C’est un verdict d’apaisement qui a été prononcé à l’issue de l’audience d’hier. A la barre, Boubacar Sall a fait le serment de ne plus revenir devant les magistrats à l’avenir.
Poursuivi pour le délit de coups et blessures volontaires à l’endroit de la partie civile, Ousseynou Ndiaye, le prévenu a nié les faits. Face aux juges, mentionne "Le Témoin", Boubacar Sall a expliqué que le jour des faits, aux environs de sept heures du matin, il est descendu de son véhicule après l’avoir garé sur le parking de la mairie.
C’est à partir de là que la partie civile a commencé à le provoquer en l’abreuvant d’injures. « Je ne lui ai pas répondu et je suis allé directement chez le vendeur de café pour acheter le petit déjeuner. Il m’a trouvé dans ce commerce et a continué de plus belle. Pendant que je quittais la cantine pour prendre la direction de la porte de la municipalité, il m’a heurté puis on s’est cognés. Le café s’est déversé sur ma chemise et on a fait un corps-à-corps au cours duquel j’ai eu des blessures sanctionnées par un certificat médical. Mais, on ne s’est battu qu’avec les mains », a-t-il précisé.
Pourtant, lui fait remarquer la présidente du tribunal, « la partie civile soutient que vous l’avez frappée avec une barre de fer. Lequel coup lui a occasionné une fracture du nez ». Le prévenu a cependant continué de camper sur sa position.
Lorsque vient le tour du maître des poursuites d’auditionner le prévenu, il a mis les pieds dans le plat. « Si vous pensez que nous ne connaissons pas ce qui se passe, vous vous trompez. En réalité, vous vous êtes battus pour des problèmes liés aux certificats de résidence pour les inscriptions sur les listes électorales...
Si vous avez des choses à faire, allez les faire. Personne ne peut vous dire de ne pas adhérer à un parti politique. C’est votre droit, mais ne versez pas dans la violence. Vous ne verrez jamais vos leaders se battre. C’est vous qui subissez les conséquences. Que cela soit vos leaders ou un militant simple, nous n’accepterons jamais la violence de quelque côté que cela puisse venir. Il faut que cela soit clair... Si vos leaders font les mêmes erreurs, ils seront traduits ici à la barre et sans pitié... Je requiers de le déclarer coupable et de le condamner à un mois assorti du sursis», a requis le procureur.
La défense, assurée par Me Boubacar Dramé, a abondé dans le même sens que le maître des poursuites. « Je suis d’accord avec les observations du procureur. Le fond du problème, ce sont les certificats de résidence. Mon propos se limitera à la recherche d’un climat de paix. On n’a pas vu les leaders se battre. Le prévenu est agent municipal. On l’a attaqué. Nous restons dans cette dynamique d’apaisement d’un côté comme de l’autre. Je connais les deux parties et ai pris l’engagement de pacifier les choses. Il faudrait que le tribunal nous aide dans ce sens. Il est agent municipal et chef de cabinet du maire...», a plaidé Me Boubacar Dramé.
Rendant son verdict, le tribunal a reconnu le prévenu coupable et l’a condamné à six mois de prison assortis du sursis.
Poursuivi pour le délit de coups et blessures volontaires à l’endroit de la partie civile, Ousseynou Ndiaye, le prévenu a nié les faits. Face aux juges, mentionne "Le Témoin", Boubacar Sall a expliqué que le jour des faits, aux environs de sept heures du matin, il est descendu de son véhicule après l’avoir garé sur le parking de la mairie.
C’est à partir de là que la partie civile a commencé à le provoquer en l’abreuvant d’injures. « Je ne lui ai pas répondu et je suis allé directement chez le vendeur de café pour acheter le petit déjeuner. Il m’a trouvé dans ce commerce et a continué de plus belle. Pendant que je quittais la cantine pour prendre la direction de la porte de la municipalité, il m’a heurté puis on s’est cognés. Le café s’est déversé sur ma chemise et on a fait un corps-à-corps au cours duquel j’ai eu des blessures sanctionnées par un certificat médical. Mais, on ne s’est battu qu’avec les mains », a-t-il précisé.
Pourtant, lui fait remarquer la présidente du tribunal, « la partie civile soutient que vous l’avez frappée avec une barre de fer. Lequel coup lui a occasionné une fracture du nez ». Le prévenu a cependant continué de camper sur sa position.
Lorsque vient le tour du maître des poursuites d’auditionner le prévenu, il a mis les pieds dans le plat. « Si vous pensez que nous ne connaissons pas ce qui se passe, vous vous trompez. En réalité, vous vous êtes battus pour des problèmes liés aux certificats de résidence pour les inscriptions sur les listes électorales...
Si vous avez des choses à faire, allez les faire. Personne ne peut vous dire de ne pas adhérer à un parti politique. C’est votre droit, mais ne versez pas dans la violence. Vous ne verrez jamais vos leaders se battre. C’est vous qui subissez les conséquences. Que cela soit vos leaders ou un militant simple, nous n’accepterons jamais la violence de quelque côté que cela puisse venir. Il faut que cela soit clair... Si vos leaders font les mêmes erreurs, ils seront traduits ici à la barre et sans pitié... Je requiers de le déclarer coupable et de le condamner à un mois assorti du sursis», a requis le procureur.
La défense, assurée par Me Boubacar Dramé, a abondé dans le même sens que le maître des poursuites. « Je suis d’accord avec les observations du procureur. Le fond du problème, ce sont les certificats de résidence. Mon propos se limitera à la recherche d’un climat de paix. On n’a pas vu les leaders se battre. Le prévenu est agent municipal. On l’a attaqué. Nous restons dans cette dynamique d’apaisement d’un côté comme de l’autre. Je connais les deux parties et ai pris l’engagement de pacifier les choses. Il faudrait que le tribunal nous aide dans ce sens. Il est agent municipal et chef de cabinet du maire...», a plaidé Me Boubacar Dramé.
Rendant son verdict, le tribunal a reconnu le prévenu coupable et l’a condamné à six mois de prison assortis du sursis.