Griller des joints de chanvre indien pour calmer des douleurs de doigts amputés. C’est l’argument que le nommé I. B, alias Ibou, a servi aux limiers en civil de la commune de Diamaguène Sicap Mbao pour se tirer du mauvais pas. Mais cela n’a pas épargné le bonhomme d’être interpellé et déféré au parquet.
Les policiers en civil ont auparavant procédé à une opération de sécurisation durant la nuit du vendredi 4 mai à 00 h au quartier Lansar de la ville de Rufisque. Ils apprennent lors de leur patrouille les agissements d’un trafiquant de chanvre indien établi dans la zone. Ils font des recoupements avec leurs indicateurs et parviennent à localiser le domicile du dealer en question. À leur arrivée, ils sentent une forte odeur de l’herbe prohibée qui s’échappe des interstices de la fenêtre du gus. Ils font irruption dans la chambre du trafiquant qu’ils trouvent en train de tirer rageusement sur un joint de yamba. I. B. panique et tente de passer par-dessus la fenêtre de la pièce. Mais les policiers en civil, plus véloces, interviennent et brisent l’élan du dealer. Ils le plaquent au sol et lui passent la paire de menottes. Ils effectuent une perquisition minutieuse dans la piaule et découvrent 7 cornets planqués sous un matelas et 225g en vrac et une somme de 8 mille francs supposée représenter les recettes de vente de la drogue. Ils l’embarquent dans la fourgonnette et le conduisent au poste de police.
Le présumé trafiquant a reconnu sans difficulté les faits qui lui sont reprochés. Il soutient se ravitailler chaque fois auprès des grossistes nichés au marché de Thiaroye, dont il ignore leur identité et leur adresse. Il soutient rencontrer par hasard ces derniers dans le milieu pour acheter de la «marchandise» et rentrer à la maison. «Je fume du chanvre indien depuis longtemps. J’avais fait un accident de la circulation routière qui a occasionné l’amputation de mes quatre doigts de la main. Quand je commence à ressentir des douleurs, je grille des joints pour les calmer. Je suis également un trafiquant de chanvre indien. Car, je n’ai pas de moyens financiers pour vivre. J’ai été déféré une fois en 2010 et condamné à 3 mois de prison ferme pour les mêmes motifs», soutient le mis en cause.
I. B, dit Ibou, a été déféré lundi dernier au parquet du tribunal départemental de Pikine par la police de Sicap Mbao pour détention, usage et trafic de chanvre indien.
Les policiers en civil ont auparavant procédé à une opération de sécurisation durant la nuit du vendredi 4 mai à 00 h au quartier Lansar de la ville de Rufisque. Ils apprennent lors de leur patrouille les agissements d’un trafiquant de chanvre indien établi dans la zone. Ils font des recoupements avec leurs indicateurs et parviennent à localiser le domicile du dealer en question. À leur arrivée, ils sentent une forte odeur de l’herbe prohibée qui s’échappe des interstices de la fenêtre du gus. Ils font irruption dans la chambre du trafiquant qu’ils trouvent en train de tirer rageusement sur un joint de yamba. I. B. panique et tente de passer par-dessus la fenêtre de la pièce. Mais les policiers en civil, plus véloces, interviennent et brisent l’élan du dealer. Ils le plaquent au sol et lui passent la paire de menottes. Ils effectuent une perquisition minutieuse dans la piaule et découvrent 7 cornets planqués sous un matelas et 225g en vrac et une somme de 8 mille francs supposée représenter les recettes de vente de la drogue. Ils l’embarquent dans la fourgonnette et le conduisent au poste de police.
Le présumé trafiquant a reconnu sans difficulté les faits qui lui sont reprochés. Il soutient se ravitailler chaque fois auprès des grossistes nichés au marché de Thiaroye, dont il ignore leur identité et leur adresse. Il soutient rencontrer par hasard ces derniers dans le milieu pour acheter de la «marchandise» et rentrer à la maison. «Je fume du chanvre indien depuis longtemps. J’avais fait un accident de la circulation routière qui a occasionné l’amputation de mes quatre doigts de la main. Quand je commence à ressentir des douleurs, je grille des joints pour les calmer. Je suis également un trafiquant de chanvre indien. Car, je n’ai pas de moyens financiers pour vivre. J’ai été déféré une fois en 2010 et condamné à 3 mois de prison ferme pour les mêmes motifs», soutient le mis en cause.
I. B, dit Ibou, a été déféré lundi dernier au parquet du tribunal départemental de Pikine par la police de Sicap Mbao pour détention, usage et trafic de chanvre indien.