Selon L'As, confirmé par des sources sûres, Mimi Touré a supprimé l’indemnité de logement de 750.000 francs et la dotation de carburant de 400.000 francs par mois de Mambaye Niang, président du Conseil de surveillance de la Haute Autorité de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Cette mesure ressemble beaucoup plus à des représailles. En effet, il y a quelques mois le jeune leader apériste avait fait une sortie pour demander la suppression du poste de Premier ministre.
Il a même été suivi en cela il y a quelques jours par Moustapha Diakhaté, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar. En tout cas, avec cet acte Mimi transpose un différend politique dans la gestion des affaires du pays. En effet, la Haute autorité dépend de la Primature. Commentaire d’un apériste de lait : «en s’en prenant à Mambaye Niang, Mimi Touré défie indirectement le président de la République. Attaquer Mambaye Niang, c’est frapper dans le cercle immédiat du président de la République et elle en a conscience». De son côté, Mambaye Niang semble ne pas s’émouvoir du tout de cette mesure. Interrogé, il a ri aux éclats avant de dire : «je n’ai qu’un seul patron : le président de la République. Je ne suis pas du tout affecté. On a fait face à Karim Wade, alors tout puissant ministre d’Etat devant qui s’agenouillait tout le monde. C’était plus dur. Ce n’est donc pas cette affaire qui va m’ébranler»
L'As
Il a même été suivi en cela il y a quelques jours par Moustapha Diakhaté, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar. En tout cas, avec cet acte Mimi transpose un différend politique dans la gestion des affaires du pays. En effet, la Haute autorité dépend de la Primature. Commentaire d’un apériste de lait : «en s’en prenant à Mambaye Niang, Mimi Touré défie indirectement le président de la République. Attaquer Mambaye Niang, c’est frapper dans le cercle immédiat du président de la République et elle en a conscience». De son côté, Mambaye Niang semble ne pas s’émouvoir du tout de cette mesure. Interrogé, il a ri aux éclats avant de dire : «je n’ai qu’un seul patron : le président de la République. Je ne suis pas du tout affecté. On a fait face à Karim Wade, alors tout puissant ministre d’Etat devant qui s’agenouillait tout le monde. C’était plus dur. Ce n’est donc pas cette affaire qui va m’ébranler»
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