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Aminata Touré, une "Dame de fer" à la tête du gouvernement

Aminatou Touré, nommée dimanche Première ministre du Sénégal, s’affiche depuis son entrée au gouvernement en 2012 comme "la Dame de fer" de l'équipe.


Rédigé par leral.net le Dimanche 1 Septembre 2013 à 21:28 | | 3 commentaire(s)|

Aminata Touré, une "Dame de fer" à la tête du gouvernement
Mme Touré est connue comme une femme à poigne. Avant sa nomination au département de la Justice, en avril 2012, cette ancienne fonctionnaire des Nations unies, âgée de 50 ans, pouvait passer inaperçue...

Au ministère de la Justice, elle a administré de main de fer l'épineux dossier dit de la traque des biens mal acquis : une série d’enquêtes judiciaires pour lesquelles des proches de l'ex-président de la République, Abdoulaye Wade, se sont retrouvés en prison pour enrichissement illicite.

Mme Touré s'est aussi occupée d'autres dossiers épineux qui ont abouti par exemple à l’emprisonnement du marabout Cheikh Béthio Thioune pour plusieurs délits, dont celui de complicité de meurtre.

"Mimi" - comme elle est surnommée - est une militante de longue date des droits de l’homme, dont les convictions et l’expérience du terrain n'ont pas été pas de trop pour mener à terme le chantier complexe de la Justice.

Proche du quatrième président sénégalais, dont elle dirigeait le cabinet avant son élection à la présidence de la République, Aminata Touré avait reçu de Macky Sall carte blanche pour parachever les réformes prévues de longue date dans le secteur de la justice.

Mme Touré a dirigé le département droits humains du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) basé à New York (Etats-Unis). A la Primature, elle est tout indiquée pour donner tout son relief à cette imbrication nouvelle commandée par la nécessaire convergence entre les réponses aux aspirations démocratiques essentielles et la nécessité d’une effective réalisation des droits économiques et sociaux.

La nouvelle Première ministre peut se prévaloir par-dessus tout d’un militantisme précoce dans les mouvements de masse. Ce qui a forgé son aspiration pour l’équité et une plus grande justice sociale.

Brillante depuis le bas âge, cette fille d’un médecin a très tôt milité dans les mouvements de masse. Ce qui ne l’a pas empêchée, en terminale déjà, d’être lauréate du Concours général sénégalais en économie. La même année, en 1981, elle décroche son baccalauréat série D, avant de poursuivre ses études en France.

Militante de la Ligue communiste des travailleurs (LCT), devenue plus tard Mouvement pour le socialisme et l'unité (MSU), elle a dirigé en 1993 la campagne électorale de Landing Savané, devenant ainsi la première femme à exercer cette fonction dans l’histoire politique du Sénégal.

Ancienne cadre de la défunte Sotrac (transport), elle a travaillé à l’Association pour le bien-être familial (ASBEF), une expérience qui ajoute une dose de féminisme à une carrière et un cursus remarquables à bien des égards.

Mme Touré a ainsi contribué grandement à la promotion de la planification familiale et à la santé de la reproduction. Une expertise qui l’a guidée dans sa carrière de fonctionnaire des Nations unies.

Une seule conviction chez Aminata Touré, mais une conviction fondamentale. "La politique ne doit pas être une spécialité. Elle ne doit pas être un métier, mais une volonté de changer les choses", ne cesse-t-elle de répéter.

Elle vivait au New Jersey avec sa famille (mari et enfants), avant d’intégrer l’équipe de Macky Sall qu’elle a aidé à confectionner le programme "Yoonu Yokkuté" (le chemin de l'émergence). Elle est militante de l'Alliance pour la République (APR), qui dirige la mouvance présidentielle actuelle.

"J’accepte ce poste avec beaucoup d’humilité, en me promettant de renouveler mon engagement et de marquer justement ce nouveau défi, sous le sceau de l’accélération des actions entreprises depuis l’année dernière", a-t-elle dit à des journalistes, au palais de la République.

"C’est aussi l’occasion pour moi de saluer mon préprocesseur (Abdoul Mbaye) et de lui rendre hommage pour le très bon travail qu’il a accompli jusqu’ici", a-t-elle ajouté, peu après sa nomination à la tête du gouvernement.

Elle a encore dit : "Je prends le bâton pour continuer cette course. C’est une course pour le développement et l’amélioration des conditions d’existence de nos concitoyens. Cette mission s’accomplit dans un contexte international qui n’est pas facile, un contexte international marqué par la crise."

Aussi a-t-elle promis d'exercer sa mission "dans la dignité, dans le travail surtout, et dans l’abnégation."

APS



1.Posté par Nafi le 01/09/2013 23:47 (depuis mobile) | Alerter
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Ke dieu vs zacompagn dan vo projets mme le ministre on vd kiffe graaaaveu!!!

2.Posté par BD le 02/09/2013 10:06 | Alerter
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Contribution : INELIGIBILITE

Condamner à des peines d’inéligibilité des personnes reconnues coupables de détournement de derniers publics tombe sous le sens. C’est pourquoi toutes les démocraties dignes de ce nom le font.
En France les exemples sont légion et des figures emblématiques de la vie politique, aussi bien à droite qu’à gauche ont été condamnées à des peines d’inéligibilité.
Ancien Premier ministre, Alain Juppé a payé le prix fort et s’est exilé au Canada un moment, avant de revenir et se faire réélire brillamment à la mairie de Bordeaux. A gauche, Henri Emmanuelli, ancien Premier secrétaire du PS avait écopé de deux ans. La liste exhaustive pourrait être dressée, mais cela n’a que très peu d’intérêt pour notre propos.
Celui-ci est simple : peut-on laisser quelqu’un s’enrichir sur le dos du peuple et utiliser cette fortune pour se faire élire ou réélire ? Peut- on admettre, dans nos pays en proie à la misère, où l’immense majorité n’a ni le minimum en termes d’accès aux soins de santé primaire, ni à l’éducation de base et encore moins à l’autosuffisance alimentaire qu’une poignée de gens profitent de leur position temporaire dans le service public pour s’accaparer des maigres deniers publics ?
Si la réponse à ces deux questions est à l’évidence négative ; alors on comprend non seulement que l’Etat doit combattre le détournement de deniers publics avec acharnement. Mais qu’il doit aussi faire punir ses auteurs avec une extrême sévérité et prendre les mesures conservatoires qui permettent d’écarter de tels félons de la gestion des biens publics.
Evidemment la Justice n’est pas la Morale encore moins la Religion. C’est pourquoi les condamnations laissent toujours la porte ouverte à la responsabilité de s’amender. Sauf, bien sûr, lorsqu’il s’agit de la peine capitale qui, heureusement, n’a plus cours au Sénégal.


L’inéligibilité ne peut donc être que temporaire dans le cas qui nous préoccupe. Alors pourquoi ce projet de loi de réforme du code pénal fait-il pousser des cris d’orfraie dans le camp des « des ex-alter noceurs » ? Entrevoient-ils leurs plans machiavéliques d’utiliser les fortunes pillées pour conquérir le pouvoir à nouveau tomber à l’eau ?
On peut le croire. En tout cas le ministre de la justice est en train de faire un excellent travail avec rigueur et détermination. Elle a bien compris que la rupture attendue passe par une réforme audacieuse de la justice pour qu’elle soit libérée des pesanteurs qui l’empêchent de jouer le rôle éminent qui est le sien dans la construction en continu de notre démocratie.
Voilà un thème mobilisateur pour tous ceux qui soutiennent le Président Macky SALL et qui ont œuvré pour son élection. A l’évidence Macy a fait le bon choix avec Mimi TOURE. Sa fermeté qui est en train de payer dans la traque des biens mal acquis doit être saluée. L e Gouvernement est allé trop, loin pour n’envisager aucune autre alternative que celle de remettre entre les mains de la justice toutes les personnes sur lesquelles pèsent de fortes présomptions d’enrichissement illicite. Ensuite, c’est la justice, en toute indépendance qui tranchera.
Du reste pour la réforme du code pénal, il appartiendra à l’Assemblée Nationale de décider, en dernière instance. En vérité si des peines d’inéligibilité n’étaient pas prononcées ; ceux qui ont volé le peuple blanchiraient leur argent sale à travers les élections. Et se pavaneraient comme s’ils étaient des bienfaiteurs ; alors qu’ils ne sont que des pilleurs sans foi ni loi.
Comment voler des milliards à des personnes aussi pauvres ? Comment se vautrer dans l’opulence alors que les GORGORLOU ne trouvent même plus le diable pour lui tirer la queue ? A ces deux questions il n’y a pas de réponse logique et rationnelle. Il y a une réponse irrationnelle, celle de l’égoïsme criminel et de la boulimie névrotique.

Mouhamadou. M. DIA
Prof de philo-Journaliste

3.Posté par FAYESALL le 02/09/2013 11:00 | Alerter
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UNE DOFF (FOLLE) DE FER A LA PRIMATURE OUI !

MALHEUREUSEMENT ELLE EST PLUS ZELEE QU'INTELLIGENTE.

MAITRE EL HADJI DIOUF A RAISON

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