi dernier, tous les " noctambules " ( les promeneurs ou les voyageurs) qui s'apprêtent à pénétrer dans la ville, après 00 Heure, sont en effet arrêtés et conduits dans des dépendances où ils sont tenus en éveil la nuit durant. Fait particulier : quand une voiture est arrêtée par un contrôle, les passagers en sont extraits et dans une dépendance au moment et le chauffeur sommé d'aller garer le véhicule chez lui. Vendredi, ils étaient près d'une centaine les citoyens qui sont tombés dans les mailles des forces de l'ordre. Lesquelles se refusent de donner une quelconque explication à leurs opérations. C'est à l'aube que les personnes arrêtées sont relâchées. Il faut souligner que pendant tout leur séjour carcéral, ces dernières qui sont obligées de passer une nuit blanche, ne sont pas autorisées à user de leur téléphone et encore moins, joindre un proche.
Ahmed. B
Selon des témoignages concordants, les gendarmes conduisent leur « prise » à l’Etat Major de Gendarmerie où ils sont parqués jusqu’au petit matin. Selon ces mêmes témoignages les prisonniers dont certains mineurs, subissent brimades et menace de la part de jeunes gendarmes. Jusqu’à cet épisode très regrettable le corps de la Gendarmerie était plutôt connu pour être respectueux des citoyens et de la loi. Mais alors quelle mouche a piqué le Général Ahmed Ould Bekrine pour lance ainsi ses hommes aux trousses des citoyens qu’ils ont fait le serment de servir fidèlement et loyalement ? Comment dans un Etat de Droit, un fonctionnaire, fusse-t-il casqué et en tunique peut –il au mépris des lois les plus élémentaires se poser en puissance omnipotente à laquelle tous est permis, ou presque ? Pourquoi aucun des centaines de citoyens qui ont vécu le martyrs ces nuits là, n’a jugé opportun de porter plainte en Justice pour enlèvement et séquestration ou au moins arrestation arbitraire ? La constitution mauritanienne garanti à tous les citoyens la liberté d’aller et de venir. Sommes nous à ce point si peu confiant en notre Justice que l’on préfère perpétuer cette impunité qui fait tant de mal à notre pays ? Rien ne peut justifier que des Gendarmes exercent ainsi leur arbitraire sans que personne n’y trouve à redire. Dans l’Etat de Droit auquel nous aspirons, il ne devrait pas y avoir de la place pour l’improvisation en matière de limitation des libertés fondamentales. Une infraction et sa sanction doivent être connus à l’avance. Pour l’occasion l’image du Corps de la Gendarmerie a été sérieusement écornée et à moins de désigner très rapidement un responsable et de le sanctionner en conséquence, comment les citoyens pourraient oublier ce comportement qui devrait être révolu ?
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