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Assassinée, les yeux arrachés, le meurtre de Adji Camara plonge le quartier Fadia dans la détresse

Tristesse, amertume, désolation, désespoir sont les maîtres clés qui règnent chez Adji Camara, âgée de 36 ans, habitant au quartier Fadia. Cette femme a été retrouvée morte le mardi 1er octobre aux environs de Pikine-Technopôle vers 18 heures. Sans avancer de raisons sur les causes de sa mors, les proches de la victime se remettent, en attendant impatiemment les résultats de l'autopsie en cours.


Rédigé par leral.net le Mercredi 2 Octobre 2019 à 16:07 | | 0 commentaire(s)|

Certains témoins avancent qu'elle a été violée, les yeux arrachés. Ce qui reste de son corps meurtri, renseigne sur la violence dont elle a été victime avant de reposer pour l'éternité.

Elle avait ouvert un salon de coiffure au marché Cambèrene, mais, après un mois d'exploitation, elle est retournée chez elle parce qu'elle ne voulait pas, paraît-il, s'éloigner de sa maman. "Adji ne sortait pas régulièrement. Si une cliente l'appelait pour des services ou des soins capillaires, elle allait juste faire son travail et revenait à la maison", témoignent sa maman et sa sœur.

D'après les témoins, Adji est sortie très tôt de elle le lundi, sans son téléphone. Ce n'est que vers 18 heures que sa famille est mise au courant des faits, par l'intermédiaire d'une amie nommée Mariama, qui a eu des échos sur les faits.
A entendre les rumeurs sur le meurtre de Adji Camara, femme célibataire sans enfant, au niveau d'une corniche peu fréquentée, les yeux arrachés par ses malfaiteurs, on aurait même cru à une de ces histoires racontées sur la chaîne "Crime' ou dans 'Enquêtes Impossibles'. Un crime odieux qui ne laisse aucun de ses parents indifférent, notamment sa mère.

Interviewée par Leral.net, la mère de la victime, très courageuse, stoique, s'efforce, au bord des larmes, de retracer ses rapports avec sa fille adorée."Elle m'aimait beaucoup, me donnait à boire et à manger. Auprès d'elle, je ne me souciais de rien. Je la remercie infiniment. Que Dieu l'accueille dans son paradis", se remet la mère de Adji, NDéye Awa Mbaye âgée d'une soixante d'années.

"Quand elle est revenue pour exercer son métier chez sa mère, j'étais fâchée contre elle. Mais quand on s'est revues, elle m'a fait savoir que c'est juste pour sa mère. Par la suite, j'ai appris qu'elle était atteinte de troubles psychiques et ne répondait plus, par la suite, à mes appels. C'est une situation qui m'a beaucoup affaiblie mais je remets tout entre les mains de Dieu", a expliqué sa soeur.

Quelles les causes de la mort de la coiffeuse Adji Camara? Pour le moment, les membres de sa famille ne veulent s'aventurer à donner des raisons. Ils attendent avec impatience, les résultats de l'autopsie. "L'auteur de ces faits sera vite retrouvé et puni inch Allah," a ajouté Ndèye Diouf.

De l'avis de plusieurs intervenants, les autorités devraient renforcer la sécurité aux environs de la corniche Technopôle, une zone réputée pour ses agressions à cause d'un système d'éclairage défaillant.





Ngaty Ndoye