Les témoins de la bataille de Bargaram, ville frontière avec le Nigeria dans le département de Logone-Et-Chari, dans le nord du Cameroun, sont unanimes : les combats entre les assaillants de Boko Haram et les forces de défense camerounaises ont été d’une rare intensité. Des sources militaires décrivent un déploiement des forces ennemies impressionnant : 500, voire 600 hommes lourdement armés, qui ont tenté de prendre la localité d’assaut depuis jeudi en fin d’après-midi.
Le bilan des combats qui se sont étendus à la journée de vendredi est toujours incertain. Diverses sources indiquent des pertes dans les rangs des forces camerounaises qui se situeraient entre 6 et 10 morts, ainsi que des disparus et des équipements militaires emportés.
Renforts venus de Maroua
Un bilan qui aurait pu être plus lourd, si des renforts importants n’étaient venus de Maroua pour aider à contenir et, finalement, à repousser ces assauts, soutient un officier camerounais. Depuis plusieurs jours, toute la région est sous très haute tension, face à un ennemi plus déterminé que jamais. Les populations du nord du Cameroun, où ces combats se sont déroulés, font de plus face à une crise alimentaire grave, que l'afflux de réfugiés de République centrafricaine et du Nigeria accentue.
Cette attaque intervient alors que quatorze personnes ont été condamnées à des peines allant de 10 à 20 ans de prison ferme par un tribunal militaire de Maroua, a annoncé la radiotélévision d’Etat, qui affirme que ces condamnés appartiennent à Boko Haram. Tous avaient été interpellés en mars dernier, suite à la découverte d'une cache d'armes.
Source : Rfi.fr
Le bilan des combats qui se sont étendus à la journée de vendredi est toujours incertain. Diverses sources indiquent des pertes dans les rangs des forces camerounaises qui se situeraient entre 6 et 10 morts, ainsi que des disparus et des équipements militaires emportés.
Renforts venus de Maroua
Un bilan qui aurait pu être plus lourd, si des renforts importants n’étaient venus de Maroua pour aider à contenir et, finalement, à repousser ces assauts, soutient un officier camerounais. Depuis plusieurs jours, toute la région est sous très haute tension, face à un ennemi plus déterminé que jamais. Les populations du nord du Cameroun, où ces combats se sont déroulés, font de plus face à une crise alimentaire grave, que l'afflux de réfugiés de République centrafricaine et du Nigeria accentue.
Cette attaque intervient alors que quatorze personnes ont été condamnées à des peines allant de 10 à 20 ans de prison ferme par un tribunal militaire de Maroua, a annoncé la radiotélévision d’Etat, qui affirme que ces condamnés appartiennent à Boko Haram. Tous avaient été interpellés en mars dernier, suite à la découverte d'une cache d'armes.
Source : Rfi.fr