Le Tribunal de New York a rendu son verdict dans l’affaire opposant Youssou Ndour à Me Bara Diokhané. Il a, ainsi, débouté l’avocat qui avait assigné en Justice la productrice du Film documentaire et Youssou Ndour, en demandant des dommages et intérêts pour l’utilisation «abusive» de son image.
Sur la décision du tribunal, des sources proches du «roi du mbalax» indiquent s’est dit satisfait que la Justice trouve «sans fondement juridique» la plainte de Me Diokhané «contre un film important».
D’autre part, les avocats de Chai Vasarhelyi, la productrice du film, ont soutenu dans leur plaidoirie que le film était couvert par la loi du premier amendement du Droit américain et que l’utilisation de l’image du plaignant n’est que fortuite et accidentelle. Une plaidoirie qui, semble-t-il, a pesé sur la décision rendue par la Justice. Selon Jessie Beeber, le représentant de Mme Vasarhelyi, c’est le premier amendement qui est à la base de la décision du Tribunal de New York et cette décision fait office de jurisprudence et que tous les producteurs de films documentaires et artistes devraient en être fiers.
Toutefois, Me Bara Diokhané ne s’avoue pas vaincu après cette décision qui tombe en sa défaveur. Pour lui, elle ne tranche pas le fond qui sera porté devant un jury. Mieux, «elle est susceptible d’appel dans un délai de 30 jours après notification».
Seulement, il dit avoir atteint son but en sonnant l’alerte et en faisant entendre la voix de la vérité historique et de l’indignation partagée par nombre de ses compatriotes. Un objectif qui consistait aussi à démasquer publiquement «une imposture contre le peuple et l’histoire du Sénégal, menée avec la complicité consciente ou non de Youssou Ndour, par les adeptes du «Post 9/11 business», et de l’arrogance culturelle qui vont désormais avoir du mal à prospérer». «La décision a été rendue sur ma requête tendant à une injonction préliminaire, suite à mon rejet de l’offre qui m’a été faite d’enlever mon image du film, à la condition que je retire ma plainte. Je retiens que ladite décision confirme que Youssou Ndour a été effectivement victime de persécution au Sénégal, à cause de son album Egypt, oeuvre d’un Soufi dévot offrant au monde occidental un aspect plus tolérant de l’Islam», soutient-il.
Sur la décision du juge du Tribunal de New York qui soutient que le documentaire contient une information qui relate un événement d’intérêt public qui mérite la protection du «First Amendment» sur la liberté de la presse, Me Diokhané manifeste toute sa désapprobation. «Je persiste à croire que cette protection ne s’applique pas à un événement qui non seulement n’a jamais existé, mais en plus dépeint le Sénégal comme une Nation d’incultes, d’intolérants et de violents, et qui malgré tout, constitue la trame de ce film documentaire, ou plutôt documenteur», précise-t-il.
Le film documentaire Youssou Ndour I bring what I love a été produit par Chai Vasarhelyi et est centré sur la controverse, qui a entourée la sortie de l’album Egypt avec lequel l’artiste avait gagné un Grammy-Award. Dans ce film documentaire, Me Bara Diokhané y apparaît brièvement sur document d’archives de 9 secondes, tiré d’une conférence de presse. C’est par la suite que l’avocat avait assigné en Justice la productrice et Youssou Ndour. Mais, la Cour Suprême de New York, a statué que ce film était d’intérêt public et revêt un caractère informatif et non commercial parce que se rapportant à l’histoire et à la vie du musicien.
Par Mamadou DIALLO Le Quotidien
Sur la décision du tribunal, des sources proches du «roi du mbalax» indiquent s’est dit satisfait que la Justice trouve «sans fondement juridique» la plainte de Me Diokhané «contre un film important».
D’autre part, les avocats de Chai Vasarhelyi, la productrice du film, ont soutenu dans leur plaidoirie que le film était couvert par la loi du premier amendement du Droit américain et que l’utilisation de l’image du plaignant n’est que fortuite et accidentelle. Une plaidoirie qui, semble-t-il, a pesé sur la décision rendue par la Justice. Selon Jessie Beeber, le représentant de Mme Vasarhelyi, c’est le premier amendement qui est à la base de la décision du Tribunal de New York et cette décision fait office de jurisprudence et que tous les producteurs de films documentaires et artistes devraient en être fiers.
Toutefois, Me Bara Diokhané ne s’avoue pas vaincu après cette décision qui tombe en sa défaveur. Pour lui, elle ne tranche pas le fond qui sera porté devant un jury. Mieux, «elle est susceptible d’appel dans un délai de 30 jours après notification».
Seulement, il dit avoir atteint son but en sonnant l’alerte et en faisant entendre la voix de la vérité historique et de l’indignation partagée par nombre de ses compatriotes. Un objectif qui consistait aussi à démasquer publiquement «une imposture contre le peuple et l’histoire du Sénégal, menée avec la complicité consciente ou non de Youssou Ndour, par les adeptes du «Post 9/11 business», et de l’arrogance culturelle qui vont désormais avoir du mal à prospérer». «La décision a été rendue sur ma requête tendant à une injonction préliminaire, suite à mon rejet de l’offre qui m’a été faite d’enlever mon image du film, à la condition que je retire ma plainte. Je retiens que ladite décision confirme que Youssou Ndour a été effectivement victime de persécution au Sénégal, à cause de son album Egypt, oeuvre d’un Soufi dévot offrant au monde occidental un aspect plus tolérant de l’Islam», soutient-il.
Sur la décision du juge du Tribunal de New York qui soutient que le documentaire contient une information qui relate un événement d’intérêt public qui mérite la protection du «First Amendment» sur la liberté de la presse, Me Diokhané manifeste toute sa désapprobation. «Je persiste à croire que cette protection ne s’applique pas à un événement qui non seulement n’a jamais existé, mais en plus dépeint le Sénégal comme une Nation d’incultes, d’intolérants et de violents, et qui malgré tout, constitue la trame de ce film documentaire, ou plutôt documenteur», précise-t-il.
Le film documentaire Youssou Ndour I bring what I love a été produit par Chai Vasarhelyi et est centré sur la controverse, qui a entourée la sortie de l’album Egypt avec lequel l’artiste avait gagné un Grammy-Award. Dans ce film documentaire, Me Bara Diokhané y apparaît brièvement sur document d’archives de 9 secondes, tiré d’une conférence de presse. C’est par la suite que l’avocat avait assigné en Justice la productrice et Youssou Ndour. Mais, la Cour Suprême de New York, a statué que ce film était d’intérêt public et revêt un caractère informatif et non commercial parce que se rapportant à l’histoire et à la vie du musicien.
Par Mamadou DIALLO Le Quotidien