Walf - Le chef de l’Etat a profité de son discours de fin d’année pour expliquer sa sortie malheureuse contre l’Eglise lors d’une rencontre avec les enseignants de la Génération du concret. Une déclaration qui a provoqué l’ire de la communauté chrétienne du Sénégal. A commencer par le cardinal Sarr. Mais Me Wade a encore cherché à se défausser sur la presse et ses adversaires. ‘Certains Chrétiens ont pu se sentir blessés par la diffusion par des journaux et des radios connus pour leur hostilité à mon égard d’une phrase extraite de mon discours, hors de son contexte, déformant donc le sens de mon propos’, a déclaré le chef de l’Etat. ‘L’incident aurait pu rester dans des limites et s’en arrêter là s’il n’y avait pas eu un ou deux individus qui ont voulu provoquer l’incendie, jouer les pompiers et monnayer leur intervention’ ,a-t-il ajouté. ‘Je voudrais dire à mes compatriotes chrétiens que je n’ai jamais eu l’intention de m’attaquer à leur religion que je respecte, au contraire. Si la compréhension de mes propos a pu offenser certains membres de la communauté chrétienne, je suis le premier à le regretter’.
Le chef de l’Etat dit croire avoir donné suffisamment de gages de sa bonne foi et de sa volonté de ‘protéger et d’aider’ les Chrétiens dans le cadre de ses prérogatives et responsabilités suprêmes de façon qu’ils se sentent à l’aise dans notre pays, leur pays, pour exercer librement leur religion. ‘A commencer par la Constitution du 22 janvier 2001 dans laquelle j’ai fait inscrire en bonne et due place les droits des minorités religieuses. L’on oublie souvent que depuis des années je plaide, comme un avocat isolé dans le désert, en faveur du dialogue islamo-chrétien malgré l’opposition de certains musulmans qui n’en veulent pas’, souligne Me Wade. Non sans préciser que rien ne le fera dévier de son option de faire du Sénégal une société où musulmans et chrétiens continueront, ‘comme par le passé, à être des frères et des sœurs qui se tolèrent dans une même famille’. Le chef de l’Etat fait, en outre, remarquer que ‘nous avons réussi à construire tout le long de notre histoire cette prouesse qui étonne. Protégeons donc cet acquis magnifique et ne prêtons pas l’oreille à ceux qui font flèche de tout bois’. Le chef de l’Etat demande à tous, musulmans et chrétiens, de ‘s’en arrêter là et de clore l’incident pour continuer notre belle aventure d’entente exceptionnelle entre une minorité chrétienne et une majorité musulmane, entente pour laquelle le Sénégal est souvent félicité’.
Georges Nesta DIOP
Le chef de l’Etat dit croire avoir donné suffisamment de gages de sa bonne foi et de sa volonté de ‘protéger et d’aider’ les Chrétiens dans le cadre de ses prérogatives et responsabilités suprêmes de façon qu’ils se sentent à l’aise dans notre pays, leur pays, pour exercer librement leur religion. ‘A commencer par la Constitution du 22 janvier 2001 dans laquelle j’ai fait inscrire en bonne et due place les droits des minorités religieuses. L’on oublie souvent que depuis des années je plaide, comme un avocat isolé dans le désert, en faveur du dialogue islamo-chrétien malgré l’opposition de certains musulmans qui n’en veulent pas’, souligne Me Wade. Non sans préciser que rien ne le fera dévier de son option de faire du Sénégal une société où musulmans et chrétiens continueront, ‘comme par le passé, à être des frères et des sœurs qui se tolèrent dans une même famille’. Le chef de l’Etat fait, en outre, remarquer que ‘nous avons réussi à construire tout le long de notre histoire cette prouesse qui étonne. Protégeons donc cet acquis magnifique et ne prêtons pas l’oreille à ceux qui font flèche de tout bois’. Le chef de l’Etat demande à tous, musulmans et chrétiens, de ‘s’en arrêter là et de clore l’incident pour continuer notre belle aventure d’entente exceptionnelle entre une minorité chrétienne et une majorité musulmane, entente pour laquelle le Sénégal est souvent félicité’.
Georges Nesta DIOP