Quelque 300 personnes ont déposé, dimanche 21 décembre, des balais sur la tombe de Thomas Sankara pour le 65e anniversaire de sa naissance. Ce geste symbolique vise avant tout à demander « justice » pour l'ex-président du Burkina Faso, tué en 1987. Comme l'a expliqué le rappeur Smockey, fondateur du Balai citoyen, un mouvement de la société civile, « le balai a une symbolique pour certaines ethnies. C'est demander à celui qui est mort de désigner les auteurs de sa mort. C'est un appel à la réouverture du dossier Sankara ».
Son mouvement a été très actif dans la chute du président Blaise Compaoré, chassé le 31 octobre par la rue alors qu'il voulait réviser la Constitution pour se maintenir à la tête du pays. Il était arrivé au pouvoir en 1987, lors d'un coup d'Etat contre Thomas Sankara. C'est au cours de ces événements que ce dernier avait trouvé la mort.
Lire aussi en édition abonnés : Burkina : la revanche des enfants de Thomas Sankara
« LA JUSTICE SERA RENDUE »
Avec la chute de M. Compaoré, « nous avons réussi à obtenir une première étape de la victoire. Nous sommes à la seconde, celle de la justice. La troisième qui suivra sera celle de la revalorisation de l'image [de Sankara] ainsi que l'enseignement de ses idées », a énuméré Smockey.
Le nouveau président Michel Kafando, en place pour un an, a promis des investigations pour identifier sa dépouille, une demande de longue date de la famille Sankara. Des doutes existent sur le fait que le corps enterré soit bien le sien. Son dossier « sera entièrement rouvert et la justice sera rendue », a aussi affirmé M. Kafando.
« On veut savoir ce qui s'est passé le 15 octobre 1987. Pourquoi avez-vous arrêté notre espoir ? » a lancé le musicien Sams'K le Jah, cofondateur du Balai citoyen.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/12/22/au-burkina-l-hommage-a-thomas-sankara_4544491_3212.html#70FsU1cRUfCgocWi.99
Son mouvement a été très actif dans la chute du président Blaise Compaoré, chassé le 31 octobre par la rue alors qu'il voulait réviser la Constitution pour se maintenir à la tête du pays. Il était arrivé au pouvoir en 1987, lors d'un coup d'Etat contre Thomas Sankara. C'est au cours de ces événements que ce dernier avait trouvé la mort.
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« LA JUSTICE SERA RENDUE »
Avec la chute de M. Compaoré, « nous avons réussi à obtenir une première étape de la victoire. Nous sommes à la seconde, celle de la justice. La troisième qui suivra sera celle de la revalorisation de l'image [de Sankara] ainsi que l'enseignement de ses idées », a énuméré Smockey.
Le nouveau président Michel Kafando, en place pour un an, a promis des investigations pour identifier sa dépouille, une demande de longue date de la famille Sankara. Des doutes existent sur le fait que le corps enterré soit bien le sien. Son dossier « sera entièrement rouvert et la justice sera rendue », a aussi affirmé M. Kafando.
« On veut savoir ce qui s'est passé le 15 octobre 1987. Pourquoi avez-vous arrêté notre espoir ? » a lancé le musicien Sams'K le Jah, cofondateur du Balai citoyen.
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