La Cathédrale du diocèse de Saint-Louis, au nord du Sénégal, vieille de près de deux cents ans et usée par le temps, sera comme neuve d’ici 13 mois.
Le travail de réfection de l’édifice, qui a déjà commencé, doit coûter plus d’un milliard de Fcfa. L’expert dépêché de France par l’Agence française de développement qui a financé ces travaux, insiste sur la spécificité de la remise à neuf de l’église, qui figure, depuis 2000, sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. « L’impératif, c’est de mettre une application d’enduit qui tienne compte du degré d’humidité dans les murs parce qu’on ne peut pas appliquer un enduit, même s’il est spécifique, avec un taux d’humidité dépassant 5 % », explique Michel Bélanger.
Il assure que la bâtisse, première du genre en Afrique de l’ouest, construite en briques dont certaines sont venues de Bordeaux, gardera toute son originalité en raison de son statut de patrimoine mondial de l’Unesco. « La restauration du patrimoine bâti est de garder son originalité », a-t-il indiqué. L’expert explique que par rapport à l’emplacement de la cathédrale, dans une île, il y a des particularités dont il faut tenir compte. Dans ce cadre, des sondages ont été faits de chaque côté de la Cathédrale, à deux mètres de profondeur.
Mamadou Bamba Faye, ingénieur en charge des travaux, assure que le délai de réalisation des travaux sera respecté. « Nous faisons de notre mieux pour essayer de respecter la durée des travaux afin de permettre aux fidèles de cette paroisse-cathédrale, de regagner très vite leur lieu de culte », affirme-t-il.
Soulagement du curé
Le père Jean-Louis Coly, curé de la Cathédrale de Saint-Louis exprime son soulagement. « La réhabilitation de cette cathédrale nous inspire, véritablement, un ouf de soulagement. C’était une nécessité et une épine de moins sous le pied. Vous ne pouvez pas comprendre l’état de délabrement dans lequel se trouve l’édifice religieux ». Le curé confie aussi que si l’état constaté après la visite de chantier avec l’expert, était connu avant, la cathédrale aurait été fermée depuis longtemps.
« Lors de la visite, c’est l’expert qui nous montrait où mettre les pieds, car la terrasse était trop endommagée », commente le prêtre, rappelant que pendant la saison des pluies, il y a des fuites d’eau partout. En attendant la réalisation de ces travaux, les fidèles ont eu une séance d’explication avec l’expert qui les a entretenus de la situation.
La plus vieille église d’Afrique de l’Ouest
La Cathédrale Saint-Louis de Saint-Louis du Sénégal est la plus ancienne église de l’Afrique de l’Ouest. Elle a été ouverte aux fidèles, puis consacrée, le 4 novembre 1828, grâce à la mère Anne-Marie Javouhey. La fondatrice de l’ordre des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny, à son arrivée sur l’île de Saint-Louis, en 1822, a réclamé la construction d’une véritable église. Elle sera soutenue par les autorités administratives qui posèrent la première pierre le 11 février 1827.
Le travail de réfection de l’édifice, qui a déjà commencé, doit coûter plus d’un milliard de Fcfa. L’expert dépêché de France par l’Agence française de développement qui a financé ces travaux, insiste sur la spécificité de la remise à neuf de l’église, qui figure, depuis 2000, sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. « L’impératif, c’est de mettre une application d’enduit qui tienne compte du degré d’humidité dans les murs parce qu’on ne peut pas appliquer un enduit, même s’il est spécifique, avec un taux d’humidité dépassant 5 % », explique Michel Bélanger.
Il assure que la bâtisse, première du genre en Afrique de l’ouest, construite en briques dont certaines sont venues de Bordeaux, gardera toute son originalité en raison de son statut de patrimoine mondial de l’Unesco. « La restauration du patrimoine bâti est de garder son originalité », a-t-il indiqué. L’expert explique que par rapport à l’emplacement de la cathédrale, dans une île, il y a des particularités dont il faut tenir compte. Dans ce cadre, des sondages ont été faits de chaque côté de la Cathédrale, à deux mètres de profondeur.
Mamadou Bamba Faye, ingénieur en charge des travaux, assure que le délai de réalisation des travaux sera respecté. « Nous faisons de notre mieux pour essayer de respecter la durée des travaux afin de permettre aux fidèles de cette paroisse-cathédrale, de regagner très vite leur lieu de culte », affirme-t-il.
Soulagement du curé
Le père Jean-Louis Coly, curé de la Cathédrale de Saint-Louis exprime son soulagement. « La réhabilitation de cette cathédrale nous inspire, véritablement, un ouf de soulagement. C’était une nécessité et une épine de moins sous le pied. Vous ne pouvez pas comprendre l’état de délabrement dans lequel se trouve l’édifice religieux ». Le curé confie aussi que si l’état constaté après la visite de chantier avec l’expert, était connu avant, la cathédrale aurait été fermée depuis longtemps.
« Lors de la visite, c’est l’expert qui nous montrait où mettre les pieds, car la terrasse était trop endommagée », commente le prêtre, rappelant que pendant la saison des pluies, il y a des fuites d’eau partout. En attendant la réalisation de ces travaux, les fidèles ont eu une séance d’explication avec l’expert qui les a entretenus de la situation.
La plus vieille église d’Afrique de l’Ouest
La Cathédrale Saint-Louis de Saint-Louis du Sénégal est la plus ancienne église de l’Afrique de l’Ouest. Elle a été ouverte aux fidèles, puis consacrée, le 4 novembre 1828, grâce à la mère Anne-Marie Javouhey. La fondatrice de l’ordre des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny, à son arrivée sur l’île de Saint-Louis, en 1822, a réclamé la construction d’une véritable église. Elle sera soutenue par les autorités administratives qui posèrent la première pierre le 11 février 1827.