Quelle est, selon vous, l’importance de la tenue d’une telle session de formation à l’intention des élus de votre Bennoo?
C’est déjà une très bonne chose que les élus de notre coalition se connaissent, qu’ils échangent. Dès le lendemain de notre éclatante victoire, il était important qu’une initiative de cette nature ait été prise pour éclairer la lanterne de nos élus sur les enjeux, leurs rôles et leurs responsabilités sur la décentralisation. Au niveau de nos élus, nous n’avons pas que des ignorants. Nous avons des hauts fonctionnaires, des universitaires, d’anciens députés, mais aussi des gens qui ont eu une connaissance de la gestion des Collectivités locales. Mais tous, ensemble, avec des spécialistes, nous voulons leur doter d’outils qui leur permettent de s’attaquer rapidement à l’essentiel dans la gouvernance locale. De ce point de vue, nous avons décidé de procéder à une rupture. Je sais bien que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais c’est notre volonté collective d’aller vers des gestions de rupture, des gestions compétentes, parce que justement les gens en ont reçu la formation et ne sont pas des gestionnaires aveugles qui ne savent pas la nature de la décentralisation et sa fonction.
Et pourtant certains disent aussi que c’est pour mieux les outiller même pour qu’ils puissent faire face à cette épée de Damoclès que constituent les Délégations spéciales....
C’est tout à fait cela. Maintenant nous avons des outils de défense institutionnels, de la démocratie et d’application des politiques que nous préconisons. C’est pourquoi, la formation est fondamentale. Vous savez dans quelles circonstances ma municipalité a été dissoute..., mais Ab-doulaye Wade est en train d’en payer le prix. La preuve, c’est qu’il ne veut pas aller à Kédougou.
Pourquoi ne veut-il pas aller à Kédougou ?
Les services de renseignement lui ont dit de ne pas mettre les pieds à Kédougou. La preuve : tous les résultats qui sont donnés au profit de la Coalition Sopi sont faux. A Sabodala, il a été reçu par des brassards rouges ; on a même attaché des banderoles sur les arbres, sur les cornes des vaches. Cela était la chose la plus humiliante pour lui et, à Kédougou, il a renoncé parce que les gens l’attendaient. Il n’a rien là-bas et ce sera plus difficile maintenant de se lever ainsi, de prendre des décrets pour dire : «Je dissous ceci ou cela parce que cela ne me plaît pas.» Nous allons leur dire qu’ils sont des administrateurs certes, mais c’est au nom de la démocratie qu’ils ont été élus et ils doivent travailler pour cette démocratie.
Wade a manifesté son désir de transférer la gestion des inondations aux Collectivités locales et, en même temps, d’introduire une loi pour la révision du code de l’Urbanisme. Qu’est-ce qui peut justifier une telle volonté ?
Rien du tout, sauf un reniement de son engagement du 3 avril dernier de respecter la volonté issue du suffrage universel ! Comme toujours, il n’a tiré aucune leçon des élections du 22 mars dernier. Il poursuit sa politique de gouverner le Sénégal comme un roi. Au mépris de la loi sur la décentralisation et des lois de la République sur les catastrophes, il veut décider de reporter sur les épaules des Collectivités locales qui ont été pillées. Il n’y a rien dans les caisses. Pour un budget de 12 mois, plus de 70% ont été dépensés et il veut encore reporter sur leurs épaules la gestion des inondations. Mais pourquoi quand Sopi était au pouvoir dans ces Collectivités locales, il n’avait pas pris une telle décision? C’est simplement parce qu’il espérait que nos élus seront impopulaires en moins de quatre mois et qu’ils allaient être chassés. Il veut, à travers cela, démontrer qu’à part lui, on ne peut rien faire au Sénégal.
Vous disiez que le Président Wade est dans une logique de désintégration du peuple sénégalais. Comment?
Depuis qu’il est au pouvoir, il n’a fait qu’une politique de division. Maintenant, il parle de la mise en place d’un syndicat des paysans ; mais, il oublie qu’il avait organisé un congrès pour créer, en lieu et place du Cncr, le syndicat des trois “P” (Ndlr : paysan-pasteur-pêcheur). Cette annonce a fait l’objet d’une grande cérémonie au Cices, mais cela a échoué lamentablement. Il revient maintenant à la charge, toujours pour lutter contre le Cncr ; il a même créé un ministre qui n’a existé nulle part dans le monde. Il s’agit du ministère de la syndicalisation des paysans ; c’est extraordinaire ! Nous n’avions que trois centrales syndicales au Sénégal, maintenant nous en avons près d’une vingtaine; tout cela c’est lui. C’est lui qui fiance ; c’est lui qui divise.
Quel intérêt a-t-il de vouloir diviser ?
Parce que la société doit être émasculée pour qu’elle obéisse à la lettre, à tout ce qu’il veut.
Revenons sur Kédougou. Vous disiez que le Président Wade est en train de payer la fraude des élections et le décret qui vous a destitué. Pensez-vous que les populations sont en phase avec ce que vous avancez ?
Moi, je n’étais pas candidat aux élections du 22 mars dernier, j’étais sur la liste du Conseil régional et je suis élu. Mais, le jour du scrutin, tous les bulletins de vote arrivent ; j’étais le premier à être dans le bureau, mais on me dit que les bulletins du Pds ne sont pas là. Comment pouvez-vous croire qu’il y ait une erreur de cette nature? Parce que la machine de fraudes était mise en place et ce retard participait justement de cette opération. A Kédougou, les bulletins sont arrivés tard et il était impossible de faire parvenir ces bulletins-là dans la majorité des bureaux de l’intérieur. Parce que, pour le faire, il fallait disposer de trois hélicoptères pour qu’au moins le temps soit respecté. Mais, il y a des bureaux qui ont été ouverts jusqu’au lendemain, lundi, à 11 h, ce qui les disqualifiait. Il y a des endroits où les bulletins ne sont pas arrivés; ils ont, quand même, dit qu’ils ont la victoire. Et à Kédougou, s’ils avaient gagné, pourquoi il (Wade) a eu peur d’y aller, il y a quelques jours?
On a pourtant avancé que ce sont les conditions météorologiques qui ne s’y prêtaient pas...
Mais quelles conditions météorologiques? Qu’est-ce qu’il y a à Kédougou pour empêcher les avions d’atterrir ? Ce jour-là, il n’y avait pas de tempête. Non, ce n’est pas vrai ! Il a été à Sabodala et il a vu l’hostilité manifeste des populations à son égard. Nous avions eu droit à plus d’une centaine d’éléments du Gmi (Groupement mobile d’intervention) dépêchés à Kédougou, avec une armada d’agents de renseignement. Ce sont tous ces éléments-là qui ont conclu qu’il ne fallait pas que Wade vienne, parce que justement, des évènements très graves allaient se produire. Comment des gens qui ont gagné aussi triomphalement peuvent, en l’espace de moins de trois mois, peuvent être l’objet d’une telle hostilité ? C’est parce que l’adhésion n’a jamais eu lieu.
Me Wade vient de réussir une prouesse en résolvant la crise mauritanienne et parvenant à faire reporter les élections présidentielles, alors qu’au Sénégal, son pays, il peine encore à rassembler le pouvoir et l’opposition ? Comment analysez-vous cela ?
Je me félicite de ce qui est arrivé en Mauritanie, parce que je suis objectif. Pour une fois, il (Wade) a fait œuvre utile. Quand on l’a mis à la tête de la délégation qui devait résoudre la crise ivoirienne, il a mis le feu. La paix en Mauritanie est vitale pour nous, parce que si la guerre civile commence là-bas, ce n’est pas dans le Sahara que les gens vont aller, mais vers le Sénégal. Abdoulaye Wade en a maintenant une claire conscience. Je lui disais cela en 1989, mais il avait refusé, parce qu’il voulait, en ce moment-là, que Ould Taya le soutienne pour renverser Abdou Diouf. Mais là, le bon sens lui a fait jouer et le talent de notre ministre des Affaires étrangères aussi. Nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde, politiquement, mais, incontestablement, Gadio a un talent et je le félicite.
Donc pour vous, la réussite de ces négociations, c’est Cheikh Tidiane Gadio et non Abdoulaye Wade ?
C’est davantage lui (Gadio). Wade s’est déjà embrouillé dans sa tête ; c’est Gadio sa lumière.
Malgré tout, Me Wade peine à dialoguer avec l’opposition de son pays...
Hier (Ndlr : Vendredi), vers 1 h du matin, alors que je dormais profondément, j’ai été appelé par un de vos confrères pour me dire qu’il a trouvé quelqu’un pour faire la médiation (…). Quelqu’un a été nommé officiellement par Wade pour faire la médiation entre le pouvoir et l’opposition. Je ne peux pas vous dire qui est cette personnalité, mais c’est quelqu’un de très proche de Wade, qui va commencer les consultations et explorer les voies et moyens d’un dialogue.
Peut-on s’attendre à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale ?
Nous n’en sommes pas encore là…
Mais vous êtes quand même disposé à dialoguer avec le pouvoir ?
Mais nous, au Front Siggil Senegaal, au lendemain des dernières élections présidentielles, qui ont été très scandaleuses, nous avions dit à Abdoulaye Wade : «Asseyons-nous, comme nous avions l’habitude de le faire avec Abdou Diouf ; asseyons-nous et voyons ce qui n’a pas marché; essayons d’y remédier pour que cela ne se répète pas la prochaine fois.» Mais la lettre qu’il nous avait envoyée est encore fraîche dans toutes les mémoires. C’étaient des injures de son ministre de l’Intérieur.
C’est déjà une très bonne chose que les élus de notre coalition se connaissent, qu’ils échangent. Dès le lendemain de notre éclatante victoire, il était important qu’une initiative de cette nature ait été prise pour éclairer la lanterne de nos élus sur les enjeux, leurs rôles et leurs responsabilités sur la décentralisation. Au niveau de nos élus, nous n’avons pas que des ignorants. Nous avons des hauts fonctionnaires, des universitaires, d’anciens députés, mais aussi des gens qui ont eu une connaissance de la gestion des Collectivités locales. Mais tous, ensemble, avec des spécialistes, nous voulons leur doter d’outils qui leur permettent de s’attaquer rapidement à l’essentiel dans la gouvernance locale. De ce point de vue, nous avons décidé de procéder à une rupture. Je sais bien que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais c’est notre volonté collective d’aller vers des gestions de rupture, des gestions compétentes, parce que justement les gens en ont reçu la formation et ne sont pas des gestionnaires aveugles qui ne savent pas la nature de la décentralisation et sa fonction.
Et pourtant certains disent aussi que c’est pour mieux les outiller même pour qu’ils puissent faire face à cette épée de Damoclès que constituent les Délégations spéciales....
C’est tout à fait cela. Maintenant nous avons des outils de défense institutionnels, de la démocratie et d’application des politiques que nous préconisons. C’est pourquoi, la formation est fondamentale. Vous savez dans quelles circonstances ma municipalité a été dissoute..., mais Ab-doulaye Wade est en train d’en payer le prix. La preuve, c’est qu’il ne veut pas aller à Kédougou.
Pourquoi ne veut-il pas aller à Kédougou ?
Les services de renseignement lui ont dit de ne pas mettre les pieds à Kédougou. La preuve : tous les résultats qui sont donnés au profit de la Coalition Sopi sont faux. A Sabodala, il a été reçu par des brassards rouges ; on a même attaché des banderoles sur les arbres, sur les cornes des vaches. Cela était la chose la plus humiliante pour lui et, à Kédougou, il a renoncé parce que les gens l’attendaient. Il n’a rien là-bas et ce sera plus difficile maintenant de se lever ainsi, de prendre des décrets pour dire : «Je dissous ceci ou cela parce que cela ne me plaît pas.» Nous allons leur dire qu’ils sont des administrateurs certes, mais c’est au nom de la démocratie qu’ils ont été élus et ils doivent travailler pour cette démocratie.
Wade a manifesté son désir de transférer la gestion des inondations aux Collectivités locales et, en même temps, d’introduire une loi pour la révision du code de l’Urbanisme. Qu’est-ce qui peut justifier une telle volonté ?
Rien du tout, sauf un reniement de son engagement du 3 avril dernier de respecter la volonté issue du suffrage universel ! Comme toujours, il n’a tiré aucune leçon des élections du 22 mars dernier. Il poursuit sa politique de gouverner le Sénégal comme un roi. Au mépris de la loi sur la décentralisation et des lois de la République sur les catastrophes, il veut décider de reporter sur les épaules des Collectivités locales qui ont été pillées. Il n’y a rien dans les caisses. Pour un budget de 12 mois, plus de 70% ont été dépensés et il veut encore reporter sur leurs épaules la gestion des inondations. Mais pourquoi quand Sopi était au pouvoir dans ces Collectivités locales, il n’avait pas pris une telle décision? C’est simplement parce qu’il espérait que nos élus seront impopulaires en moins de quatre mois et qu’ils allaient être chassés. Il veut, à travers cela, démontrer qu’à part lui, on ne peut rien faire au Sénégal.
Vous disiez que le Président Wade est dans une logique de désintégration du peuple sénégalais. Comment?
Depuis qu’il est au pouvoir, il n’a fait qu’une politique de division. Maintenant, il parle de la mise en place d’un syndicat des paysans ; mais, il oublie qu’il avait organisé un congrès pour créer, en lieu et place du Cncr, le syndicat des trois “P” (Ndlr : paysan-pasteur-pêcheur). Cette annonce a fait l’objet d’une grande cérémonie au Cices, mais cela a échoué lamentablement. Il revient maintenant à la charge, toujours pour lutter contre le Cncr ; il a même créé un ministre qui n’a existé nulle part dans le monde. Il s’agit du ministère de la syndicalisation des paysans ; c’est extraordinaire ! Nous n’avions que trois centrales syndicales au Sénégal, maintenant nous en avons près d’une vingtaine; tout cela c’est lui. C’est lui qui fiance ; c’est lui qui divise.
Quel intérêt a-t-il de vouloir diviser ?
Parce que la société doit être émasculée pour qu’elle obéisse à la lettre, à tout ce qu’il veut.
Revenons sur Kédougou. Vous disiez que le Président Wade est en train de payer la fraude des élections et le décret qui vous a destitué. Pensez-vous que les populations sont en phase avec ce que vous avancez ?
Moi, je n’étais pas candidat aux élections du 22 mars dernier, j’étais sur la liste du Conseil régional et je suis élu. Mais, le jour du scrutin, tous les bulletins de vote arrivent ; j’étais le premier à être dans le bureau, mais on me dit que les bulletins du Pds ne sont pas là. Comment pouvez-vous croire qu’il y ait une erreur de cette nature? Parce que la machine de fraudes était mise en place et ce retard participait justement de cette opération. A Kédougou, les bulletins sont arrivés tard et il était impossible de faire parvenir ces bulletins-là dans la majorité des bureaux de l’intérieur. Parce que, pour le faire, il fallait disposer de trois hélicoptères pour qu’au moins le temps soit respecté. Mais, il y a des bureaux qui ont été ouverts jusqu’au lendemain, lundi, à 11 h, ce qui les disqualifiait. Il y a des endroits où les bulletins ne sont pas arrivés; ils ont, quand même, dit qu’ils ont la victoire. Et à Kédougou, s’ils avaient gagné, pourquoi il (Wade) a eu peur d’y aller, il y a quelques jours?
On a pourtant avancé que ce sont les conditions météorologiques qui ne s’y prêtaient pas...
Mais quelles conditions météorologiques? Qu’est-ce qu’il y a à Kédougou pour empêcher les avions d’atterrir ? Ce jour-là, il n’y avait pas de tempête. Non, ce n’est pas vrai ! Il a été à Sabodala et il a vu l’hostilité manifeste des populations à son égard. Nous avions eu droit à plus d’une centaine d’éléments du Gmi (Groupement mobile d’intervention) dépêchés à Kédougou, avec une armada d’agents de renseignement. Ce sont tous ces éléments-là qui ont conclu qu’il ne fallait pas que Wade vienne, parce que justement, des évènements très graves allaient se produire. Comment des gens qui ont gagné aussi triomphalement peuvent, en l’espace de moins de trois mois, peuvent être l’objet d’une telle hostilité ? C’est parce que l’adhésion n’a jamais eu lieu.
Me Wade vient de réussir une prouesse en résolvant la crise mauritanienne et parvenant à faire reporter les élections présidentielles, alors qu’au Sénégal, son pays, il peine encore à rassembler le pouvoir et l’opposition ? Comment analysez-vous cela ?
Je me félicite de ce qui est arrivé en Mauritanie, parce que je suis objectif. Pour une fois, il (Wade) a fait œuvre utile. Quand on l’a mis à la tête de la délégation qui devait résoudre la crise ivoirienne, il a mis le feu. La paix en Mauritanie est vitale pour nous, parce que si la guerre civile commence là-bas, ce n’est pas dans le Sahara que les gens vont aller, mais vers le Sénégal. Abdoulaye Wade en a maintenant une claire conscience. Je lui disais cela en 1989, mais il avait refusé, parce qu’il voulait, en ce moment-là, que Ould Taya le soutienne pour renverser Abdou Diouf. Mais là, le bon sens lui a fait jouer et le talent de notre ministre des Affaires étrangères aussi. Nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde, politiquement, mais, incontestablement, Gadio a un talent et je le félicite.
Donc pour vous, la réussite de ces négociations, c’est Cheikh Tidiane Gadio et non Abdoulaye Wade ?
C’est davantage lui (Gadio). Wade s’est déjà embrouillé dans sa tête ; c’est Gadio sa lumière.
Malgré tout, Me Wade peine à dialoguer avec l’opposition de son pays...
Hier (Ndlr : Vendredi), vers 1 h du matin, alors que je dormais profondément, j’ai été appelé par un de vos confrères pour me dire qu’il a trouvé quelqu’un pour faire la médiation (…). Quelqu’un a été nommé officiellement par Wade pour faire la médiation entre le pouvoir et l’opposition. Je ne peux pas vous dire qui est cette personnalité, mais c’est quelqu’un de très proche de Wade, qui va commencer les consultations et explorer les voies et moyens d’un dialogue.
Peut-on s’attendre à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale ?
Nous n’en sommes pas encore là…
Mais vous êtes quand même disposé à dialoguer avec le pouvoir ?
Mais nous, au Front Siggil Senegaal, au lendemain des dernières élections présidentielles, qui ont été très scandaleuses, nous avions dit à Abdoulaye Wade : «Asseyons-nous, comme nous avions l’habitude de le faire avec Abdou Diouf ; asseyons-nous et voyons ce qui n’a pas marché; essayons d’y remédier pour que cela ne se répète pas la prochaine fois.» Mais la lettre qu’il nous avait envoyée est encore fraîche dans toutes les mémoires. C’étaient des injures de son ministre de l’Intérieur.