Avec l'arrestation et l''emprisonnement de Samuel Sarr sous le coup de l'article 80 du code pénal, le régime de Macky Sall déterre les délits fourre-tout "d'offense au chef de l'Etat, atteinte à la sûreté de l’État, trouble à l'ordre public etc; pour museler des adversaires politiques et étouffer la liberté d'expression .Au 21ème siècle il est inacceptable que ces délits délits dignes des régimes totalitaires figurent encore dans notre corpus juridique.
Nous rappelons que l'article 80 a toujours été combattu par les esprits démocrates de notre pays, y compris ceux qui aujourd'hui exercent le pouvoir et qui peuvent en être les victimes demain.
En tout Etat de cause, l'essentiel pour le peuple sénégalais est de fournir les explications nécessaires sur la véracité ou non de l’existence d'un compte bancaire créditeur de 7 milliards qui appartiendrait à Macky Sall.
Dans cette affaire il faut regretter qu'après la francisation de notre économie c'est au tour de notre justice et de notre administration d’être placées sous la coupe de la France. Car au fond, Samuel Sarr s'en est plus pris au Français William Bourdon qu'à Macky Sall pour mériter la prison. Serions nous dans un processus de recolonisation?
De toute façon, au terme de son mandat Macky Sall doit plutôt savoir qu'il sera jugé à l'aune des solutions qu'il aura apportées aux nombreux problèmes des Sénégalais plutôt qu'au nombre de personnes qu'il aura mis en prison.
Le Président
Omar FAYE
Nous rappelons que l'article 80 a toujours été combattu par les esprits démocrates de notre pays, y compris ceux qui aujourd'hui exercent le pouvoir et qui peuvent en être les victimes demain.
En tout Etat de cause, l'essentiel pour le peuple sénégalais est de fournir les explications nécessaires sur la véracité ou non de l’existence d'un compte bancaire créditeur de 7 milliards qui appartiendrait à Macky Sall.
Dans cette affaire il faut regretter qu'après la francisation de notre économie c'est au tour de notre justice et de notre administration d’être placées sous la coupe de la France. Car au fond, Samuel Sarr s'en est plus pris au Français William Bourdon qu'à Macky Sall pour mériter la prison. Serions nous dans un processus de recolonisation?
De toute façon, au terme de son mandat Macky Sall doit plutôt savoir qu'il sera jugé à l'aune des solutions qu'il aura apportées aux nombreux problèmes des Sénégalais plutôt qu'au nombre de personnes qu'il aura mis en prison.
Le Président
Omar FAYE