Ce qui leur confère une carnation aux nuances les plus sombres (ou les moins claires). Pour lui, pendant des millénaires, il n’y a eu d'hommes sur terre que des « Nègres », nulle part ailleurs dans le monde qu'en Afrique, où les plus anciens ossements d'hommes « modernes » découverts, ont plus de 150 000 ans ; tandis qu'ailleurs, les plus vieux fossiles humains (ex. Proche-Orient) ont environ 100 000 ans.
L'origine africaine de l'ensemble de l'humanité fait l'unanimité au sein de la communauté scientifique. Si l'Afrique est le « berceau de l'humanité », alors, selon le professeur Cheikh Anta Diop, les plus anciens phénomènes civilisationnels ont dû nécessairement avoir eu lieu sur ce continent.
Selon Cheikh A. Diop, l'Homo sapiens aurait suivi, dans les premiers temps, la disponibilité naturelle des ressources alimentaires (animales et végétales) au gré des conjonctures climatiques ; en empruntant toujours les voies naturelles de sortie de l'Afrique (Sicile, Italie du Sud, isthme de Suez, détroit de Gibraltar). Selon le site internet Hominides.com, les catalyseurs culturels de cette migration consisteraient dans la maîtrise du feu, permettant de vivre dans des contrées tempérées, et, selon le chercheur, l'invention de la navigation, permettant de traverser de vastes étendues aquatiques.
L'égyptologie « afrocentrée » est un domaine de recherche initié par Cheikh Anta Diop, où l'on étudie la civilisation de l'Égypte ancienne, en partant du postulat qu'elle est une civilisation négro-africaine. En effet, selon ce dernier, la civilisation égyptienne serait une civilisation « nègre » et constituerait le berceau des cultures africaines subsahariennes. Diop argumente le bien-fondé de sa position essentiellement par une série de considérations relatives à des analogies qu'il établit entre des cultures subsahariennes et celle de l’Égypte antique, en termes de couleur de peau, de religion, de proximité linguistique, de système matrimonial, d'organisation sociale, etc. Pour lui, les populations africaines subsahariennes auraient comme ancêtres directs, les anciens Égyptiens, dont une partie aurait migré vers l'Afrique de l'Ouest, notamment.
Diop rapporte que selon Hérodote, Aristote, Strabon et Diodore de Sicile, les Égyptiens avaient la peau « noire et les cheveux crépus ». La citation précise tirée du Livre II, de l'Histoire d'Hérodote, est la suivante : « Quoi qu'il en soit, il paraît que les Colchidiens sont Égyptiens d'origine, et je l'avais présumé, avant que d'en avoir entendu parler à d'autres ; mais, comme j'étais curieux de m'en instruire, j'interrogeai ces deux peuples : les Colchidiens se ressouvenaient beaucoup mieux des Égyptiens, que ceux-ci ne se ressouvenaient des Colchidiens. Les Égyptiens pensent que ces peuples sont des descendants d'une partie des troupes de Sésostris. Je le conjecturai aussi sur deux indices : le premier, c'est qu'ils ont la peau brune et qu'ils ont les cheveux crépus, preuve assez équivoque, puisqu'ils ont cela de commun avec d'autres peuples ; le second, et le principal, c'est que les Colchidiens, les Égyptiens et les Éthiopiens, sont les seuls hommes qui se fassent circoncire de temps immémorial ».
Il signale également l'opinion du comte de Volney, pour qui : « i[[les Coptes] ont le visage bouffi, l'œil gonflé, le nez écrasé, la lèvre grosse ; en un mot, un vrai visage de Mulâtre. J'étais [c'est évidemment Volney qui parle à la 1ère personne] tenté de l'attribuer au climat, lorsque ayant été visiter le Sphinx, son aspect me donna le mot de l'énigme.
En voyant cette tête caractérisée Nègre dans tous ses traits [il s'agit bien sûr de la tête du Sphinx, tête qui est à l'effigie d'un pharaon de l'Ancien Empire], je me rappelai ce passage remarquable d'Hérodote, où il dit : Pour moi, j'estime que les Colches sont une colonie des Égyptiens, parce que, comme eux, ils ont la peau noire et les cheveux crépus : c'est-à-dire que les anciens Égyptiens étaient de vrais Nègres, de l'espèce de tous les naturels d'Afrique ; et dès lors, on explique comment leur sang, allié depuis plusieurs siècles à celui des Romains et des Grecs, a dû perdre l'intensité de sa première couleur, en conservant cependant l'empreinte de son moule originel. ]i»
D'autres auteurs, comme Mubabinge Bilolo, reprendront et développeront cet argument.
L'origine africaine de l'ensemble de l'humanité fait l'unanimité au sein de la communauté scientifique. Si l'Afrique est le « berceau de l'humanité », alors, selon le professeur Cheikh Anta Diop, les plus anciens phénomènes civilisationnels ont dû nécessairement avoir eu lieu sur ce continent.
Selon Cheikh A. Diop, l'Homo sapiens aurait suivi, dans les premiers temps, la disponibilité naturelle des ressources alimentaires (animales et végétales) au gré des conjonctures climatiques ; en empruntant toujours les voies naturelles de sortie de l'Afrique (Sicile, Italie du Sud, isthme de Suez, détroit de Gibraltar). Selon le site internet Hominides.com, les catalyseurs culturels de cette migration consisteraient dans la maîtrise du feu, permettant de vivre dans des contrées tempérées, et, selon le chercheur, l'invention de la navigation, permettant de traverser de vastes étendues aquatiques.
L'égyptologie « afrocentrée » est un domaine de recherche initié par Cheikh Anta Diop, où l'on étudie la civilisation de l'Égypte ancienne, en partant du postulat qu'elle est une civilisation négro-africaine. En effet, selon ce dernier, la civilisation égyptienne serait une civilisation « nègre » et constituerait le berceau des cultures africaines subsahariennes. Diop argumente le bien-fondé de sa position essentiellement par une série de considérations relatives à des analogies qu'il établit entre des cultures subsahariennes et celle de l’Égypte antique, en termes de couleur de peau, de religion, de proximité linguistique, de système matrimonial, d'organisation sociale, etc. Pour lui, les populations africaines subsahariennes auraient comme ancêtres directs, les anciens Égyptiens, dont une partie aurait migré vers l'Afrique de l'Ouest, notamment.
Diop rapporte que selon Hérodote, Aristote, Strabon et Diodore de Sicile, les Égyptiens avaient la peau « noire et les cheveux crépus ». La citation précise tirée du Livre II, de l'Histoire d'Hérodote, est la suivante : « Quoi qu'il en soit, il paraît que les Colchidiens sont Égyptiens d'origine, et je l'avais présumé, avant que d'en avoir entendu parler à d'autres ; mais, comme j'étais curieux de m'en instruire, j'interrogeai ces deux peuples : les Colchidiens se ressouvenaient beaucoup mieux des Égyptiens, que ceux-ci ne se ressouvenaient des Colchidiens. Les Égyptiens pensent que ces peuples sont des descendants d'une partie des troupes de Sésostris. Je le conjecturai aussi sur deux indices : le premier, c'est qu'ils ont la peau brune et qu'ils ont les cheveux crépus, preuve assez équivoque, puisqu'ils ont cela de commun avec d'autres peuples ; le second, et le principal, c'est que les Colchidiens, les Égyptiens et les Éthiopiens, sont les seuls hommes qui se fassent circoncire de temps immémorial ».
Il signale également l'opinion du comte de Volney, pour qui : « i[[les Coptes] ont le visage bouffi, l'œil gonflé, le nez écrasé, la lèvre grosse ; en un mot, un vrai visage de Mulâtre. J'étais [c'est évidemment Volney qui parle à la 1ère personne] tenté de l'attribuer au climat, lorsque ayant été visiter le Sphinx, son aspect me donna le mot de l'énigme.
En voyant cette tête caractérisée Nègre dans tous ses traits [il s'agit bien sûr de la tête du Sphinx, tête qui est à l'effigie d'un pharaon de l'Ancien Empire], je me rappelai ce passage remarquable d'Hérodote, où il dit : Pour moi, j'estime que les Colches sont une colonie des Égyptiens, parce que, comme eux, ils ont la peau noire et les cheveux crépus : c'est-à-dire que les anciens Égyptiens étaient de vrais Nègres, de l'espèce de tous les naturels d'Afrique ; et dès lors, on explique comment leur sang, allié depuis plusieurs siècles à celui des Romains et des Grecs, a dû perdre l'intensité de sa première couleur, en conservant cependant l'empreinte de son moule originel. ]i»
D'autres auteurs, comme Mubabinge Bilolo, reprendront et développeront cet argument.