Le collectif Saytou, constitué de Souleymane Ndiaye, Yade Wane Faye, El Hadji Maguette Dioum, Alioune Badara Ndaw, Pape Sarr, Moustapha Coly, Modou Ndiaye Faye, ne décolère pas contre leur maire et dénonce une nébuleuse dans l'attribution des terrains et des marchés de gré à gré dans la commune de Golf Sud.
Selon Pape Maguette Dioum, qui portait leur parole, «les entreprises et entrepôts et hangars essaiment sur le site Technopole Fayçal, sans pour autant que les populations sachent comment ils ont pu être attributaires de ces terrains qui dépendent de la mairie de Golf Sud ?».
Comme si cela ne suffisait pas, «d'autres terrains qui se situent sur le littoral, à côté de la plage Malibu, ont été cédé à des privilégiés», font-ils savoir. Comment ont-ils pu les avoir ?, s'interroge le porte-parole qui ajoute, «les travaux concernant 3 écoles ont aussi été cédés sans appel d'offres».
Dans le même sillage, le collectif de dire que «le foncier de la commune de Golf Sud l’intéresse à un point qu'il souhaite avoir des éclaircissements par rapport à certains points».
Entre autres, sur quelles bases les terrains situés au niveau de technopole ont été octroyés aux entreprises présentes sur les lieux ?
Dans le même sillage, le collectif de faire remarquer qu'il avait entendu dire que «M. Racine Bâ (ex-président des affaires domaniales) et M. Abdoulaye Diawara, détiennent des baux à côté de la polyclinique de Golf Sud, alors que nous savons tous que c'est un domaine public».
Suffisant pour qu'il demande «comment ces deux citoyens ont-ils pu se procurer ces terres ?».
Dans le même registre, le collectif dit avoir constaté «des bornes placées au niveau du site anciennement occupé par la CGE, près de la plage de Malibu», aussi, voudrait-il savoir si cet espace est dédié à des tierces personnes, et dans le cas échéant, si la mairie de Golf Sud a une main dans cette affaire.
Concernant les travaux de réfection au niveau de la commune, plus précisément au niveau de l'école Adolphe Diagne/A, le 1er adjoint au maire, M. Mohammed Ndiaye, s'est prononcé pour donner quelques informations concernant ce projet, en précisant que c'est un partenariat avec une entreprise du nom de Feeling-up, et que la mairie n'a décaissé aucun argent.
Mais ces explications ne semblent pas convaincre le collectif, qui parle de «côté obscur de l'information», et souhaite en savoir plus et demande quelques informations et documents, à savoir «le coût global de ce projet de réfection des écoles ; le maître d'ouvrage du projet ; la mission de contrôle ; l'apport technique et financier de la mairie de Golf Sud ; y avait-il un appel d'offres ?; et qui étaient les soumissionnaires ?; la convention de partenariat avec l'entreprise Feeling-up…».
Autant de questions sur lesquelles le collectif souhaite avoir des réponses, mais qui, à ce jour, sont restées sans suite. Se fondant sur l'article 155 du code des collectivités territoriales, qui lui donne le droit de prendre copie totale ou partielle des procès-verbaux du conseil municipal, des budgets et des comptes de la commune à leurs frais, le collectif aimerait obtenir les documents ci-après : les procès-verbaux du Conseil municipal de 2014 à nos jours ainsi que les délibérations, de même que les comptes administratifs, déclare le porte-parole.
Tribune
Selon Pape Maguette Dioum, qui portait leur parole, «les entreprises et entrepôts et hangars essaiment sur le site Technopole Fayçal, sans pour autant que les populations sachent comment ils ont pu être attributaires de ces terrains qui dépendent de la mairie de Golf Sud ?».
Comme si cela ne suffisait pas, «d'autres terrains qui se situent sur le littoral, à côté de la plage Malibu, ont été cédé à des privilégiés», font-ils savoir. Comment ont-ils pu les avoir ?, s'interroge le porte-parole qui ajoute, «les travaux concernant 3 écoles ont aussi été cédés sans appel d'offres».
Dans le même sillage, le collectif de dire que «le foncier de la commune de Golf Sud l’intéresse à un point qu'il souhaite avoir des éclaircissements par rapport à certains points».
Entre autres, sur quelles bases les terrains situés au niveau de technopole ont été octroyés aux entreprises présentes sur les lieux ?
Dans le même sillage, le collectif de faire remarquer qu'il avait entendu dire que «M. Racine Bâ (ex-président des affaires domaniales) et M. Abdoulaye Diawara, détiennent des baux à côté de la polyclinique de Golf Sud, alors que nous savons tous que c'est un domaine public».
Suffisant pour qu'il demande «comment ces deux citoyens ont-ils pu se procurer ces terres ?».
Dans le même registre, le collectif dit avoir constaté «des bornes placées au niveau du site anciennement occupé par la CGE, près de la plage de Malibu», aussi, voudrait-il savoir si cet espace est dédié à des tierces personnes, et dans le cas échéant, si la mairie de Golf Sud a une main dans cette affaire.
Concernant les travaux de réfection au niveau de la commune, plus précisément au niveau de l'école Adolphe Diagne/A, le 1er adjoint au maire, M. Mohammed Ndiaye, s'est prononcé pour donner quelques informations concernant ce projet, en précisant que c'est un partenariat avec une entreprise du nom de Feeling-up, et que la mairie n'a décaissé aucun argent.
Mais ces explications ne semblent pas convaincre le collectif, qui parle de «côté obscur de l'information», et souhaite en savoir plus et demande quelques informations et documents, à savoir «le coût global de ce projet de réfection des écoles ; le maître d'ouvrage du projet ; la mission de contrôle ; l'apport technique et financier de la mairie de Golf Sud ; y avait-il un appel d'offres ?; et qui étaient les soumissionnaires ?; la convention de partenariat avec l'entreprise Feeling-up…».
Autant de questions sur lesquelles le collectif souhaite avoir des réponses, mais qui, à ce jour, sont restées sans suite. Se fondant sur l'article 155 du code des collectivités territoriales, qui lui donne le droit de prendre copie totale ou partielle des procès-verbaux du conseil municipal, des budgets et des comptes de la commune à leurs frais, le collectif aimerait obtenir les documents ci-après : les procès-verbaux du Conseil municipal de 2014 à nos jours ainsi que les délibérations, de même que les comptes administratifs, déclare le porte-parole.
Tribune