Alexandre Djiba serait mort. L’ancien porte-parole du MFDC (mouvement des forces démocratique de Casamance) s’est éteint hier mardi dans la nuit dans un faubourg de Serrekunda en Gambie.
Il est mort après une paralysie qu’il a contractée au cours d’une incarcération de deux ans dans les prisons. Il s’était installé en Gambie après sa sortie de prison. Les autorités gambiennes l’avaient libéré suite à sa paralysie.
L’homme était moniteur de profession. Après un stage en Belgique, il devient instituteur plein.
C’est au cours de son retour au Sénégal après sa formation qu’il fît la connaissance de Mamadou Nkrumah Sané à Paris, la capitale française, alors Responsable de l’aile extérieure du MFDC vers les années 90.
Alexandre Djiba intègre le mouvement rebelle après un endoctrinement en bonne et due forme par Mamadou Nkrumah Sané. De retour au bercail, plus précisément à Bignona, Alexandre Djiba avait préférer intégrer la rébellion et abandonner les salles de classes.
En 1995 à Banjul, il est confirmé porte-parole du MFDC pendant les premières négociations entre leMFDC et le gouvernement en 1999 à Banjul. Il était en conflit ouvert avec Jean François Marie Biagui qui avait voulu imposer son leadership au MFDC.
Mais ses relations avec le maquis étaient très tumultueuses
Les combattants lui reprochaient ses déclarations qui ne cadrent pas souvent avec la réalité du terrain.
Arrêté en Guinée Bissau en 2004, il a été extradé vers le Sénégal à bord d’un avion militaire, en compagnie de l’ancien ministre de l’intérieur, le général Mamadou Niang.
Bizarrement, Alexandre Djiba sera libéré. Les autorités ont préférer le laisser partir en Gambie. En son temps, la presse avait interpellé le général Niang. Il avait répondu que l’ex porte-parole du MFDC n’était poursuivi par aucun délit.
Profitant de cette libération , il s’installe en Gambie à l’hôtel Atlantic à Banjul.
De la Gambie, Alexandre Djiba multiplie les déclarations incendiaires contre l’armée sous fond de bataille de positionnement avec les caciques du mouvement rebelle.
Ces sorties médiatiques avaient fini de déranger le gouvernement du Président Yaya Jahmeh, qui le manipulait selon ses intérêts du moment.
En 2006, le gouvernement gambien, le met aux arrêts en même temps que certains responsables du MFDC comme Abdoulaye Diédhiou et Kamoughé Diatta.
C’est en prison avec les dures conditions carcérales, qu’il est atteint d’une AVC qui va par la suite le paralyser.
Il est mort après une paralysie qu’il a contractée au cours d’une incarcération de deux ans dans les prisons. Il s’était installé en Gambie après sa sortie de prison. Les autorités gambiennes l’avaient libéré suite à sa paralysie.
L’homme était moniteur de profession. Après un stage en Belgique, il devient instituteur plein.
C’est au cours de son retour au Sénégal après sa formation qu’il fît la connaissance de Mamadou Nkrumah Sané à Paris, la capitale française, alors Responsable de l’aile extérieure du MFDC vers les années 90.
Alexandre Djiba intègre le mouvement rebelle après un endoctrinement en bonne et due forme par Mamadou Nkrumah Sané. De retour au bercail, plus précisément à Bignona, Alexandre Djiba avait préférer intégrer la rébellion et abandonner les salles de classes.
En 1995 à Banjul, il est confirmé porte-parole du MFDC pendant les premières négociations entre leMFDC et le gouvernement en 1999 à Banjul. Il était en conflit ouvert avec Jean François Marie Biagui qui avait voulu imposer son leadership au MFDC.
Mais ses relations avec le maquis étaient très tumultueuses
Les combattants lui reprochaient ses déclarations qui ne cadrent pas souvent avec la réalité du terrain.
Arrêté en Guinée Bissau en 2004, il a été extradé vers le Sénégal à bord d’un avion militaire, en compagnie de l’ancien ministre de l’intérieur, le général Mamadou Niang.
Bizarrement, Alexandre Djiba sera libéré. Les autorités ont préférer le laisser partir en Gambie. En son temps, la presse avait interpellé le général Niang. Il avait répondu que l’ex porte-parole du MFDC n’était poursuivi par aucun délit.
Profitant de cette libération , il s’installe en Gambie à l’hôtel Atlantic à Banjul.
De la Gambie, Alexandre Djiba multiplie les déclarations incendiaires contre l’armée sous fond de bataille de positionnement avec les caciques du mouvement rebelle.
Ces sorties médiatiques avaient fini de déranger le gouvernement du Président Yaya Jahmeh, qui le manipulait selon ses intérêts du moment.
En 2006, le gouvernement gambien, le met aux arrêts en même temps que certains responsables du MFDC comme Abdoulaye Diédhiou et Kamoughé Diatta.
C’est en prison avec les dures conditions carcérales, qu’il est atteint d’une AVC qui va par la suite le paralyser.