Athlétisme : Sébastian Coe succède à Lamine Diack à la tête de l’Iaaf

« L'athlétisme, c'est mon sport. Je suis très très flatté, très très honoré. J’ai rejoint un club d’athlétisme à l’âge de 11 ans, j’ai eu 10-12 ans d’apprentissage avant de rentrer dans un stade olympique, j’ai connu les joies de Jeux Olympiques, d’être membre d’une équipe qui a créé quelque chose de spécial à Londres », affirme l'ancien champion olympique britannique, qui fut aussi le président du comité d'organisation des JO 2012, après son élection à la tête de la Fédération Internationale d’athlétisme (Iaaf). Ce champion olympique, qui a très tôt flirté avec la balle orange, a vu son rêve de de jeunesse se réaliser. « L'athlétisme, c’est mon sport, c’est ma passion, et être président, c’est la chose que j’ai toujours voulu faire », se réjouit-il.

En effet, le nouveau président aura pour mission de trouver une solution aux problèmes auxquels l’athlétisme est confronté notamment le dopage. « Nous avons dans l’athlétisme une politique dite de la tolérance zéro et je maintiendrai ce très haut niveau d’exigence. Le dopage est un problème universel dans le sport, mais nous avons eu un rôle leader dans la lutte contre ce fléau depuis que je suis impliqué dans le sport. C’est quelque chose dont je suis fier, que je suis heureux de défendre. Tout ce que vous faites dans le sport est basé sur la confiance », s’est engagé, le nouveau Président de l’Iaaf, lorsqu’il évoquait la question du dopage.