Le Messager : Après la parution de votre ouvrage, comment avez-vous reçu les propos de Latif qui vous taxe «d'idiot, d'énergumène, de nul en écriture du français» ?
Je note qu'au lieu de parler du contenu de mon livre, Abdou Latif lui parle de ma personne en des termes qui ne l'honorent pas. Je l'ai invité au débat lui m'invite à une foire d'empoigne sur l'écrit du français. Je l'ai invité à contribuer à ouvrir le débat avec moi dans l'espace médiatique et public qui est fermé à cause du terrorisme des flingueurs automatiques qui, comme lui, tirent sur tout ce qui bouge du côté des défenseurs de l'alternance.
Il répond par des insultes et montre qu'il n'est pas intéressé par les débats. Je constate pour le déplorer qu'il a perdu sa sérénité après avoir reçu une réplique argumentée qu'il n'a pas l'habitude de subir. S'agissant de son appréciation des qualités de mon écriture je laisse les sénégalais et ceux qui font autorité en la matière le soin de nous juger lui et moi. Je ne pense pas que cela soit utile d'ailleurs puisque l'intérêt se situe ailleurs que dans une querelle de qui fait la belle phrase ou de qui est celui qui écrit mieux le français. Lui Abdou Latif ne fait pas autorité dans ce domaine quand bien même l'objet de mon livre n'est pas les belles lettres mais l'analyse critique des enjeux et rôles des acteurs qui influent sur le jeu politique sénégalais et africain. Je ne cherche pas à être jugé sur ma capacité d'écriture ni sur la qualité de mes écrits au sens littéraire du terme. Je veux qu'on me juge sur la pertinence de mes arguments et de mes idées. Et c'est cela qu'attendent les Sénégalais. Un professeur de français n'est pas nécessairement un intellectuel. Pour revenir sur le contenu de mes livres et de ceux de Latif, je pense en toute modestie que j'ai fait, et constamment, plus preuve que lui d'élévation de niveau de culture et de connaissance. Revisitez les livres de Latif, vous verrez qu'il est scotché sur une matière unique : la caricature de Wade et de sa famille et au plan technique sur les méthodologies fonctionnalistes qui le maintiennent dans les limites de l'analyse descriptive malveillante de faits tronqués ou sa mauvaise foi et ses motivations politiques réactionnaires transparaissent nettement. Alors que moi dans mes livres j'interroge des variables processuelles, historiques, environnementales, de pouvoir et d'histoire, qui m'inscrivent dans une approche de changement positif et historique du Sénégal et de l'Afrique.
Selon vous, pourquoi Abdou Latif Coulibaly a choisi de vous insulter plutôt que de vous répondre sur le contenu de votre livre ?
La réaction de Latif est à inscrire dans les actes manqués d'un homme blessé qui ne supporte pas la contradiction et qui dans une réaction primaire incontrôlée a révèlé sans le vouloir une nature profonde refoulée d'un mercenaire de la plume imbu de sa personne. Latif n'est pas un débateur. Il n'est à l'aise que quand il occupe seul le plateau pour développer de manière unilatérale son jeu favori la manipulation des perceptions. Vous ne verrez jamais Latif accepter un débat contradictoire avec quelqu'un qui ne partage pas ses vues. S'il accepte d'être face à quelqu'un dans un plateau c'est toujours avec quelqu'un qui va dans le même sens que lui. J'ai d'ailleurs fait découvrir dans mon livre qu'il a un complexe d'intérêt pour la fabrique d'histoires à faire rire ou pleurer qui a évolué en compétence distinctive pour l'habillage d'une activité de filouterie politico affairiste par une profession de foi au patriotisme et par un prétendu combat citoyen… Latif a pu développer ce complexe d'intérêt dans sa jeunesse. Malheureusement, ce penchant a subi une perversion dans sa vie adulte. Il lui a donné ce talent professionnel de sycophante et de manipulateur qu'on lui connaît aujourd'hui. Un des matériaux d'analyse qui en donne une indication est cette prophétie «du fou de son village d'enfance» appelé Njol Sokone. Ce dernier lui disait quand il était jeune: «Je ne sais pas qui, mais toi, tout ce que tu obtiendras dans ta vie tu l'auras par le mensonge. Pour faire oeuvre de salubrité publique j'ai intellectuellement démoli cet homme qui fait du commerce avec le portrait caricaturé de Maître Wade. Je l'ai fait en patriote panafricain.
Mais tout ce qui est dans le livre de Latif n'est quand même pas faux ? N'a t-il pas sa part de vérité à apporter dans le débat national ?
La question n'est pas de dire que tout ce que Latif dit est faux pas plus qu'on ne doit permettre à ce que ce prétentieux et complexé "journaliste écrivain" malveillant braque constamment les projecteurs de la presse sur 1% d'erreur de chaque méga projet de l'alternance pour nier ses 99% de réussite. Dans tout projet, on doit toujours prévoir un pourcentage de marge d'erreurs dans la gestion ; il est toléré un pourcentage de marge d'erreur de 5% qui peut évoluer dans les pays sous développés jusqu'à 10%. Sur le fond, Latif a été maintes fois démenti; et des erreurs de taille dans l'exploitation de ses sources ont été révèlées dans tous ses livres. Je vous renvoie au livre écrit par un collectif de cadres du PDS coordonné par le Professeur Iba Der Thiam et aux réponses techniques du consultant Mamadou Sall figurant dans mon livre. Latif mise toujours sur l'amnésie des Sénégalais et sur la fermeture du débat qui a fait amener les intellectuels à quitter l'espace public et médiatique. Il a fait énormément de confusions relatives, entre autres, sur les virements bancaires et budgétaires et sur les règles d'évaluation des coûts d'édifice et de travaux des btp. Il a l'art de mentir par omission. Latif parle plus aux simples d'esprit qu'aux sénégalais qui regardent, au-delà du microcosme sénégalais, les défis et enjeux auxquels doivent faire face les pays et qui par conséquent réfléchissent et scrutent les futurs possibles. C'est quelqu'un qui cherche à plaire aux adeptes de la critique facile.
Interview réalisée par
Pape Sadio THIAM
Mardi 29 Décembre 2009
© lemessagersn. info
Je note qu'au lieu de parler du contenu de mon livre, Abdou Latif lui parle de ma personne en des termes qui ne l'honorent pas. Je l'ai invité au débat lui m'invite à une foire d'empoigne sur l'écrit du français. Je l'ai invité à contribuer à ouvrir le débat avec moi dans l'espace médiatique et public qui est fermé à cause du terrorisme des flingueurs automatiques qui, comme lui, tirent sur tout ce qui bouge du côté des défenseurs de l'alternance.
Il répond par des insultes et montre qu'il n'est pas intéressé par les débats. Je constate pour le déplorer qu'il a perdu sa sérénité après avoir reçu une réplique argumentée qu'il n'a pas l'habitude de subir. S'agissant de son appréciation des qualités de mon écriture je laisse les sénégalais et ceux qui font autorité en la matière le soin de nous juger lui et moi. Je ne pense pas que cela soit utile d'ailleurs puisque l'intérêt se situe ailleurs que dans une querelle de qui fait la belle phrase ou de qui est celui qui écrit mieux le français. Lui Abdou Latif ne fait pas autorité dans ce domaine quand bien même l'objet de mon livre n'est pas les belles lettres mais l'analyse critique des enjeux et rôles des acteurs qui influent sur le jeu politique sénégalais et africain. Je ne cherche pas à être jugé sur ma capacité d'écriture ni sur la qualité de mes écrits au sens littéraire du terme. Je veux qu'on me juge sur la pertinence de mes arguments et de mes idées. Et c'est cela qu'attendent les Sénégalais. Un professeur de français n'est pas nécessairement un intellectuel. Pour revenir sur le contenu de mes livres et de ceux de Latif, je pense en toute modestie que j'ai fait, et constamment, plus preuve que lui d'élévation de niveau de culture et de connaissance. Revisitez les livres de Latif, vous verrez qu'il est scotché sur une matière unique : la caricature de Wade et de sa famille et au plan technique sur les méthodologies fonctionnalistes qui le maintiennent dans les limites de l'analyse descriptive malveillante de faits tronqués ou sa mauvaise foi et ses motivations politiques réactionnaires transparaissent nettement. Alors que moi dans mes livres j'interroge des variables processuelles, historiques, environnementales, de pouvoir et d'histoire, qui m'inscrivent dans une approche de changement positif et historique du Sénégal et de l'Afrique.
Selon vous, pourquoi Abdou Latif Coulibaly a choisi de vous insulter plutôt que de vous répondre sur le contenu de votre livre ?
La réaction de Latif est à inscrire dans les actes manqués d'un homme blessé qui ne supporte pas la contradiction et qui dans une réaction primaire incontrôlée a révèlé sans le vouloir une nature profonde refoulée d'un mercenaire de la plume imbu de sa personne. Latif n'est pas un débateur. Il n'est à l'aise que quand il occupe seul le plateau pour développer de manière unilatérale son jeu favori la manipulation des perceptions. Vous ne verrez jamais Latif accepter un débat contradictoire avec quelqu'un qui ne partage pas ses vues. S'il accepte d'être face à quelqu'un dans un plateau c'est toujours avec quelqu'un qui va dans le même sens que lui. J'ai d'ailleurs fait découvrir dans mon livre qu'il a un complexe d'intérêt pour la fabrique d'histoires à faire rire ou pleurer qui a évolué en compétence distinctive pour l'habillage d'une activité de filouterie politico affairiste par une profession de foi au patriotisme et par un prétendu combat citoyen… Latif a pu développer ce complexe d'intérêt dans sa jeunesse. Malheureusement, ce penchant a subi une perversion dans sa vie adulte. Il lui a donné ce talent professionnel de sycophante et de manipulateur qu'on lui connaît aujourd'hui. Un des matériaux d'analyse qui en donne une indication est cette prophétie «du fou de son village d'enfance» appelé Njol Sokone. Ce dernier lui disait quand il était jeune: «Je ne sais pas qui, mais toi, tout ce que tu obtiendras dans ta vie tu l'auras par le mensonge. Pour faire oeuvre de salubrité publique j'ai intellectuellement démoli cet homme qui fait du commerce avec le portrait caricaturé de Maître Wade. Je l'ai fait en patriote panafricain.
Mais tout ce qui est dans le livre de Latif n'est quand même pas faux ? N'a t-il pas sa part de vérité à apporter dans le débat national ?
La question n'est pas de dire que tout ce que Latif dit est faux pas plus qu'on ne doit permettre à ce que ce prétentieux et complexé "journaliste écrivain" malveillant braque constamment les projecteurs de la presse sur 1% d'erreur de chaque méga projet de l'alternance pour nier ses 99% de réussite. Dans tout projet, on doit toujours prévoir un pourcentage de marge d'erreurs dans la gestion ; il est toléré un pourcentage de marge d'erreur de 5% qui peut évoluer dans les pays sous développés jusqu'à 10%. Sur le fond, Latif a été maintes fois démenti; et des erreurs de taille dans l'exploitation de ses sources ont été révèlées dans tous ses livres. Je vous renvoie au livre écrit par un collectif de cadres du PDS coordonné par le Professeur Iba Der Thiam et aux réponses techniques du consultant Mamadou Sall figurant dans mon livre. Latif mise toujours sur l'amnésie des Sénégalais et sur la fermeture du débat qui a fait amener les intellectuels à quitter l'espace public et médiatique. Il a fait énormément de confusions relatives, entre autres, sur les virements bancaires et budgétaires et sur les règles d'évaluation des coûts d'édifice et de travaux des btp. Il a l'art de mentir par omission. Latif parle plus aux simples d'esprit qu'aux sénégalais qui regardent, au-delà du microcosme sénégalais, les défis et enjeux auxquels doivent faire face les pays et qui par conséquent réfléchissent et scrutent les futurs possibles. C'est quelqu'un qui cherche à plaire aux adeptes de la critique facile.
Interview réalisée par
Pape Sadio THIAM
Mardi 29 Décembre 2009
© lemessagersn. info