Les photos montrent d’ailleurs sa fatigue. Dans la nuit survient un grave accident de santé, jamais éclairci depuis (une hémorragie gastro-intestinale ? ). Entre deux opérations et des soins intensifs, il confie son intérim à un groupe de six personnes, sous la direction de son frère Raul Castro.
La guerre nucléaire et Yann Arthus-Bertrand
Le Lider Maximo n’en démord pas : l’apocalypse nucléaire est pour bientôt. Dans le quotidien officiel Granma de ce mercredi, on découvre que lors d’une réunion avec des chercheurs, il a évoqué les « la terrible menace pour notre espèce que signifie la destruction du milieu ambiant sous nos propres yeux ».
Il les a chargés d’un travail de « science-fiction » pour proposer des mesures permettant aux pays d’Amérique du Sud de maintenir un peu de civilisation au cas ou le feu nucléaire provoquerait un désastre total.
Il a par ailleurs invité le directeur du centre où il était accueilli à diffuser le film « Home » de Yann Arthus-Bertrand à tout son personnel. Pendant plusieurs mois, alors qu’il est sans doute entre la vie et la mort, on n’entend plus parler de lui. Deux ans après, le 24 février, il démissionne officiellement et c’est Raul Castro qui est investi président de Cuba par l’assemblée nationale.
Les exilés cubains parlent de clichés truqués
Dès lors, Fidel Castro n’apparaît plus en public, et seules quelques photos au rendu très amateur sont divulguées, après les visites de chefs d’Etat d’Amérique latine et d’ailleurs.
De nombreux exilés cubains à Miami prenant leur désir pour la réalité et continuent systématiquement à parler d’images truquées !
Depuis sa démission, Fidel se contente de publier ses « Réflexions » au rythme de deux ou trois par mois, sur des thèmes très divers, mais de plus en plus orientés vers la situation mondiale et l’écologie.
Ces quatre ans de disparition totale du petit écran sont aussi un effacement du pouvoir, qui clairement a été repris en main par Raul Castro, lequel tente de remettre les Cubains au travail. Mais ça, c’est une autre histoire !
Un come-back surprise et très scientifique
Soudain, le 7 juillet, il se rend au Cenic (sorte de CNRS biotechnologique), sans que l’on publie de détails sur sa visite, à l’exception de quelques clichés diffusés le samedi 10 juillet, qui le montrent en bonne santé.
Quelques heures plus tard, tous les médias cubains annoncent sa participation à une table ronde télévisée lundi 12 juillet.
Dès le lendemain, on peut voir l’intégralité de sa prestation, sans coupures mais certainement diffusée en différé. Assis derrière un petit bureau sous le portrait de José Marti, c’est un Fidel en bonne forme et à la pensée très lucide, malgré une voix un peu rauque et lente, qui répond aux questions du journaliste vedette de la télé cubaine.
Fidel laisse faire son frère Raul
A l’heure où les premiers prisonniers libérés prenaient le vol pour Madrid avec leurs familles, Fidel ne fait absolument aucune allusion à ce qui est pourtant un événement de grande importance pour Cuba.
Ce silence voulu, peut-être pour ne pas faire de l’ombre à ses obsessions apocalyptiques (la guerre nucléaire et la destruction de la planète et même la disparition de la race humaine), montre aux vieux militants cubains qu’il laisse faire Raul !
Il reprend dans ses propos l’ensemble du dossier qu’il a développé par écrit dans ses « Réflexions » depuis le 1er juin. Fidel accuse ainsi les Etats-Unis et nommément Obama de vouloir provoquer l’Iran sur le dossier nucléaire, quitte à prendre le risque d’un conflit, l’Iran refusant de se laisser faire.
Nucléaire iranien : l’engrenage que redoute Castro
Depuis début juin, au rythme d’un papier par semaine, Fidel décrit ainsi un engrenage diabolique. En une heure et quart d’émission, citant de multiples dépêches, des paragraphes de résolutions de l’ONU, il explique que : Les sous-marins atomiques et porte-avions américains sont en place à l’orée du détroit d’Ormuz contrôlant l’accès au Golfe persique
Bref, ce soir là, Fidel repasse à la télé, cinquante ans après, le film de la crise des missiles de Cuba, en octobre 1962, lorsque grâce à l’intervention du général de Gaulle auprès de Kennedy et de Kroutchev, nous avons échappé de justesse à la guerre atomique.
Un de ces quatre matins un navire américain voudra inspecter un cargo iranien qui refusera et ce sera la grande explosion !
« Je suis prêt, écrit Fidel Castro, à engager ma modeste autorité morale, alors que tout est suspendu à un fil. » Voilà El Commandante monte sur sa Rossinante et va essayer de sauver la planète…
Source : Rue89.fr
La guerre nucléaire et Yann Arthus-Bertrand
Le Lider Maximo n’en démord pas : l’apocalypse nucléaire est pour bientôt. Dans le quotidien officiel Granma de ce mercredi, on découvre que lors d’une réunion avec des chercheurs, il a évoqué les « la terrible menace pour notre espèce que signifie la destruction du milieu ambiant sous nos propres yeux ».
Il les a chargés d’un travail de « science-fiction » pour proposer des mesures permettant aux pays d’Amérique du Sud de maintenir un peu de civilisation au cas ou le feu nucléaire provoquerait un désastre total.
Il a par ailleurs invité le directeur du centre où il était accueilli à diffuser le film « Home » de Yann Arthus-Bertrand à tout son personnel. Pendant plusieurs mois, alors qu’il est sans doute entre la vie et la mort, on n’entend plus parler de lui. Deux ans après, le 24 février, il démissionne officiellement et c’est Raul Castro qui est investi président de Cuba par l’assemblée nationale.
Les exilés cubains parlent de clichés truqués
Dès lors, Fidel Castro n’apparaît plus en public, et seules quelques photos au rendu très amateur sont divulguées, après les visites de chefs d’Etat d’Amérique latine et d’ailleurs.
De nombreux exilés cubains à Miami prenant leur désir pour la réalité et continuent systématiquement à parler d’images truquées !
Depuis sa démission, Fidel se contente de publier ses « Réflexions » au rythme de deux ou trois par mois, sur des thèmes très divers, mais de plus en plus orientés vers la situation mondiale et l’écologie.
Ces quatre ans de disparition totale du petit écran sont aussi un effacement du pouvoir, qui clairement a été repris en main par Raul Castro, lequel tente de remettre les Cubains au travail. Mais ça, c’est une autre histoire !
Un come-back surprise et très scientifique
Soudain, le 7 juillet, il se rend au Cenic (sorte de CNRS biotechnologique), sans que l’on publie de détails sur sa visite, à l’exception de quelques clichés diffusés le samedi 10 juillet, qui le montrent en bonne santé.
Quelques heures plus tard, tous les médias cubains annoncent sa participation à une table ronde télévisée lundi 12 juillet.
Dès le lendemain, on peut voir l’intégralité de sa prestation, sans coupures mais certainement diffusée en différé. Assis derrière un petit bureau sous le portrait de José Marti, c’est un Fidel en bonne forme et à la pensée très lucide, malgré une voix un peu rauque et lente, qui répond aux questions du journaliste vedette de la télé cubaine.
Fidel laisse faire son frère Raul
A l’heure où les premiers prisonniers libérés prenaient le vol pour Madrid avec leurs familles, Fidel ne fait absolument aucune allusion à ce qui est pourtant un événement de grande importance pour Cuba.
Ce silence voulu, peut-être pour ne pas faire de l’ombre à ses obsessions apocalyptiques (la guerre nucléaire et la destruction de la planète et même la disparition de la race humaine), montre aux vieux militants cubains qu’il laisse faire Raul !
Il reprend dans ses propos l’ensemble du dossier qu’il a développé par écrit dans ses « Réflexions » depuis le 1er juin. Fidel accuse ainsi les Etats-Unis et nommément Obama de vouloir provoquer l’Iran sur le dossier nucléaire, quitte à prendre le risque d’un conflit, l’Iran refusant de se laisser faire.
Nucléaire iranien : l’engrenage que redoute Castro
Depuis début juin, au rythme d’un papier par semaine, Fidel décrit ainsi un engrenage diabolique. En une heure et quart d’émission, citant de multiples dépêches, des paragraphes de résolutions de l’ONU, il explique que : Les sous-marins atomiques et porte-avions américains sont en place à l’orée du détroit d’Ormuz contrôlant l’accès au Golfe persique
Bref, ce soir là, Fidel repasse à la télé, cinquante ans après, le film de la crise des missiles de Cuba, en octobre 1962, lorsque grâce à l’intervention du général de Gaulle auprès de Kennedy et de Kroutchev, nous avons échappé de justesse à la guerre atomique.
Un de ces quatre matins un navire américain voudra inspecter un cargo iranien qui refusera et ce sera la grande explosion !
« Je suis prêt, écrit Fidel Castro, à engager ma modeste autorité morale, alors que tout est suspendu à un fil. » Voilà El Commandante monte sur sa Rossinante et va essayer de sauver la planète…
Source : Rue89.fr