Pour étudier les moyens de faire face à ce qu’ils appellent la « menace » des meuniers, les membres de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) ont rencontré les autorités. Ils disent avoir compris pourquoi les meuniers veulent procéder à une augmentation du prix de la farine et dénoncent le « manque de transparence » des meuniers dont ils affirment qu’ « ils étaient de connivence avec le régime précédent ». Alioune Thiam, Vice-Président de la Fnbs, a attiré l’attention sur le fait que ce n’est pas la faute des boulangers mais plutôt des meuniers qui, « sans aucune justification valable, alors que les cours mondiaux du blé ne le justifient pas, se permettent une augmentation sur le prix de la farine. » Rappelons que les meuniers, par l’intermédiaire de Ameth Amar, patron de la Nouvelle minoterie africaine(Nma) qui s’est prononcé avant-hier mardi sur la question, ont dégagé en touche et nié toute hausse sur le prix du sac de farine.
Mais les boulangers s’arc-boutent sur leur position et affirment que les meuniers, « à titre de prime de fidélisation, offrent à leurs grossistes 1500 F Cfa par sac de farine, ce qui est largement supérieur à l’augmentation de 600 F Cfa par sac et cela a un impact négatif sur les consommateurs », renchérissent les boulangers.
Et d’ajouter que les meuniers « se réunissent pour fixer un prix à la farine alors que la loi ne permet pas cela. » Selon le vice-président de la Fnbs, « Une politique de vérité des prix » doit être appliquée pour contrer la pratique « anormale » des meuniers. La Fnbs rappelle ainsi que « l’important c’est de fournir un pain de qualité pour permettre aux consommateurs de bénéficier du rapport qualité- prix plutôt que de diminuer le poids et augmenter le prix, ce qui n’a aucun sens ».
Aussi, ils sollicitent l’implication de l’état dans le sens de faire baisser la Tva sur la farine d’autant plus que, souligne-t-ils, la Cote d’Ivoire dont la consommation de farine est moindre (par rapport au Sénégal), ne met aucune taxe sur cette dernière.
By Piccmi
Mais les boulangers s’arc-boutent sur leur position et affirment que les meuniers, « à titre de prime de fidélisation, offrent à leurs grossistes 1500 F Cfa par sac de farine, ce qui est largement supérieur à l’augmentation de 600 F Cfa par sac et cela a un impact négatif sur les consommateurs », renchérissent les boulangers.
Et d’ajouter que les meuniers « se réunissent pour fixer un prix à la farine alors que la loi ne permet pas cela. » Selon le vice-président de la Fnbs, « Une politique de vérité des prix » doit être appliquée pour contrer la pratique « anormale » des meuniers. La Fnbs rappelle ainsi que « l’important c’est de fournir un pain de qualité pour permettre aux consommateurs de bénéficier du rapport qualité- prix plutôt que de diminuer le poids et augmenter le prix, ce qui n’a aucun sens ».
Aussi, ils sollicitent l’implication de l’état dans le sens de faire baisser la Tva sur la farine d’autant plus que, souligne-t-ils, la Cote d’Ivoire dont la consommation de farine est moindre (par rapport au Sénégal), ne met aucune taxe sur cette dernière.
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