Serigne Amary Ngoné Ndack Seck (1831–1899) fut un fervent disciple, dévoué et très intéressé par la culture islamique. Il reçut de son père tout un arsenal de connaissances coraniques telles que le Fiqh (droit coranique), le Nahwou (grammaire), le Tarbiya (éducation des gens à l’islam) etc. Malgré la rigueur et la dureté de l’enseignement, il se consacra néanmoins à l’agriculture et à l’élevage, et devint très vite un grand cultivateur et un excellent éleveur, aidé en cela par les nombreux talibés dont il disposait au niveau de ses deux daaras. Sa réputation fit rapidement le tour des villages. Il devient aussi populaire que son père et la famille royale du Damel fit de lui son marabout. Parmi ses compagnons, trois noms sont souvent cités : Daour Diop, Madiodio Fall et Alassane Guèye.
Le vénéré Cheikh Ahmed Saib Seck, père de Amary Ndack, s’éteignit en 1860. Peu de temps après, en 1867, la mort allât lui ravir sa mère Ndack Fall. Malgré ces cruelles et pénibles pertes, sa foi en Dieu fut inébranlable et il réorganisa le village de sorte que tout y prospérait. Mais Amary Ndack avait une soif inaltérée de connaître tous les secrets que renfermaient le Coran et les grandes théories du Soufisme. Il entendit parler d’un marabout installé à Saint-Louis et décide d’aller le voir. C’est ainsi que, toujours assoiffé de savoir, il s’y rendit en 1870 pour rencontrer les vénérés Dahirou Madiyou et son frère Cheikhou Amadou Ba, fils du Mahdi Mouhamadou Ahmed Ba. Après 3 jours de consultations satisfaisantes où toutes les contraintes furent éclaircies, il reçut de ce dernier le fameux «wird» appelé «Sala toul fatiha». Wird que les deux frères avaient reçu de leur père, le vénéré Mouhamadou Ahmed dit Limamoul Mahdiyou, lequel, comme Cheikhou Omar Foutiyou Tall, a été un condisciple à l’école du Sage Abdel Karim Nagel dit Abdoul Karim Ba en Mauritanie. A la fin de leurs études, ces derniers Cheikhs reçurent le wird et avaient aussi bien «L’idiassa» et autres distinctions qui leur conféraient les pouvoirs de donner le «wird» et de nommer des «moukhadames» (grands érudits). Ils furent alors les dignes représentants de la «Tarikha Tidiane» dans toute la contrée. Abdoul Karim, leur maître, avait pris le wird de Mawloud Fall qui l’avait de Mouhamadou Hafaz, qui l’avait directement de Cheikh Sidy Ahmed Tidiane Chérif, fondateur de l’ordre des Tidianes. Il est né à Aynoumady en 1737 et a été rappelé à Dieu à Fez au Maroc en 1815. Cheikh Ahmed Tidiane Chérif, petit-fils d’ascendant direct du Prophète Mohamed, l’Elu d’Allah, est le guide vénéré et le fondateur incontesté de la confrérie Tidiania du monde.
Le vénéré Cheikh Ahmed Saib Seck, père de Amary Ndack, s’éteignit en 1860. Peu de temps après, en 1867, la mort allât lui ravir sa mère Ndack Fall. Malgré ces cruelles et pénibles pertes, sa foi en Dieu fut inébranlable et il réorganisa le village de sorte que tout y prospérait. Mais Amary Ndack avait une soif inaltérée de connaître tous les secrets que renfermaient le Coran et les grandes théories du Soufisme. Il entendit parler d’un marabout installé à Saint-Louis et décide d’aller le voir. C’est ainsi que, toujours assoiffé de savoir, il s’y rendit en 1870 pour rencontrer les vénérés Dahirou Madiyou et son frère Cheikhou Amadou Ba, fils du Mahdi Mouhamadou Ahmed Ba. Après 3 jours de consultations satisfaisantes où toutes les contraintes furent éclaircies, il reçut de ce dernier le fameux «wird» appelé «Sala toul fatiha». Wird que les deux frères avaient reçu de leur père, le vénéré Mouhamadou Ahmed dit Limamoul Mahdiyou, lequel, comme Cheikhou Omar Foutiyou Tall, a été un condisciple à l’école du Sage Abdel Karim Nagel dit Abdoul Karim Ba en Mauritanie. A la fin de leurs études, ces derniers Cheikhs reçurent le wird et avaient aussi bien «L’idiassa» et autres distinctions qui leur conféraient les pouvoirs de donner le «wird» et de nommer des «moukhadames» (grands érudits). Ils furent alors les dignes représentants de la «Tarikha Tidiane» dans toute la contrée. Abdoul Karim, leur maître, avait pris le wird de Mawloud Fall qui l’avait de Mouhamadou Hafaz, qui l’avait directement de Cheikh Sidy Ahmed Tidiane Chérif, fondateur de l’ordre des Tidianes. Il est né à Aynoumady en 1737 et a été rappelé à Dieu à Fez au Maroc en 1815. Cheikh Ahmed Tidiane Chérif, petit-fils d’ascendant direct du Prophète Mohamed, l’Elu d’Allah, est le guide vénéré et le fondateur incontesté de la confrérie Tidiania du monde.