L’opposition sénégalaise qui a remporté une bonne partie des localités du territoire national, est habituée à contester la fiabilité du fichier électoral. Elle a même rejeté les conclusions de l'audit de ce fichier électoral qui avait servi de base à la présidentielle de février 2019. Et, ce même fichier contesté et rejeté, a été utilisé aux élections locales de janvier 2022, remportées majoritairement par l’opposition. Pourtant, un rapport de 124 pages de la mission d’audit, avait déclaré le fichier « cohérent et fiable », tout en proposant des pistes d’amélioration. Mais, l’opposition refusait d’y croire.
L’audit du fichier électoral a même révélé, l’inexistence de doublon et la non inscription de mineur sur plus de 6 millions 683 000 électeurs. Seules quelques « anomalies » ont été relevées et des recommandations formulées. Les experts avaient insisté sur « l’inexistence de dispositions sur le financement public des partis politiques », ou encore « la méfiance des acteurs sur les organes de gestion des élections, à cause de leur lien hiérarchique avec le ministère de l’Intérieur ». Ces experts mandatés avaient même, proposé d’« améliorer » la procédure de parrainages qui divise la classe politique.
A retenir que l’audit du fichier était une demande de l’opposition, réunie au sein du Front de résistance nationale, qui a aussitôt rejeté les conclusions des experts. D’après l’opposition, ce fichier « ne permet pas d’organiser des élections équitables », et ne « reflète pas la démographie du pays ». Et pourtant, le rapport des experts a bien souligné que seule la moitié (53,8%) des jeunes de 18-25 ans est inscrite dans ce fichier électoral.
Après avoir remporté majoritairement, ces élections locales de janvier 2022, l’opposition est-elle toujours d’avis que ce fichier électoral, contesté autrefois, « ne permet pas d’organiser des élections équitables » ?
L’audit du fichier électoral a même révélé, l’inexistence de doublon et la non inscription de mineur sur plus de 6 millions 683 000 électeurs. Seules quelques « anomalies » ont été relevées et des recommandations formulées. Les experts avaient insisté sur « l’inexistence de dispositions sur le financement public des partis politiques », ou encore « la méfiance des acteurs sur les organes de gestion des élections, à cause de leur lien hiérarchique avec le ministère de l’Intérieur ». Ces experts mandatés avaient même, proposé d’« améliorer » la procédure de parrainages qui divise la classe politique.
A retenir que l’audit du fichier était une demande de l’opposition, réunie au sein du Front de résistance nationale, qui a aussitôt rejeté les conclusions des experts. D’après l’opposition, ce fichier « ne permet pas d’organiser des élections équitables », et ne « reflète pas la démographie du pays ». Et pourtant, le rapport des experts a bien souligné que seule la moitié (53,8%) des jeunes de 18-25 ans est inscrite dans ce fichier électoral.
Après avoir remporté majoritairement, ces élections locales de janvier 2022, l’opposition est-elle toujours d’avis que ce fichier électoral, contesté autrefois, « ne permet pas d’organiser des élections équitables » ?