Début septembre dernier, le président de l’Anoci, Karim Wade, accordait aux travailleurs de la structure un congés payé de … deux mois. Une première au Sénégal, où l’employé ne se repose dans l’année que trente jours. Lesdits congés expireront le 31 octobre courant. Mais, le personnel de l’Anoci est dans l’expectative : il se susurre que ç’en est fini des contrats. Des employés de Karim sont même à la recherche du travail. C’est tout un régiment, pour qui se souvient de la fourmilière qu’était l’immeuble Tamaro, qui abrite le siège de l’Anoci. Finis les contrats, car le directeur exécutif de l’Ancoci, Abdoulaye Baldé, est de venu ministre d’État, ministre de la Défense et des Forces armées. Peut-il cumuler cette charge avec sa fonction sous Karim et ses responsabilités en tant que maire de Ziguinchor, une commune secouée par les affrontements entre militaires sénégalais et rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) ?
Baldé n’est pas Hercule. Il faut s’appeler Karim Wade pour mettre des employés dans la rue, en violation flagrante du Code du travail. Quel syndicaliste, avocat ou personnalité osera prendre la défense du personnel, sciemment éparpillé dans la nature ? Ils sont nombreux à craindre plus le courroux de Karim, que celui de son père, le président Abdoulaye Wade. Si les employés de l’Anoci se demandent désormais à quel saint se vouer, ce n’est pas le cas du propriétaire de l’immeuble Tamaro. Et pour cause : chaque mois elle rentre dans ses fonds. Karim est très attaché au bâtiment. C’est sa défunte épouse qui avait décoré les locaux de l’agence. Comme pour dire, en conséquence, qu’il ne quittera pour rien au monde les lieux, Karim y a transféré les bureaux du super ministère qui lui a été confié : Coopération internationale, aménagement du territoire, transports aériens et infrastructures. Que c’est colossal ! Le court-circuit qui a failli incendier l’immeuble va-t-il pousser Karim à transférer ailleurs son département ? En tout cas ce jour de panique, il n’était dans les locaux qu’avec une dizaine de personnes. Des employés de son ministère ? Tout porte à le croire, parce que l’Anoci semble relever du passé. Un enterrement s’annonce quand même. C’est le ministère de la Fonction publique et de l’Emploi qui est interpellé, avec son collègue de la Justice. Oseront-ils lever le plus petit doigt ? Les Sénégalais attendent de voir !
Baldé n’est pas Hercule. Il faut s’appeler Karim Wade pour mettre des employés dans la rue, en violation flagrante du Code du travail. Quel syndicaliste, avocat ou personnalité osera prendre la défense du personnel, sciemment éparpillé dans la nature ? Ils sont nombreux à craindre plus le courroux de Karim, que celui de son père, le président Abdoulaye Wade. Si les employés de l’Anoci se demandent désormais à quel saint se vouer, ce n’est pas le cas du propriétaire de l’immeuble Tamaro. Et pour cause : chaque mois elle rentre dans ses fonds. Karim est très attaché au bâtiment. C’est sa défunte épouse qui avait décoré les locaux de l’agence. Comme pour dire, en conséquence, qu’il ne quittera pour rien au monde les lieux, Karim y a transféré les bureaux du super ministère qui lui a été confié : Coopération internationale, aménagement du territoire, transports aériens et infrastructures. Que c’est colossal ! Le court-circuit qui a failli incendier l’immeuble va-t-il pousser Karim à transférer ailleurs son département ? En tout cas ce jour de panique, il n’était dans les locaux qu’avec une dizaine de personnes. Des employés de son ministère ? Tout porte à le croire, parce que l’Anoci semble relever du passé. Un enterrement s’annonce quand même. C’est le ministère de la Fonction publique et de l’Emploi qui est interpellé, avec son collègue de la Justice. Oseront-ils lever le plus petit doigt ? Les Sénégalais attendent de voir !