Le général Sangaré, que RFI a joint, affirme qu’après consultation avec le président de la Cour suprême, les résultats seront proclamés à 18 heures (locales et TU), ce 15 novembre 2010. Le président de la Céni précise que ce retard de quelques heures ne pose pas de problèmes juridiques car le président de la Cour suprême lui a assuré que l’horaire n’était pas impératif. « Ce qui compte, a-t-il dit, c’est que la proclamation ait lieu dans la journée ».
L'opposant historique de Guinée, Alpha Condé, a revendiqué de son côté sa victoire à l'élection présidentielle lors d'une conférence de presse à Conakry. « Moi, je sais que j'ai gagné », a affirmé M. Condé qui était opposé à l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo au second tour de ce scrutin le le 7 novembre. « J'ai gagné quatre communes sur cinq à Conakry, toutes les préfectures de Basse-Guinée à part Boké, toutes les préfectures de la Forêt et de la Haute-Guinée. Comment voulez-vous que je ne gagne pas ? », a-t-il ajouté.
Alpha Condé
Candidat à la présidentielle guinéenne
"Quand on veut un Etat de droit, on commence d’abord par respecter le suffrage universel…"
Le candidat estime que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) « doit publier les résultats ce lundi et respecter les délais impartis ». Les résultats partiels jusqu'alors publiés par la Céni donnent MM. Condé et Diallo au coude à coude.
Cellou Dalein Diallo avait demandé dimanche à la Céni de « prendre le temps » de bien examiner toutes les « réclamations » pour « fraudes » qu'il a présentées, menaçant de ne « pas accepter » les résultats provisoires du scrutin s'ils étaient annoncés immédiatement.
Témoignage
Dans la capitale guinéenne, des heurts ont éclaté dès que la déclaration de Alpha Condé a été connue. Joint par RFI, un habitant du quartier de Amdalaye (Conakry) relate ce qui s'y passe : « Depuis ce matin à neuf heures trente, il y a des échauffourées entre les forces de l’ordre et les jeunes manifestants qui font des barricades. Il y a un peu trop de circulation et les forces de l’ordre viennent enlever les barricades. Quelques minutes après, ce sont encore les jeunes qui viennent remettre des pneus et qui veulent les brûler, mettre du bois et empêcher la circulation ».
« Pour le moment, poursuit-il, (en début d'après-midi) il n’y a pas d’affrontements. Quand les forces de l’ordre arrivent, les enfants courent dans les quartiers. Le climat est très tendu actuellement dans Conakry et vraiment ça nous fait peur. Actuellement, c’est très tendu, répète-t-il... Ce matin, il y a eu des SMS qui passaient et qui appelaient à la mobilisation. La rue est commandée par les forces de l’ordre et les jeunes manifestants ».
RFI
L'opposant historique de Guinée, Alpha Condé, a revendiqué de son côté sa victoire à l'élection présidentielle lors d'une conférence de presse à Conakry. « Moi, je sais que j'ai gagné », a affirmé M. Condé qui était opposé à l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo au second tour de ce scrutin le le 7 novembre. « J'ai gagné quatre communes sur cinq à Conakry, toutes les préfectures de Basse-Guinée à part Boké, toutes les préfectures de la Forêt et de la Haute-Guinée. Comment voulez-vous que je ne gagne pas ? », a-t-il ajouté.
Alpha Condé
Candidat à la présidentielle guinéenne
"Quand on veut un Etat de droit, on commence d’abord par respecter le suffrage universel…"
Le candidat estime que la Commission électorale nationale indépendante (Céni) « doit publier les résultats ce lundi et respecter les délais impartis ». Les résultats partiels jusqu'alors publiés par la Céni donnent MM. Condé et Diallo au coude à coude.
Cellou Dalein Diallo avait demandé dimanche à la Céni de « prendre le temps » de bien examiner toutes les « réclamations » pour « fraudes » qu'il a présentées, menaçant de ne « pas accepter » les résultats provisoires du scrutin s'ils étaient annoncés immédiatement.
Témoignage
Dans la capitale guinéenne, des heurts ont éclaté dès que la déclaration de Alpha Condé a été connue. Joint par RFI, un habitant du quartier de Amdalaye (Conakry) relate ce qui s'y passe : « Depuis ce matin à neuf heures trente, il y a des échauffourées entre les forces de l’ordre et les jeunes manifestants qui font des barricades. Il y a un peu trop de circulation et les forces de l’ordre viennent enlever les barricades. Quelques minutes après, ce sont encore les jeunes qui viennent remettre des pneus et qui veulent les brûler, mettre du bois et empêcher la circulation ».
« Pour le moment, poursuit-il, (en début d'après-midi) il n’y a pas d’affrontements. Quand les forces de l’ordre arrivent, les enfants courent dans les quartiers. Le climat est très tendu actuellement dans Conakry et vraiment ça nous fait peur. Actuellement, c’est très tendu, répète-t-il... Ce matin, il y a eu des SMS qui passaient et qui appelaient à la mobilisation. La rue est commandée par les forces de l’ordre et les jeunes manifestants ».
RFI