Assane Ndiaye a frappé fort. Très fort. Rien n’a été laissé au hasard pour fêter l’âge de la maturité. Le théâtre national Daniel Sorano plein comme un œuf, s’est trouvé tout petit pour accueillir tout ce beau monde. Il fallait être sur les lieux à temps pour avoir une place de choix. Les quelques retardataires ont durant tout le long du spectacle tenu debout. Sur scène, le duo Thiamas de Walf Tv et Mamadou Mbaye Garmi de Rfm a tenu toutes ses promesses. A chacune de leurs envolées lyriques, ils sont parvenus à plonger la salle dans une parfaite effervescence. En attendant qu’Assane Ndiaye fasse enfin son apparition pour jouer sa partition. L’impatience de voir le maestro sur scène se lisait sur certains visages. Ils seront servis jusqu’à l’overdose.
Emmitouflé dans un grand boubou bien amidonné, qui brille de mille éclats, Assane surgit sur les planches de Sorano, suscitant un véritable tourbillon d’applaudissements. L’assistance ravie, se plie devant lui.
Julie Sarr, la trentaine épanouie à vue d’œil, teint clair, ne peut plus se retenir. A chaque fois qu’Assane embraye une chanson, elle se lâche. A la voir se délecter comme on le voit souvent dans les cérémonies d’exorcisme, on penserait qu’elle est possédée par le diable.
La chanson ‘’ Live Gambia’’, du nom du clip tourné dans ce pays, met particulièrement la salle en ébullition. Lorsqu’Assane Ndiaye l’a entonné, un déluge de cadeaux et de billets de banque s’est abattu sur lui. En effet, entre la Gambie et le ‘’Nguéweulgui’’, c’est l’entente cordiale.
Côté musiciens présents, il y avait Pape Ndiaye ‘’Thiopet’’, le frère d’Assane, Ousmane Seck et le couple glamour Mapenda et Fatou Gueweul Diouf, entre autres. Mais que dire de la prestation de l’inimitable et très inspiré Salam Diallo. A lui tout seul, il a fait sauter l’applaudimètre. Avec sa nouvelle danse très en vogue ‘’Goana’’ un slogan, qu’il a piqué chez Wade, il a donné un tonus à la soirée.
Si Assane a joué sa partition avec brio, les généreux donateurs sont sortis de leurs nids pour en faire autant. L’argent a coulé à flot. C’était en quelque sorte du : en veux-tu en voilà ! Mais personne parmi les donateurs, n’a égalé Ndiol Déme. Ce dernier à littéralement cassé sa tirelire au point de mettre l’assistance bouche bée.
Combien a-t-il donné à Assane Ndiaye ? Mystère et boule de gomme. Seuls les deux le savent. Mais selon certaines indiscrétions, il lui aurait généreusement offert 3 millions F Cfa. Mais mal lui en a pris après. Au moment de quitter Sorano à la fin du spectacle, une foule de courtisanes l’a suivi, à l’instar d’un essaim d’abeilles sur un dépôt de miel. Qui pour lui demander de l’argent, qui pour étaler un chapelet de doléances.
Il a fallu tout le tact d’un agent du Groupement d’intervention mobile (Gmi) pour le tirer d’affaire. La fête si belle soit-elle, a failli être gâchée par une sordide histoire de vol de téléphone portable. Un jeune homme, la vingtaine, longiligne, a été pris la main dans le sac en train de subtiliser un téléphone portable appartenant une dame.
Malgré ses dénégations, il a été alpagué par les forces de l’ordre. Comme le dit sagement Pape Diokahné de Sud Fm : « dans tout pèlerinage, il y a ceux qui vont pour accomplir un acte de foi et d’autres pour commettre un larcin. »
Papa KEITA
Emmitouflé dans un grand boubou bien amidonné, qui brille de mille éclats, Assane surgit sur les planches de Sorano, suscitant un véritable tourbillon d’applaudissements. L’assistance ravie, se plie devant lui.
Julie Sarr, la trentaine épanouie à vue d’œil, teint clair, ne peut plus se retenir. A chaque fois qu’Assane embraye une chanson, elle se lâche. A la voir se délecter comme on le voit souvent dans les cérémonies d’exorcisme, on penserait qu’elle est possédée par le diable.
La chanson ‘’ Live Gambia’’, du nom du clip tourné dans ce pays, met particulièrement la salle en ébullition. Lorsqu’Assane Ndiaye l’a entonné, un déluge de cadeaux et de billets de banque s’est abattu sur lui. En effet, entre la Gambie et le ‘’Nguéweulgui’’, c’est l’entente cordiale.
Côté musiciens présents, il y avait Pape Ndiaye ‘’Thiopet’’, le frère d’Assane, Ousmane Seck et le couple glamour Mapenda et Fatou Gueweul Diouf, entre autres. Mais que dire de la prestation de l’inimitable et très inspiré Salam Diallo. A lui tout seul, il a fait sauter l’applaudimètre. Avec sa nouvelle danse très en vogue ‘’Goana’’ un slogan, qu’il a piqué chez Wade, il a donné un tonus à la soirée.
Si Assane a joué sa partition avec brio, les généreux donateurs sont sortis de leurs nids pour en faire autant. L’argent a coulé à flot. C’était en quelque sorte du : en veux-tu en voilà ! Mais personne parmi les donateurs, n’a égalé Ndiol Déme. Ce dernier à littéralement cassé sa tirelire au point de mettre l’assistance bouche bée.
Combien a-t-il donné à Assane Ndiaye ? Mystère et boule de gomme. Seuls les deux le savent. Mais selon certaines indiscrétions, il lui aurait généreusement offert 3 millions F Cfa. Mais mal lui en a pris après. Au moment de quitter Sorano à la fin du spectacle, une foule de courtisanes l’a suivi, à l’instar d’un essaim d’abeilles sur un dépôt de miel. Qui pour lui demander de l’argent, qui pour étaler un chapelet de doléances.
Il a fallu tout le tact d’un agent du Groupement d’intervention mobile (Gmi) pour le tirer d’affaire. La fête si belle soit-elle, a failli être gâchée par une sordide histoire de vol de téléphone portable. Un jeune homme, la vingtaine, longiligne, a été pris la main dans le sac en train de subtiliser un téléphone portable appartenant une dame.
Malgré ses dénégations, il a été alpagué par les forces de l’ordre. Comme le dit sagement Pape Diokahné de Sud Fm : « dans tout pèlerinage, il y a ceux qui vont pour accomplir un acte de foi et d’autres pour commettre un larcin. »
Papa KEITA
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