La Sen-Pharmacie nationale d’approvisionnement (Sen-Pna) traverse des difficultés qui risquent de déboucher sur une rupture de médicaments. C’est l’alerte donnée ce lundi par l’Intersyndicale - Syndicat unique des travailleurs de la Santé et de l’Action sociale (Sutsas) et le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames)/Pna.
«La dette de l’Etat due à la Sen-Pna s’élève environ à 25 milliards FCfa, en raison des initiatives de gratuité des traitements pour des maladies telles que le Vih, la tuberculose, le paludisme, la dialyse, le cancer, entre autres. Cette dette étatique engendre des retards de paiement envers les fournisseurs, augmentant ainsi les risques de rupture de médicaments », ont averti, dans un communiqué, des membres du Sames et du Sutsas.
Pour eux, cette situation «nuit gravement à la réputation et à la stabilité de la SenPna et complique sa mission de garantir une disponibilité et une accessibilité géographique optimales» des médicaments, sur l’ensemble du territoire.
«Dans ce contexte, il est illusoire d’espérer un système de santé fort et résilient, sans un système d’approvisionnement solide, surtout lorsque 90 % des besoins en produits de santé, sont importés. Il est impératif d’apurer les créances de l’État envers la Sen-Pna, en élaborant un plan de remboursement des créances», ont réclamé les collègues de Dr. Mamadou Demba Ndour.
Revenant sur les péripéties ayant conduit à cette situation de précarité de la Pharmacie nationale, les syndicalistes font savoir qu’elle est partie de la période du Covid-19, où la Sen-Pna avait «constitué une réserve stratégique de matériel de protection (notamment en masques, gants et autres consommables), d’une valeur de 7 milliards de francs Cfa, financée sur fonds propres dans un contexte de hausse des coûts d’approvisionnement internationaux».
Parallèlement, renseignent ils, «le ministère de la Santé de l’époque, a attribué des contrats similaires à des entités non qualifiées, tout en indiquant que la SenPna n’était pas sa seule source d’approvisionnement».
«La dette de l’Etat due à la Sen-Pna s’élève environ à 25 milliards FCfa, en raison des initiatives de gratuité des traitements pour des maladies telles que le Vih, la tuberculose, le paludisme, la dialyse, le cancer, entre autres. Cette dette étatique engendre des retards de paiement envers les fournisseurs, augmentant ainsi les risques de rupture de médicaments », ont averti, dans un communiqué, des membres du Sames et du Sutsas.
Pour eux, cette situation «nuit gravement à la réputation et à la stabilité de la SenPna et complique sa mission de garantir une disponibilité et une accessibilité géographique optimales» des médicaments, sur l’ensemble du territoire.
«Dans ce contexte, il est illusoire d’espérer un système de santé fort et résilient, sans un système d’approvisionnement solide, surtout lorsque 90 % des besoins en produits de santé, sont importés. Il est impératif d’apurer les créances de l’État envers la Sen-Pna, en élaborant un plan de remboursement des créances», ont réclamé les collègues de Dr. Mamadou Demba Ndour.
Revenant sur les péripéties ayant conduit à cette situation de précarité de la Pharmacie nationale, les syndicalistes font savoir qu’elle est partie de la période du Covid-19, où la Sen-Pna avait «constitué une réserve stratégique de matériel de protection (notamment en masques, gants et autres consommables), d’une valeur de 7 milliards de francs Cfa, financée sur fonds propres dans un contexte de hausse des coûts d’approvisionnement internationaux».
Parallèlement, renseignent ils, «le ministère de la Santé de l’époque, a attribué des contrats similaires à des entités non qualifiées, tout en indiquant que la SenPna n’était pas sa seule source d’approvisionnement».