Les rapports entre les travailleurs de l’usine de carreaux de Sindia et l’administration ne s’améliorent pas. Il y a quelques mois déjà, ces employés avaient rencontré la presse, à deux reprises, pour dénoncer leurs conditions de travail et la maltraitance dont ils se disent victimes. Depuis lors, la situation va de mal en pis.
Avant-hier, un employé a reçu une notification de licenciement pour faute lourde. Ses camarades estiment que c’est un licenciement abusif et observent un arrêt de travail jusqu’à nouvel ordre.
Dans un communiqué parvenu à “EnQuête’’, ils alertent face à cette dégradation du climat de travail.
“Dans notre dernier communiqué, nous vous avions fait part du cas de Fallou Ngom, victime d’agression d’un Chinois et qui risquait de se faire licencier en plus. A cela est venu s’ajouter le fait que des nouveaux travailleurs recrutés par une agence intérimaire, n’ont toujours pas encore reçu leur salaire, mais aussi une discrimination notoire quant à la gestion de la Covid-19 envers les travailleurs qui sont laissés à eux-mêmes’’, dénoncent-ils dans la note.
Dans ce cadre, poursuit le texte, “nous vous informons que, comme le cas de Serigne Mbacké, la direction vient de mettre sa menace à exécution, en licenciant Fallou, malgré la mise en garde des travailleurs’’. Face à cet acte, les travailleurs de Twyford informent qu’ils ne laisseront “plus ces actes racistes se perpétuer dans l’entreprise’’.
Par conséquent, informent-ils, ils comptent procéder “à un arrêt de travail jusqu’au rétablissement des droits’’.
Lors de leur point de presse du 7 août dernier, ils interpellaient l'État et la population sur leurs conditions de travail. Quelques mois plus tard, le 1er décembre, ils ont organisé un sit-in devant l’usine pour la même raison.
A cette occasion, ils avaient exprimé leur colère devant le mutisme de l’Etat qu’ils accusaient de les avoir laissés à la merci des Chinois qui les maltraitent. Ils considéraient que “l’Etat du Sénégal a vendu ses fils en même temps qu’il avait octroyé ses terres aux Chinois. Ils nous ont hypothéqués’’, avait déclaré leur porte-parole qui soutenait: “L’hypothèque est que dans cette usine, nous travaillons dans des conditions exécrables. Nous travaillons 12 heures par jour sans pause, alors que la majorité des employés n'atteint pas les 100 000 FCfa de salaire par mois. Même pour manger, on le fait tout en continuant de travailler.’’
Depuis lors, rien ne semble avoir été fait. Aujourd’hui, les 800 travailleurs qui sont dans cette usine, observent un arrêt de travail jusqu’à ce que leur collègue licencié “abusivement’’ soit remis dans ses droits.
Les tentatives du journal « EnQuête » de faire parler l’administration sont restées vaines.
Avant-hier, un employé a reçu une notification de licenciement pour faute lourde. Ses camarades estiment que c’est un licenciement abusif et observent un arrêt de travail jusqu’à nouvel ordre.
Dans un communiqué parvenu à “EnQuête’’, ils alertent face à cette dégradation du climat de travail.
“Dans notre dernier communiqué, nous vous avions fait part du cas de Fallou Ngom, victime d’agression d’un Chinois et qui risquait de se faire licencier en plus. A cela est venu s’ajouter le fait que des nouveaux travailleurs recrutés par une agence intérimaire, n’ont toujours pas encore reçu leur salaire, mais aussi une discrimination notoire quant à la gestion de la Covid-19 envers les travailleurs qui sont laissés à eux-mêmes’’, dénoncent-ils dans la note.
Dans ce cadre, poursuit le texte, “nous vous informons que, comme le cas de Serigne Mbacké, la direction vient de mettre sa menace à exécution, en licenciant Fallou, malgré la mise en garde des travailleurs’’. Face à cet acte, les travailleurs de Twyford informent qu’ils ne laisseront “plus ces actes racistes se perpétuer dans l’entreprise’’.
Par conséquent, informent-ils, ils comptent procéder “à un arrêt de travail jusqu’au rétablissement des droits’’.
Lors de leur point de presse du 7 août dernier, ils interpellaient l'État et la population sur leurs conditions de travail. Quelques mois plus tard, le 1er décembre, ils ont organisé un sit-in devant l’usine pour la même raison.
A cette occasion, ils avaient exprimé leur colère devant le mutisme de l’Etat qu’ils accusaient de les avoir laissés à la merci des Chinois qui les maltraitent. Ils considéraient que “l’Etat du Sénégal a vendu ses fils en même temps qu’il avait octroyé ses terres aux Chinois. Ils nous ont hypothéqués’’, avait déclaré leur porte-parole qui soutenait: “L’hypothèque est que dans cette usine, nous travaillons dans des conditions exécrables. Nous travaillons 12 heures par jour sans pause, alors que la majorité des employés n'atteint pas les 100 000 FCfa de salaire par mois. Même pour manger, on le fait tout en continuant de travailler.’’
Depuis lors, rien ne semble avoir été fait. Aujourd’hui, les 800 travailleurs qui sont dans cette usine, observent un arrêt de travail jusqu’à ce que leur collègue licencié “abusivement’’ soit remis dans ses droits.
Les tentatives du journal « EnQuête » de faire parler l’administration sont restées vaines.