Les différents acteurs se sont réunis pour dégager les nouveaux comportements à adopter avec la mise en œuvre de la plate-forme de la télédemande d’autorisation de construire (télédac) lancée en mars dernier dans le département de Dakar.
Mais à l’instar de l’intervention du maire de la ville de Guédiawaye Alioune Sall, beaucoup de choses restent à faire pour dans un premier temps son appropriation par les élus et ensuite sa mise en pratique. En effet, l’édile de Guédiawaye demande pour l’instant une délégation de signature à la ville de Dakar qui seule maîtrise l’outil, le temps pour les autres de se familiariser avec la plate-forme Télédac.
"A ce jour, les villes de Dakar, Guédiawaye et Pikine avaient la compétence exclusive de produire les autorisations de construction. Avec l’acte III, nous avons le choix d’arrêter, au niveau des villes, de traiter les documents et de laisser les communes le faire. Mais les communes qui viennent d’être mises en place n’ont pas encore la possibilité de mettre en place les administrations compétentes ou les outils informatiques nécessaires au traitement de ces dossiers qui peuvent être complexes". C’est pourquoi, le maire a proposé "une délégation de compétences des communes vers la ville".
"Les collectivités locales du département de Dakar l’ont fait. Aujourd’hui, la ville de Dakar traite l’ensemble du processus pour le compte et au nom des communes des départements de Dakar. Nous espérons qu’à Guédiawaye, Rufisque et Pikine, les maires et les conseillers municipaux vont avoir la même compréhension. Sans délai, je vais discuter avec mes collègues maires, en vue d’apporter une solution très rapide", a dit-le maire de Guédiawaye.
A son tour, le ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre vie, Diène Farba Sarr, a souligné que ce projet va booster la performance des entreprises. "A l’époque, il fallait 90 jours pour avoir le permis de construction, maintenant avec la généralisation de télédac, il nous faut 40 jours. 24 heures pour créer une entreprise", s’est glorifié le ministre qui parle de "record" dans la sous-région. Ainsi, il a promis, d’ici à décembre, de finaliser toutes les plates-formes. Selon les présentations faites, 440 dossiers ont été traités dans le département de Dakar. Chaque mois, il y a une augmentation des demandes. 86, pour le mois dernier.
EnQuête
Mais à l’instar de l’intervention du maire de la ville de Guédiawaye Alioune Sall, beaucoup de choses restent à faire pour dans un premier temps son appropriation par les élus et ensuite sa mise en pratique. En effet, l’édile de Guédiawaye demande pour l’instant une délégation de signature à la ville de Dakar qui seule maîtrise l’outil, le temps pour les autres de se familiariser avec la plate-forme Télédac.
"A ce jour, les villes de Dakar, Guédiawaye et Pikine avaient la compétence exclusive de produire les autorisations de construction. Avec l’acte III, nous avons le choix d’arrêter, au niveau des villes, de traiter les documents et de laisser les communes le faire. Mais les communes qui viennent d’être mises en place n’ont pas encore la possibilité de mettre en place les administrations compétentes ou les outils informatiques nécessaires au traitement de ces dossiers qui peuvent être complexes". C’est pourquoi, le maire a proposé "une délégation de compétences des communes vers la ville".
"Les collectivités locales du département de Dakar l’ont fait. Aujourd’hui, la ville de Dakar traite l’ensemble du processus pour le compte et au nom des communes des départements de Dakar. Nous espérons qu’à Guédiawaye, Rufisque et Pikine, les maires et les conseillers municipaux vont avoir la même compréhension. Sans délai, je vais discuter avec mes collègues maires, en vue d’apporter une solution très rapide", a dit-le maire de Guédiawaye.
A son tour, le ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre vie, Diène Farba Sarr, a souligné que ce projet va booster la performance des entreprises. "A l’époque, il fallait 90 jours pour avoir le permis de construction, maintenant avec la généralisation de télédac, il nous faut 40 jours. 24 heures pour créer une entreprise", s’est glorifié le ministre qui parle de "record" dans la sous-région. Ainsi, il a promis, d’ici à décembre, de finaliser toutes les plates-formes. Selon les présentations faites, 440 dossiers ont été traités dans le département de Dakar. Chaque mois, il y a une augmentation des demandes. 86, pour le mois dernier.
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