Les jeunes garçons qui acceptent de telles liaisons sont désignées sous le vocable gigolo. De l’avis de beaucoup, le phénomène de gigolos est une pratique importée de l’Occident. Une idée qu’il ne faut pas totalement rejeter. Car le constat montre à suffisance que la plupart des femmes qui s’adonnent à cette pratique sont des divorcées, des célibataires endurcies ou des veuves ayant une fois séjourné en Occident.
Seules dans leurs grandes maisons, ces femmes cherchent de la compagnie. Les jeunes sont les mieux indiqués pour combler le vide sentimental. Dans les pays occidentaux, la pratique ne gène plus. Mariées, divorcées, veuves, les femmes d’un certain âge ne sont pas gênées de draguer les garçons souvent plus jeunes que leurs propres fils. Là-bas, à chacun sa vie et à chacun son problème. D’ailleurs certains de nos frères immigrés ont trouvé dans cette pratique un créneau porteur.
Aliou Sylla est un jeune Malien qui a séjourné en France pendant 10 ans. Selon lui, il existe maintenant des codes sur Internet, dans les journaux gratuits, dans les petites annonces où des couples pervers recherchent un ou plusieurs jeunes Africains pour se payer leurs services. Dans cette relation, se développe un rapport de maître à esclave. «Le mari dit quoi faire, comment faire, donne des ordres.
L’homme est donc devenu une machine, raconte le jeune homme. Les gigolos africains sont nombreux en France dans les milieux bourgeois où les femmes aisées recherchent les «petits noirs». «D’ailleurs, ce système connaît un tel succès que les tarifs sont en nette augmentation. La passe est à 100 euros. Mais le prix devient très intéressant s’il s’agit de voyager. Là, le jeune peut recevoir plus de 1000 euros. Beaucoup de jeunes africains ont recours à ce système, car selon eux, ils font une bonne affaire», témoigne Sylla.
Avoir de la classe. Pour revenir dans notre pays, n’est pas gigolo qui veut. Le choix est porté sur les beaux garçons qui sont parfois des étudiants, des jeunes diplômés sans emplois et fréquentent surtout les coins branchés de la capitale.
Les heureux élus ne s'affichent pas gigolos. Certains ne reconnaissent même pas ce statut. En général, ils considèrent que leurs amantes leur offrent des cadeaux le plus normalement du monde.
David 28 ans est vraiment très mignon. Beau garçon au regard angélique, il est étudiant dans une université de la place. David sort avec des femmes plus âgées et explique que ce sont elles qui le draguent. «Elles m’entretiennent, je leur donne l'amour dont elles ont besoin", avoue-t-il.
Quant à Hamed, âgé de 34 ans, il est sans emploi et se fait entretenir par des femmes plus âgées depuis 4 ans. «Un jour, j'ai rencontré une femme de 56 ans dans une boîte de nuit. Après la soirée, elle m'emmena chez elle. Au départ, je n’avais pas la volonté de profiter, mais c’est elle qui a instauré ce système. Je devais revoir mon style vestimentaire pour m’accorder avec elle. Elle fréquentait des endroits chics et je devais apprendre les bonnes manières», explique Hamed qui vit aujourd'hui aux dépens de son amante. Sa loyauté et sa bonne disponibilité lui ont valu une récompense particulière. Sa maîtresse lui a offert à l’occasion de son anniversaire une Mercedes CDI.
«Ce n’est pas facile de jouer le rôle de gigolo», témoigne Abdou, gérant d'une boîte de nuit de la place. Pour lui, il faut être agréable physiquement, avoir de la classe et surtout de la chance pour croiser des femmes riches et généreuses. Un vrai gigolo, selon Abdou, doit avoir des connaissances amples sur les femmes. «Peser ses gestes, paraître parfois jaloux, être très attentionné, faire des câlins», enseigne Abdou.
En devenant gigolos, les jeunes garçons trouvent ainsi le moyen d'échapper à la misère. Ils le font sans état dame avec un sens aigu de leurs intérêts. Ils réalisent ainsi leurs rêves de bien s'habiller, de s’amuser, d’épater les autres. Même s'ils courent le risque de tomber dans le piège de la dépendance. «Je fais cela pour l'argent", affirme un jeune sportif de 29 ans qui est entretenu par une femme d’affaire de 53 ans.
«Au début, je ne savais pas comment je devais me comporter avec elle. Mais très vite, ma maîtresse m’a appris beaucoup de choses, témoigne le jeune homme. Aujourd’hui, j’ai un portable de la nouvelle génération, de l’argent de poche et une RAV4. Je ne me plais pas du tout dans cette situation. Mais elle me permet de contribuer aux dépenses de ma famille.»
Salif s'est fait une spécialité : consoler les femmes mariées délaissées par leurs époux. « L’avantage c’est que je n’ai pas besoin de sortir ou de m’afficher avec elles. Puisqu’elles doivent rester discrètes. On se retrouve dans les chambres d’hôtel. Je fais et je prends mon argent. Sans commentaire», témoigne le jeune Salif.
A.S. est l'une des rares dames qui a accepté de se prêter à nos questions. L'entretien s'est déroulé pendant que son gigolo était assis à ses côtés. «Si on aime quelque chose, il faut mettre le prix pour l’avoir. Toi-même, admire ce beau garçon, lança A.S., très fière de sa conquête. J'ai séjourné pendant 24 ans en Europe.
Là-bas, il n'y a pas de complexe comme ici où les gens se mêlent trop de la vie des autres», soutient A.S. qui révèle que beaucoup de femmes commerçantes entretiennent les jeunes hommes. À la question de savoir si elle est comblée dans cette vie. A.S. répond sans état dame : "Il me donne ce dont j'ai besoin et je lui donne ce dont il a besoin", conclut notre interlocutrice.
Si l'on peut trouver ce comportement condamnable de la part de femmes responsables appelées à donner l'exemple, les jeunes garçons ne sont pas non plus exempts de reproche. Loin s'en faut.
source: maliweb
Seules dans leurs grandes maisons, ces femmes cherchent de la compagnie. Les jeunes sont les mieux indiqués pour combler le vide sentimental. Dans les pays occidentaux, la pratique ne gène plus. Mariées, divorcées, veuves, les femmes d’un certain âge ne sont pas gênées de draguer les garçons souvent plus jeunes que leurs propres fils. Là-bas, à chacun sa vie et à chacun son problème. D’ailleurs certains de nos frères immigrés ont trouvé dans cette pratique un créneau porteur.
Aliou Sylla est un jeune Malien qui a séjourné en France pendant 10 ans. Selon lui, il existe maintenant des codes sur Internet, dans les journaux gratuits, dans les petites annonces où des couples pervers recherchent un ou plusieurs jeunes Africains pour se payer leurs services. Dans cette relation, se développe un rapport de maître à esclave. «Le mari dit quoi faire, comment faire, donne des ordres.
L’homme est donc devenu une machine, raconte le jeune homme. Les gigolos africains sont nombreux en France dans les milieux bourgeois où les femmes aisées recherchent les «petits noirs». «D’ailleurs, ce système connaît un tel succès que les tarifs sont en nette augmentation. La passe est à 100 euros. Mais le prix devient très intéressant s’il s’agit de voyager. Là, le jeune peut recevoir plus de 1000 euros. Beaucoup de jeunes africains ont recours à ce système, car selon eux, ils font une bonne affaire», témoigne Sylla.
Avoir de la classe. Pour revenir dans notre pays, n’est pas gigolo qui veut. Le choix est porté sur les beaux garçons qui sont parfois des étudiants, des jeunes diplômés sans emplois et fréquentent surtout les coins branchés de la capitale.
Les heureux élus ne s'affichent pas gigolos. Certains ne reconnaissent même pas ce statut. En général, ils considèrent que leurs amantes leur offrent des cadeaux le plus normalement du monde.
David 28 ans est vraiment très mignon. Beau garçon au regard angélique, il est étudiant dans une université de la place. David sort avec des femmes plus âgées et explique que ce sont elles qui le draguent. «Elles m’entretiennent, je leur donne l'amour dont elles ont besoin", avoue-t-il.
Quant à Hamed, âgé de 34 ans, il est sans emploi et se fait entretenir par des femmes plus âgées depuis 4 ans. «Un jour, j'ai rencontré une femme de 56 ans dans une boîte de nuit. Après la soirée, elle m'emmena chez elle. Au départ, je n’avais pas la volonté de profiter, mais c’est elle qui a instauré ce système. Je devais revoir mon style vestimentaire pour m’accorder avec elle. Elle fréquentait des endroits chics et je devais apprendre les bonnes manières», explique Hamed qui vit aujourd'hui aux dépens de son amante. Sa loyauté et sa bonne disponibilité lui ont valu une récompense particulière. Sa maîtresse lui a offert à l’occasion de son anniversaire une Mercedes CDI.
«Ce n’est pas facile de jouer le rôle de gigolo», témoigne Abdou, gérant d'une boîte de nuit de la place. Pour lui, il faut être agréable physiquement, avoir de la classe et surtout de la chance pour croiser des femmes riches et généreuses. Un vrai gigolo, selon Abdou, doit avoir des connaissances amples sur les femmes. «Peser ses gestes, paraître parfois jaloux, être très attentionné, faire des câlins», enseigne Abdou.
En devenant gigolos, les jeunes garçons trouvent ainsi le moyen d'échapper à la misère. Ils le font sans état dame avec un sens aigu de leurs intérêts. Ils réalisent ainsi leurs rêves de bien s'habiller, de s’amuser, d’épater les autres. Même s'ils courent le risque de tomber dans le piège de la dépendance. «Je fais cela pour l'argent", affirme un jeune sportif de 29 ans qui est entretenu par une femme d’affaire de 53 ans.
«Au début, je ne savais pas comment je devais me comporter avec elle. Mais très vite, ma maîtresse m’a appris beaucoup de choses, témoigne le jeune homme. Aujourd’hui, j’ai un portable de la nouvelle génération, de l’argent de poche et une RAV4. Je ne me plais pas du tout dans cette situation. Mais elle me permet de contribuer aux dépenses de ma famille.»
Salif s'est fait une spécialité : consoler les femmes mariées délaissées par leurs époux. « L’avantage c’est que je n’ai pas besoin de sortir ou de m’afficher avec elles. Puisqu’elles doivent rester discrètes. On se retrouve dans les chambres d’hôtel. Je fais et je prends mon argent. Sans commentaire», témoigne le jeune Salif.
A.S. est l'une des rares dames qui a accepté de se prêter à nos questions. L'entretien s'est déroulé pendant que son gigolo était assis à ses côtés. «Si on aime quelque chose, il faut mettre le prix pour l’avoir. Toi-même, admire ce beau garçon, lança A.S., très fière de sa conquête. J'ai séjourné pendant 24 ans en Europe.
Là-bas, il n'y a pas de complexe comme ici où les gens se mêlent trop de la vie des autres», soutient A.S. qui révèle que beaucoup de femmes commerçantes entretiennent les jeunes hommes. À la question de savoir si elle est comblée dans cette vie. A.S. répond sans état dame : "Il me donne ce dont j'ai besoin et je lui donne ce dont il a besoin", conclut notre interlocutrice.
Si l'on peut trouver ce comportement condamnable de la part de femmes responsables appelées à donner l'exemple, les jeunes garçons ne sont pas non plus exempts de reproche. Loin s'en faut.
source: maliweb