Longtemps malade, le prince Sultan est mort aux Etats-Unis, alors que le président Ali Abdallah Saleh, au Yémen voisin, est contesté depuis près de neuf mois par la rue et alors qu'en Syrie la répression sanglante des manifestations contre le régime de Bachar al-Assad se poursuit.
C'est la première fois qu'un prince héritier saoudien décède avant d'accéder au pouvoir.
Avec ce décès, le prince Nayef, 78 ans, ministre de l'Intérieur et demi-frère du roi, est appelé en toute logique à devenir prince héritier.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a affirmé que le prince Sultan serait "regretté", tout en soulignant la pérennité des liens entre Washington et Ryad.
Le Premier ministre britannique David Cameron s'est dit "attristé" par la mort du prince, rendant hommage à "sa sagesse et son expertise dans les affaires internationales".
En Jordanie, le roi Abdallah II a fait observer une minute de silence à la mémoire du prince saoudien aux participants du Forum économique mondial, tandis que le président syrien Assad a adressé ses condoléances "au nom du peuple syrien" au roi d'Arabie.
Le prince Sultan, également ministre de la Défense, se trouvait depuis juin aux Etats-Unis pour des soins médicaux. Il avait subi en juillet une intervention chirurgicale et aucune nouvelle n'avait filtré depuis sur son état de santé.
Selon des diplomates occidentaux, il souffrait d'un cancer du côlon. Il avait été admis à l'unité de soins intensifs de l'hôpital Presbyterian à New York peu après son arrivée aux Etats-Unis et se trouvait en état de mort clinique depuis plus d'un mois.
Né en 1931 selon sa biographie officielle, mais plus âgé selon ses biographes, le prince Sultan s'était éloigné ces dernières années de la gestion des affaires du royaume en raison de ses séjours prolongés à l'étranger entre traitements et convalescence.
Il était à la tête du ministère de la Défense et de l'Aviation depuis 1963 et avait modernisé les forces saoudiennes, concluant d'importants contrats d'armements avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.
Son décès intervient alors que le roi Abdallah est hospitalisé à Ryad après une nouvelle opération au dos. La télévision l'a montré mercredi sur son lit d'hôpital, recevant des dignitaires royaux et discutant avec eux.
Le roi avait été opéré en novembre 2010 à New York d'une hernie discale, compliquée d'un hématome. Il a subi une deuxième opération début décembre, avant de passer une période de convalescence au Maroc.
Le 23 février, il avait regagné son pays après trois mois d'absence.
L'âge du roi Abdallah et son hospitalisation à l'étranger avaient alimenté les rumeurs sur l'avenir de la direction du royaume, un acteur-clé dans la politique au Moyen-Orient et premier exportateur mondial de pétrole.
Le successeur du prince héritier doit être choisi par un Conseil restreint des Al-Saoud, la dynastie qui dirige l'Arabie saoudite depuis sa création en 1932, pour la première fois dans l'histoire du royaume.
Ce Conseil a été créé à la suite d'une réforme des modalités de succession introduite en 2006 pour assurer une transition pacifique du pouvoir dans cette monarchie ultraconservatrice du Golfe.
De toute évidence, c'est le ministre de l'Intérieur, le prince Nayef, qui devrait devenir prince héritier, après sa nomination en mars 2009 par le roi au poste de deuxième vice-Premier ministre.
Depuis la mort, en 1953, du fondateur du royaume, le roi Abdel Aziz, cinq de ses fils se sont succédé à la tête de cette puissance pétrolière.
C'est la première fois qu'un prince héritier saoudien décède avant d'accéder au pouvoir.
Avec ce décès, le prince Nayef, 78 ans, ministre de l'Intérieur et demi-frère du roi, est appelé en toute logique à devenir prince héritier.
La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a affirmé que le prince Sultan serait "regretté", tout en soulignant la pérennité des liens entre Washington et Ryad.
Le Premier ministre britannique David Cameron s'est dit "attristé" par la mort du prince, rendant hommage à "sa sagesse et son expertise dans les affaires internationales".
En Jordanie, le roi Abdallah II a fait observer une minute de silence à la mémoire du prince saoudien aux participants du Forum économique mondial, tandis que le président syrien Assad a adressé ses condoléances "au nom du peuple syrien" au roi d'Arabie.
Le prince Sultan, également ministre de la Défense, se trouvait depuis juin aux Etats-Unis pour des soins médicaux. Il avait subi en juillet une intervention chirurgicale et aucune nouvelle n'avait filtré depuis sur son état de santé.
Selon des diplomates occidentaux, il souffrait d'un cancer du côlon. Il avait été admis à l'unité de soins intensifs de l'hôpital Presbyterian à New York peu après son arrivée aux Etats-Unis et se trouvait en état de mort clinique depuis plus d'un mois.
Né en 1931 selon sa biographie officielle, mais plus âgé selon ses biographes, le prince Sultan s'était éloigné ces dernières années de la gestion des affaires du royaume en raison de ses séjours prolongés à l'étranger entre traitements et convalescence.
Il était à la tête du ministère de la Défense et de l'Aviation depuis 1963 et avait modernisé les forces saoudiennes, concluant d'importants contrats d'armements avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.
Son décès intervient alors que le roi Abdallah est hospitalisé à Ryad après une nouvelle opération au dos. La télévision l'a montré mercredi sur son lit d'hôpital, recevant des dignitaires royaux et discutant avec eux.
Le roi avait été opéré en novembre 2010 à New York d'une hernie discale, compliquée d'un hématome. Il a subi une deuxième opération début décembre, avant de passer une période de convalescence au Maroc.
Le 23 février, il avait regagné son pays après trois mois d'absence.
L'âge du roi Abdallah et son hospitalisation à l'étranger avaient alimenté les rumeurs sur l'avenir de la direction du royaume, un acteur-clé dans la politique au Moyen-Orient et premier exportateur mondial de pétrole.
Le successeur du prince héritier doit être choisi par un Conseil restreint des Al-Saoud, la dynastie qui dirige l'Arabie saoudite depuis sa création en 1932, pour la première fois dans l'histoire du royaume.
Ce Conseil a été créé à la suite d'une réforme des modalités de succession introduite en 2006 pour assurer une transition pacifique du pouvoir dans cette monarchie ultraconservatrice du Golfe.
De toute évidence, c'est le ministre de l'Intérieur, le prince Nayef, qui devrait devenir prince héritier, après sa nomination en mars 2009 par le roi au poste de deuxième vice-Premier ministre.
Depuis la mort, en 1953, du fondateur du royaume, le roi Abdel Aziz, cinq de ses fils se sont succédé à la tête de cette puissance pétrolière.