Cheikh Oumar Ciryl Touré plus connu sous le sobriquet de Thiaat (Benjamin en wolof) recouvre la liberté. Le rappeur avait été interpelé par la Dicau quartier général du mouvement Y’en a marre sis à l’Unité 16 des Parcelles Assainies suite aux propos jugés discourtois prononcés à l’encontre du Chef de l’Etat lors du rassemblement du mouvement du 23 juin à la Place de l’Obélisque. Le rappeur, faisant allusion au « wax waxeet » (se dédire), laissait entendre qu’il n’est pas question qu’un vieux de 90 ans prompt à mentir prenne les commandes de notre pays. Conduit à la Brigade des affaires générales de la Division des investigations criminelles le même jour, le rappeur a été placé en garde à vue et passe sa première nuit au commissariat central.
Face aux enquêteurs, le porte-parole du mouvement de Y’en a marre a nié avoir fait allusion au président de la République tout en interpellant les limiers sur le nombre de personnes du troisième âge qui avaient la même longévité que Wade.
Son interpellation a suscité des réactions des partis politiques, des organisations de la société civile dont Amnesty International qui a sorti un communiqué pour faire de Thiaat un prisonnier politique si toutefois s’il venait à être inculpé. A cela, s’ajoutent les mobilisations de jeunes du pays qui se sont levées pour dénoncer l’arrestation du rappeur. Des pressions qui ont eu raison de l’entêtement d’Ousmane Ngom qui apparemment était seul dans ce combat puisque selon le quotidien Enquête le Pv d’audition devant conduire à un déferrement du rappeur envoyé au parquet n’a pas été refusé par celui-ci. En effet, Thiaat, le rebelle retrouve les siens.
Face aux enquêteurs, le porte-parole du mouvement de Y’en a marre a nié avoir fait allusion au président de la République tout en interpellant les limiers sur le nombre de personnes du troisième âge qui avaient la même longévité que Wade.
Son interpellation a suscité des réactions des partis politiques, des organisations de la société civile dont Amnesty International qui a sorti un communiqué pour faire de Thiaat un prisonnier politique si toutefois s’il venait à être inculpé. A cela, s’ajoutent les mobilisations de jeunes du pays qui se sont levées pour dénoncer l’arrestation du rappeur. Des pressions qui ont eu raison de l’entêtement d’Ousmane Ngom qui apparemment était seul dans ce combat puisque selon le quotidien Enquête le Pv d’audition devant conduire à un déferrement du rappeur envoyé au parquet n’a pas été refusé par celui-ci. En effet, Thiaat, le rebelle retrouve les siens.