Les hôtels et campements touristiques en Casamance sont au chômage technique. Les propriétaires ont fermé les établissements faute de clients. Cela suite à l’arrêt brutal des vols d’Air Sénégal international. Depuis le 23 avril dernier, aucun avion n’a atterrit à la station balnéaire du Cap Skiring. Cette situation a mis dans la rue des milliers de travailleurs et toutes les personnes qui vivaient des activités périphériques du tourisme dans la zone. Le village du Cap Skiring jadis grouillant de monde est aujourd’hui vidé de sa population et de ses étrangers qui y vivaient.
Le comité d’initiative de d’appui au développement touristique de la communauté rurale de Djimbéring dénonce le manque de volonté des pouvoirs publics. Selon lui, les autorités laissent le tourisme poumon de l’économie régionale, mourir à petit feu. Le comité réclame une reprise sans délai de la déserte dans une plateforme envoyée aux autorités gouvernementales. Pour éviter le piège du monopole d’Air Sénégal international, les responsables du comité veulent que la destination Casamance soit désormais ouverte à d’autres compagnies aériennes. La mise en place d’une cuve de kérosène pour que les avions puissent directement atterrir dans le Sud du pays sans passer par l’aéroport Léopold Senghor.
Le comité demande aussi la baisse des taxes aéroportuaires, des billets d’avion en destination de la Casamance, la réhabilitation et la réouverture des hôtels du Groupe Sénégal Hôtels fermés depuis plus de 10 ans. Entres autres revendications, les professionnels du tourisme veulent la prolongation de la saison touristique de 9 à 12 mois.
Les travailleurs attendent que le nouveau ministre d’Etat, ministre des transports aériens prenne en charge la question.
Des milliers de père de famille vivent de ce secteur dans une zone en conflit depuis plusieurs décennies.
Le comité d’initiative de d’appui au développement touristique de la communauté rurale de Djimbéring dénonce le manque de volonté des pouvoirs publics. Selon lui, les autorités laissent le tourisme poumon de l’économie régionale, mourir à petit feu. Le comité réclame une reprise sans délai de la déserte dans une plateforme envoyée aux autorités gouvernementales. Pour éviter le piège du monopole d’Air Sénégal international, les responsables du comité veulent que la destination Casamance soit désormais ouverte à d’autres compagnies aériennes. La mise en place d’une cuve de kérosène pour que les avions puissent directement atterrir dans le Sud du pays sans passer par l’aéroport Léopold Senghor.
Le comité demande aussi la baisse des taxes aéroportuaires, des billets d’avion en destination de la Casamance, la réhabilitation et la réouverture des hôtels du Groupe Sénégal Hôtels fermés depuis plus de 10 ans. Entres autres revendications, les professionnels du tourisme veulent la prolongation de la saison touristique de 9 à 12 mois.
Les travailleurs attendent que le nouveau ministre d’Etat, ministre des transports aériens prenne en charge la question.
Des milliers de père de famille vivent de ce secteur dans une zone en conflit depuis plusieurs décennies.