Alioune Ndao, le procureur spécial de la cour de répression de l’enrichissement illicite se veut formel : « Demander des comptes ne veut pas dire jeter des gens en prison ».
« L’Etat a confié à des gens une mission ; il est tout à fait normal qu’ils rendent compte au terme de cette mission. C’est la règle en démocratie. Cette Cour n’a pas pour vocation d’envoyer forcément des gens en prison. Tant qu’on pourra récupérer l’argent, on pourra laisser les gens en liberté. On est enclin à traiter l’affaire à l’amiable si la personne accepte de rembourser l’argent détourné en échange de sa liberté. Cependant, s’il existe des éléments suffisants qui attestent que le mis en cause s’est enrichi illicitement et montre une mauvaise volonté, on appliquera la procédure consistant à le traduire devant la Cour pour jugement », a déclaré le procureur spécial.
Mais, ajoute-t-il, « quand quelqu’un est récalcitrant, ne parvient pas à justifier ses biens et ne montre aucune volonté de rembourser, la Cour à la possibilité de le mettre en prison ».
Alioune Ndao note que même s’il y a des risques liés à leur métier, ils vont faire leur travail convenablement. « Nous sommes des magistrats, notre travail est de juger. Quels que soient les périls, nous ferons notre travail. Tuez un magistrat, d’autres viendront et le travail se fera de toute façon ! Nous savons qu’il y a des risques, mais nous les assumons. C’est comme le militaire qui va au front. Il sait qu’il y a un danger en face de lui, pourtant il y va. C’est cela que nous faisons. Nous savons qu’il y a des dangers en face de nous, mais notre mission est de juger. Nous allons le faire, quels que soient les risques et les pressions ».
Mamadou Ndiaye (Stagiaire)
« L’Etat a confié à des gens une mission ; il est tout à fait normal qu’ils rendent compte au terme de cette mission. C’est la règle en démocratie. Cette Cour n’a pas pour vocation d’envoyer forcément des gens en prison. Tant qu’on pourra récupérer l’argent, on pourra laisser les gens en liberté. On est enclin à traiter l’affaire à l’amiable si la personne accepte de rembourser l’argent détourné en échange de sa liberté. Cependant, s’il existe des éléments suffisants qui attestent que le mis en cause s’est enrichi illicitement et montre une mauvaise volonté, on appliquera la procédure consistant à le traduire devant la Cour pour jugement », a déclaré le procureur spécial.
Mais, ajoute-t-il, « quand quelqu’un est récalcitrant, ne parvient pas à justifier ses biens et ne montre aucune volonté de rembourser, la Cour à la possibilité de le mettre en prison ».
Alioune Ndao note que même s’il y a des risques liés à leur métier, ils vont faire leur travail convenablement. « Nous sommes des magistrats, notre travail est de juger. Quels que soient les périls, nous ferons notre travail. Tuez un magistrat, d’autres viendront et le travail se fera de toute façon ! Nous savons qu’il y a des risques, mais nous les assumons. C’est comme le militaire qui va au front. Il sait qu’il y a un danger en face de lui, pourtant il y va. C’est cela que nous faisons. Nous savons qu’il y a des dangers en face de nous, mais notre mission est de juger. Nous allons le faire, quels que soient les risques et les pressions ».
Mamadou Ndiaye (Stagiaire)