Poursuivi devant le tribunal correctionnel de Diourbel pour association de malfaiteurs et d’escroquerie, Lamine Diop a été condamné à trois mois de prison ferme.
Militant de l’Apr, il était poursuivi par une douzaine de commerçants établis dans la capitale du Mouridisme. Il avait promis à ces derniers, des financements allant de 110.000 à 2.000.000 FCfa, avant de les escroquer. Pour réussir son coup, il avait laissé épouses et enfants à Dakar et loué une chambrette à Touba, où il choisit pour victimes des illettrés pour la plupart, exerçant une activité commerciale. Lamine Diop a indiqué à chacune de ces personnes, qu’il était un proche collaborateur de la ministre de la Femme, Fatou Diané qui, à l’époque, était Directrice générale du Programme de Développement de la Microfinance Islamique au Sénégal (Promise).
A l’en croire, c'est grâce à cette dernière qu'il a été en contact avec toutes ses victimes. En tant que patronne du Promise, Fatou Diané s'est fait un nom en octroyant des financements à des centaines de jeunes et de femmes à travers le Sénégal et particulièrement, à Touba. C'est pour cette raison que ces personnes que Lamine Diop a contacté, n'ont pas hésité à lui faire confiance. Seulement, après avoir encaissé le pactole, pas une seule de ses victimes n'a vu ni la couleur de son argent, encore moins le financement promis. Comme s'ils s'étaient passé le message, tous les individus qu'il a roulés dans la farine, sont allés porter plainte au Commissariat spécial de Touba. Lorsque les policiers ont débarqué pour le cueillir, Lamine Diop avait déjà pris la tangente.
Activement recherché, il a finalement été arrêté à Colobane, une localité située dans le centre du pays. Face au président Maguette Diop et ses assesseurs, l’accusé a juré par tous les Saints n'avoir jamais voulu arnaquer les parties civiles. Il a réitéré qu'il était bel et bien un collaborateur du Promise et qu'il voulait aider les plaignants à bénéficier de financements. Quant à l'argent récupéré chez ses victimes et qui s’élève à une douzaine de millions, Lamine Diop déclare l'avoir versé à un certain Babacar Sall, un agent du Promise qui aurait pris la fuite avec ce pactole. Hormis les candidatures individuelles, Lamine Diop encourageait ses victimes à se regrouper par groupes, pour pouvoir bénéficier de financements encore plus conséquents chez ses partenaires.
Poussant le bouchon encore plus loin, il est allé jusqu'à escroquer le frère d'une de ses victimes qu'il a promis d'envoyer en Europe monnayant deux millions de francs Cfa. À une commerçante faisant partie des plaignants, Lamine Diop a réussi à soutirer de fortes sommes d'argent, après lui avoir juré qu'il pouvait user de ses relations avec ses camarades politiciens, pour une insertion dans la fonction publique. Après un réquisitoire dans lequel il a passé un savon à l'accusé, le procureur Mamadou Seydou Diao, qui a souligné la mauvaise foi de ce dernier, a invité le tribunal à n'accorder aucune clémence à Lamine Diop, parce qu'il ne le mérite point.
Pour la répression, le représentant du ministère public a requis deux années de prison dont une ferme contre l'accusé. Finalement, il a écopé de trois mois de prison ferme. Mais grâce à la contrainte par corps prononcée contre lui, il devra rembourser ses victimes jusqu’au dernier centime, pour pouvoir recouvrer la liberté.
Militant de l’Apr, il était poursuivi par une douzaine de commerçants établis dans la capitale du Mouridisme. Il avait promis à ces derniers, des financements allant de 110.000 à 2.000.000 FCfa, avant de les escroquer. Pour réussir son coup, il avait laissé épouses et enfants à Dakar et loué une chambrette à Touba, où il choisit pour victimes des illettrés pour la plupart, exerçant une activité commerciale. Lamine Diop a indiqué à chacune de ces personnes, qu’il était un proche collaborateur de la ministre de la Femme, Fatou Diané qui, à l’époque, était Directrice générale du Programme de Développement de la Microfinance Islamique au Sénégal (Promise).
A l’en croire, c'est grâce à cette dernière qu'il a été en contact avec toutes ses victimes. En tant que patronne du Promise, Fatou Diané s'est fait un nom en octroyant des financements à des centaines de jeunes et de femmes à travers le Sénégal et particulièrement, à Touba. C'est pour cette raison que ces personnes que Lamine Diop a contacté, n'ont pas hésité à lui faire confiance. Seulement, après avoir encaissé le pactole, pas une seule de ses victimes n'a vu ni la couleur de son argent, encore moins le financement promis. Comme s'ils s'étaient passé le message, tous les individus qu'il a roulés dans la farine, sont allés porter plainte au Commissariat spécial de Touba. Lorsque les policiers ont débarqué pour le cueillir, Lamine Diop avait déjà pris la tangente.
Activement recherché, il a finalement été arrêté à Colobane, une localité située dans le centre du pays. Face au président Maguette Diop et ses assesseurs, l’accusé a juré par tous les Saints n'avoir jamais voulu arnaquer les parties civiles. Il a réitéré qu'il était bel et bien un collaborateur du Promise et qu'il voulait aider les plaignants à bénéficier de financements. Quant à l'argent récupéré chez ses victimes et qui s’élève à une douzaine de millions, Lamine Diop déclare l'avoir versé à un certain Babacar Sall, un agent du Promise qui aurait pris la fuite avec ce pactole. Hormis les candidatures individuelles, Lamine Diop encourageait ses victimes à se regrouper par groupes, pour pouvoir bénéficier de financements encore plus conséquents chez ses partenaires.
Poussant le bouchon encore plus loin, il est allé jusqu'à escroquer le frère d'une de ses victimes qu'il a promis d'envoyer en Europe monnayant deux millions de francs Cfa. À une commerçante faisant partie des plaignants, Lamine Diop a réussi à soutirer de fortes sommes d'argent, après lui avoir juré qu'il pouvait user de ses relations avec ses camarades politiciens, pour une insertion dans la fonction publique. Après un réquisitoire dans lequel il a passé un savon à l'accusé, le procureur Mamadou Seydou Diao, qui a souligné la mauvaise foi de ce dernier, a invité le tribunal à n'accorder aucune clémence à Lamine Diop, parce qu'il ne le mérite point.
Pour la répression, le représentant du ministère public a requis deux années de prison dont une ferme contre l'accusé. Finalement, il a écopé de trois mois de prison ferme. Mais grâce à la contrainte par corps prononcée contre lui, il devra rembourser ses victimes jusqu’au dernier centime, pour pouvoir recouvrer la liberté.