Ce devait être une candidature « de l’unité et du rassemblement ». Quelle que soit l’issue du processus en cours, Benno Siggil Senegaal aura surtout donné le spectacle de ses divisions. Incapacité à trancher entre Tanor et Niasse. Frustration grandissante de certains partis, qui assistent impuissants au face à face des deux candidats et à la montée du scepticisme des populations.
Mamadou Lamine Diallo, le président du mouvement Tekki, l’un des partis de la coalition, lance ainsi un avertissement : « Si d’ici samedi prochain à 19 h cela ne se débloque pas, indique-t-il, j’aurai conclu que Benno n’est pas vraiment intéressée par cette candidature de l’unité et qu’il faut donc une autre alternative pour porter les conclusions des assises nationales. »
Madieye Mbodj, le porte-parole de Yoonu Askan-Wi, autre parti de Benno, estime qu’il faut éviter « l’impasse, le gouffre » : «Arrêtons de chercher l’unanimité si on tient à l’unité de notre coalition, explique-t-il. Il faut voir quel est le point de vue majoritaire et demander aux autres de s’y rallier. »
« Nous avons perdu assez de temps », juge pour sa part Moussa Sarr, le porte-parole d’une troisième formation, la Ligue Démocratique, qui interpelle Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse sur leur responsabilité devant le peuple sénégalais : « Si aucune solution n’a pu être trouvée en fin de semaine, conclut-il, il faudra que chaque parti de Benno se prononce sur le candidat qu’il soutient.
Rfi
Mamadou Lamine Diallo, le président du mouvement Tekki, l’un des partis de la coalition, lance ainsi un avertissement : « Si d’ici samedi prochain à 19 h cela ne se débloque pas, indique-t-il, j’aurai conclu que Benno n’est pas vraiment intéressée par cette candidature de l’unité et qu’il faut donc une autre alternative pour porter les conclusions des assises nationales. »
Madieye Mbodj, le porte-parole de Yoonu Askan-Wi, autre parti de Benno, estime qu’il faut éviter « l’impasse, le gouffre » : «Arrêtons de chercher l’unanimité si on tient à l’unité de notre coalition, explique-t-il. Il faut voir quel est le point de vue majoritaire et demander aux autres de s’y rallier. »
« Nous avons perdu assez de temps », juge pour sa part Moussa Sarr, le porte-parole d’une troisième formation, la Ligue Démocratique, qui interpelle Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse sur leur responsabilité devant le peuple sénégalais : « Si aucune solution n’a pu être trouvée en fin de semaine, conclut-il, il faudra que chaque parti de Benno se prononce sur le candidat qu’il soutient.
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