Quatre jours par livres lus. Les 473.627 prisonniers du pays savent ce qui leur reste à faire s'ils veulent obtenir une réduction de peine. Le gouvernement brésilien a néanmoins établi des règles très précises, nous apprend Slate. Les prisonniers pourront lire jusqu'à douze livres par an (littérature, philo, sciences), ce qui revient à réduire leur peine de 48 jours sur une année.
Ils auront quatre semaines pour lire un livre parmi ceux repris dans une liste préétablie et devront ensuite rédiger une dissertation et la présenter à un jury qui accordera en guise de bons points, 4 jours de libération anticipée. Ewrin James, éditoraliste du Guardian et qui a passé vingt années en prison, salue l'initiative.
Sorti en 2004, le journaliste, condamné pour meurtre, témoigne l'importance de certains ouvrages sur sa personne. "Les livres que j'ai lus en prison ne m'ont pas donné de réduction de peine mais ils m'ont aidé à devenir celui que j'aurais dû être". Un exemple de réinsertion dont les prisonniers brésiliens pourront s'inspirer.
Ils auront quatre semaines pour lire un livre parmi ceux repris dans une liste préétablie et devront ensuite rédiger une dissertation et la présenter à un jury qui accordera en guise de bons points, 4 jours de libération anticipée. Ewrin James, éditoraliste du Guardian et qui a passé vingt années en prison, salue l'initiative.
Sorti en 2004, le journaliste, condamné pour meurtre, témoigne l'importance de certains ouvrages sur sa personne. "Les livres que j'ai lus en prison ne m'ont pas donné de réduction de peine mais ils m'ont aidé à devenir celui que j'aurais dû être". Un exemple de réinsertion dont les prisonniers brésiliens pourront s'inspirer.