Les députés libéraux, qui accusent certains juges constitutionnels de «connexions douteuses » et de « conflits d’intérêts », suite à la publication de la liste des 20 candidats retenus pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, ont initié cette démarche en vue, selon eux, d’éclairer les conditions d’élimination de leur candidat Karim Wade de la course.
Mais, ces graves accusations et cette saisie de l’Assemblée nationale continuent, depuis lors, de susciter de vives réactions. L’Union des magistrats sénégalais a précisé, à travers un communiqué, qu’«aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat » se fondant ainsi sur le principe de séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la Justice.
En attendant d’y voir plus clair, le juge Cheikh Ndiaye, une des personnalités judiciaires citées dans cette affaire, a porté plainte devant le Parquet de Dakar, « pour outrage à magistrat, diffamation, discrédit sur une décision de justice », entre autres infractions.
Mais, ces graves accusations et cette saisie de l’Assemblée nationale continuent, depuis lors, de susciter de vives réactions. L’Union des magistrats sénégalais a précisé, à travers un communiqué, qu’«aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat » se fondant ainsi sur le principe de séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la Justice.
En attendant d’y voir plus clair, le juge Cheikh Ndiaye, une des personnalités judiciaires citées dans cette affaire, a porté plainte devant le Parquet de Dakar, « pour outrage à magistrat, diffamation, discrédit sur une décision de justice », entre autres infractions.