Face à la complainte unanime des patrons de presse, le directeur général des Impôts et des Domaines, Amadou Bâ, a tenté d’apporter des réponses d’apaisement. Il a rappelé que le but de la réforme est d’éviter une fiscalité à la carte et de réduire au minimum les régimes dérogatoires, source de non transparence. « Nous voulons mettre en place une fiscalité transparente, simplifiée et efficace pour réduire les sources de conflits », a-t-il dit. Selon lui, le but même de la réforme est de soutenir l’ensemble des entreprises, quel que soit le secteur. Mais, « dès lors qu’on introduit des règles dérogatoires, c’est la porte ouverte à la non transparence », tandis que l’administration fiscale fonctionne sur la base de « règles précises et impersonnelles », a-t-il avancé. « Les agents du Dgid n’accepteront jamais d’être au service d’un clan », a assuré Amadou Bâ.
Des règles fiscales applicables à tous
A travers la réforme en cours, l’administration fiscale veut se doter de règles « beaucoup plus transparentes » que celles actuellement en vigueur. Si cette réforme entraine un élargissement de la base fiscale, les conditions d’allègement des impôts seront plus importantes. Les entreprises bénéficieront ainsi d’importants abattements et crédits d’impôts. La forte réduction de la base d’imposition des bénéfices justifie une révision du taux de l’impôt sur les sociétés, qui passera de 25 à 30 %. Le nouveau code sera caractérisé par un « droit commun incitatif », à savoir des règles fiscales communes applicables à tous, avec comme résultats des niveaux d’imposition relativement plus faibles pour les contribuables et un rendement fiscal accru pour l’Etat.
Selon la Dgid, le nouveau code comporte beaucoup de leviers d’actions pour bénéficier d’une fiscalité abordable. « Ce code ne fera rien de moins avantageux pour les entreprises (de presse) que le précédent. Toutes les dispositions vont dans le sens de l’allègement fiscal et la transparence », a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane, qui se dit « absolument favorable » à ce que les préoccupations des patrons de presse soient prises en compte. Mais, pour lui, la spécificité du secteur de la presse va au-delà du régime fiscal : elle relève du domaine politique. Par ailleurs, a-t-il ajouté, le renforcement de garanties au contribuable va bénéficier aux entreprises de presse.Seydou KA
Des règles fiscales applicables à tous
A travers la réforme en cours, l’administration fiscale veut se doter de règles « beaucoup plus transparentes » que celles actuellement en vigueur. Si cette réforme entraine un élargissement de la base fiscale, les conditions d’allègement des impôts seront plus importantes. Les entreprises bénéficieront ainsi d’importants abattements et crédits d’impôts. La forte réduction de la base d’imposition des bénéfices justifie une révision du taux de l’impôt sur les sociétés, qui passera de 25 à 30 %. Le nouveau code sera caractérisé par un « droit commun incitatif », à savoir des règles fiscales communes applicables à tous, avec comme résultats des niveaux d’imposition relativement plus faibles pour les contribuables et un rendement fiscal accru pour l’Etat.
Selon la Dgid, le nouveau code comporte beaucoup de leviers d’actions pour bénéficier d’une fiscalité abordable. « Ce code ne fera rien de moins avantageux pour les entreprises (de presse) que le précédent. Toutes les dispositions vont dans le sens de l’allègement fiscal et la transparence », a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane, qui se dit « absolument favorable » à ce que les préoccupations des patrons de presse soient prises en compte. Mais, pour lui, la spécificité du secteur de la presse va au-delà du régime fiscal : elle relève du domaine politique. Par ailleurs, a-t-il ajouté, le renforcement de garanties au contribuable va bénéficier aux entreprises de presse.Seydou KA