"Je suis au courant des coupures d'électricité ici au Sénégal", a déclaré Mme Pillay à la presse après la signature avec le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Madické Niang, d'un contrat confirmant l'installation à Dakar du bureau régional de ses services pour l'Afrique de l'Ouest.
"Je ne sais pas à quelles difficultés particulières le gouvernement et sa compagnie d'électricité, la Sénélec, sont confrontés dans la fourniture de l'électricité, mais je souligne ici que l'approvisionnement en électricité est un droit humain, particulièrement pour les communautés vulnérables, et j'espère que quelque chose sera fait pour améliorer la situation", a-t-elle ajouté.
Le Sénégal est en proie à des coupures d'électricité, qui peuvent parfois durer huit à douze heures d'affilée et sont officiellement dues aux difficultés financières de la Sénélec pour s'approvisionner en carburant et entretenir un matériel souvent vétuste.
Face à ces "délestages", Dakar et ses banlieues - environ 2,5 millions d'habitants - connaissent régulièrement des manifestations spontanées de protestation.
Navi Pillay a par ailleurs demandé aux autorités de respecter "le droit à la liberté de rassemblement", alors que plusieurs marches prévues par l'opposition ont été récemment interdites au Sénégal. "Le ministre nous a parlé de la tolérance ici" et "je voudrais souligner aussi le droit de la liberté de rassemblement pour protester", a-t-elle estimé.
"La liberté de manifester a été inscrite dans notre Constitution par le président de la République" Abdoulaye Wade, au pouvoir depuis 2000, "et tant que cette liberté de manifester s'exprime dans le cadre du respect des lois du pays, elle ne trouvera aucune entrave, je vous en donne la garantie" lui a répondu M. Niang.
"Je ne sais pas à quelles difficultés particulières le gouvernement et sa compagnie d'électricité, la Sénélec, sont confrontés dans la fourniture de l'électricité, mais je souligne ici que l'approvisionnement en électricité est un droit humain, particulièrement pour les communautés vulnérables, et j'espère que quelque chose sera fait pour améliorer la situation", a-t-elle ajouté.
Le Sénégal est en proie à des coupures d'électricité, qui peuvent parfois durer huit à douze heures d'affilée et sont officiellement dues aux difficultés financières de la Sénélec pour s'approvisionner en carburant et entretenir un matériel souvent vétuste.
Face à ces "délestages", Dakar et ses banlieues - environ 2,5 millions d'habitants - connaissent régulièrement des manifestations spontanées de protestation.
Navi Pillay a par ailleurs demandé aux autorités de respecter "le droit à la liberté de rassemblement", alors que plusieurs marches prévues par l'opposition ont été récemment interdites au Sénégal. "Le ministre nous a parlé de la tolérance ici" et "je voudrais souligner aussi le droit de la liberté de rassemblement pour protester", a-t-elle estimé.
"La liberté de manifester a été inscrite dans notre Constitution par le président de la République" Abdoulaye Wade, au pouvoir depuis 2000, "et tant que cette liberté de manifester s'exprime dans le cadre du respect des lois du pays, elle ne trouvera aucune entrave, je vous en donne la garantie" lui a répondu M. Niang.