Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères n’a pas manqué de rappeler que la France avait condamné ‘l’attentat qui avait visé le président Condé’.
Cependant, les autorités françaises estiment que cette interdiction constitue ‘une atteinte grave à la liberté d’expression’. C’est pourquoi elles demandent ‘au président Condé de reconsidérer cette décision en sa qualité de garant des libertés en Guinée’. Egalement, la France rappelle au président Alpha Condé son engagement d'organiser des élections législatives : ‘Comme le président Condé s’y est lui-même engagé, l’organisation dans les meilleurs délais d’élections législatives libres, transparentes et apaisées doit figurer parmi les priorités des autorités guinéennes au même titre que la réconciliation et le dialogue entre les communautés.’
Le 25 juillet, le Conseil national de la communication, organe de régulation de l’environnement des médias en Guinée, a décidé ‘la suspension temporaire de toute émission, ou de tout article relatif à l’attentat contre la vie du chef de l’Etat, ainsi que toute émission interactive à caractère politique en français et dans toutes les langues nationales sur toute l’étendue du territoire (guinéen)’. Une annonce qui a provoqué la réaction de l'Association guinéenne de la presse indépendante et l'Union des radios télévisions libres de Guinée et l'Association guinéenne de la presse en ligne. Ces structures ont exprimé leur ‘regret’, fustigeant l’initiative du Conseil national de la communication qui, selon elles, a pris cette mesure sans les associer.
De leur côté, les partis politiques guinéens regroupés dans le cadre du Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition ont exprimé ‘leur profond regret’ avant de rappeler que la constitution guinéenne en son article 7 consacre la liberté d'expression. Le Collectif de citer un extrait dudit texte : ‘Chacun est libre de croire, de penser et de professer sa foi religieuse, ses opinions politiques et philosophiques. Il est libre d’exprimer, de manifester et de diffuser ses idées et opinions par la parole, l’écrit et l’image. Il est libre de s’instruire et de s’informer aux sources accessibles à tous. La liberté de Presse est garantie et protégée. La création d’un organe de presse ou de media pour l’information politique, économique, sociale, culturelle, sportive, récréative ou scientifique est libre. Le droit d’accès à l’information publique est garanti au citoyen... ’
Avec Walfadjri
Cependant, les autorités françaises estiment que cette interdiction constitue ‘une atteinte grave à la liberté d’expression’. C’est pourquoi elles demandent ‘au président Condé de reconsidérer cette décision en sa qualité de garant des libertés en Guinée’. Egalement, la France rappelle au président Alpha Condé son engagement d'organiser des élections législatives : ‘Comme le président Condé s’y est lui-même engagé, l’organisation dans les meilleurs délais d’élections législatives libres, transparentes et apaisées doit figurer parmi les priorités des autorités guinéennes au même titre que la réconciliation et le dialogue entre les communautés.’
Le 25 juillet, le Conseil national de la communication, organe de régulation de l’environnement des médias en Guinée, a décidé ‘la suspension temporaire de toute émission, ou de tout article relatif à l’attentat contre la vie du chef de l’Etat, ainsi que toute émission interactive à caractère politique en français et dans toutes les langues nationales sur toute l’étendue du territoire (guinéen)’. Une annonce qui a provoqué la réaction de l'Association guinéenne de la presse indépendante et l'Union des radios télévisions libres de Guinée et l'Association guinéenne de la presse en ligne. Ces structures ont exprimé leur ‘regret’, fustigeant l’initiative du Conseil national de la communication qui, selon elles, a pris cette mesure sans les associer.
De leur côté, les partis politiques guinéens regroupés dans le cadre du Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition ont exprimé ‘leur profond regret’ avant de rappeler que la constitution guinéenne en son article 7 consacre la liberté d'expression. Le Collectif de citer un extrait dudit texte : ‘Chacun est libre de croire, de penser et de professer sa foi religieuse, ses opinions politiques et philosophiques. Il est libre d’exprimer, de manifester et de diffuser ses idées et opinions par la parole, l’écrit et l’image. Il est libre de s’instruire et de s’informer aux sources accessibles à tous. La liberté de Presse est garantie et protégée. La création d’un organe de presse ou de media pour l’information politique, économique, sociale, culturelle, sportive, récréative ou scientifique est libre. Le droit d’accès à l’information publique est garanti au citoyen... ’
Avec Walfadjri