Dans un village du Nord-Ouest, la journaliste de la chaîne de télévision américaine a rencontré une famille où cette tradition se pratique depuis plusieurs générations. L’objectif du «repassage des seins» est de rendre les jeunes filles moins attirantes pour les garçons et de leur permettre de mieux se concentrer sur leurs études. Dans le reportage, l’on peut voir le témoignage d’une jeune fille de 18 ans prénommée Teresa.
A l’âge de 9 ans, lorsque ses seins ont commencé à pousser, sa mère les a lui a régulièrement «repassés» tous les matins avant l’école, pour éviter qu’elle ne devienne une jeune fille frivole. Grace Techu, la maman, a utilisé cette méthode pendant les premières années de puberté de sa fille.
La méthode consiste à faire chauffer un pilon en bois, une pierre ou tout autre ustensile et de l’appliquer ensuite sur la poitrine naissante de sa fille. Des procédés variables, avec un seul objectif:
«Ramollir les seins et les rendre tombants. Ce qui aurait le don de repousser les regards concupiscents et les assauts des garçons», entend-on dans le reportage.
Seulement, la jeune Teresa a tout de même fini par tomber enceinte à l’âge de 15 ans. Mais, sa mère soutient que n’eurent été ces «massages» quotidiens, Terisa serait tombée enceinte beaucoup plus tôt. La jeune fille elle-même affirme à la journaliste qu’il lui est arrivé d’être grièvement brûlée à la poitrine. Ce que nie Grace Techu, la mère-repasseuse.
Pourtant, des spécialistes et de nombreuses ONG montent au créneau pour dénoncer les ravages de ces pratiques considérées comme dangereuses, tant sur le plan physique que sur le plan psychologique. Le reportage de CNN propose également le témoignage d’une gynécologue:
«J’ai vu une mère avec une brûlure au second degré aux mains, des jeunes filles aux glandes mammaires complètement détruites et un cas de cancer. Même si je ne peux pas démontrer si c’est le repassage qui a causé le cancer ou s’il a juste permis d’exacerber une tumeur.»
En 2006, une ONG, le Réseau national des associations de tantines (Renata) a lancé une vaste campagne de sensibilisation contre le repassage des seins. Celle-ci faisait suite à une enquête menée avec l’appui technique de l’organisation allemande GTZ et qui avait permis d’établir que'une fille sur quatre au Cameroun est victime de cette pratique. Les membres de Renata s'activent à faire comprendre aux populations que la solution aux grossesses précoces réside plutôt dans l'éducation sexuelle des jeunes filles que dans le repassage de leur poitrine.
Vu sur CNN
A l’âge de 9 ans, lorsque ses seins ont commencé à pousser, sa mère les a lui a régulièrement «repassés» tous les matins avant l’école, pour éviter qu’elle ne devienne une jeune fille frivole. Grace Techu, la maman, a utilisé cette méthode pendant les premières années de puberté de sa fille.
La méthode consiste à faire chauffer un pilon en bois, une pierre ou tout autre ustensile et de l’appliquer ensuite sur la poitrine naissante de sa fille. Des procédés variables, avec un seul objectif:
«Ramollir les seins et les rendre tombants. Ce qui aurait le don de repousser les regards concupiscents et les assauts des garçons», entend-on dans le reportage.
Seulement, la jeune Teresa a tout de même fini par tomber enceinte à l’âge de 15 ans. Mais, sa mère soutient que n’eurent été ces «massages» quotidiens, Terisa serait tombée enceinte beaucoup plus tôt. La jeune fille elle-même affirme à la journaliste qu’il lui est arrivé d’être grièvement brûlée à la poitrine. Ce que nie Grace Techu, la mère-repasseuse.
Pourtant, des spécialistes et de nombreuses ONG montent au créneau pour dénoncer les ravages de ces pratiques considérées comme dangereuses, tant sur le plan physique que sur le plan psychologique. Le reportage de CNN propose également le témoignage d’une gynécologue:
«J’ai vu une mère avec une brûlure au second degré aux mains, des jeunes filles aux glandes mammaires complètement détruites et un cas de cancer. Même si je ne peux pas démontrer si c’est le repassage qui a causé le cancer ou s’il a juste permis d’exacerber une tumeur.»
En 2006, une ONG, le Réseau national des associations de tantines (Renata) a lancé une vaste campagne de sensibilisation contre le repassage des seins. Celle-ci faisait suite à une enquête menée avec l’appui technique de l’organisation allemande GTZ et qui avait permis d’établir que'une fille sur quatre au Cameroun est victime de cette pratique. Les membres de Renata s'activent à faire comprendre aux populations que la solution aux grossesses précoces réside plutôt dans l'éducation sexuelle des jeunes filles que dans le repassage de leur poitrine.
Vu sur CNN