« J’ai suffisamment fait pour le pays et pour l’Afrique. Si je dois me retirer, je le ferai en beauté. Seulement, j’ai le sentiment que j’ai encore une mission à terminer au Sénégal. Et je crois que c’est le sentiment de la majorité. » C’est la conviction du président Wade qui estime en très bonne santé pour mener à bien sa campagne électorale.
Interrogé sur la candidature de Youssou Ndour, Me Wade a opté pour le silence. Vous ne voulez rien dire sur Youssou Ndour ? "Absolument pas", répond-t-il.
Concernant l’échéance électorale du 26 février 2012, Me Wade est convaincu de passer dès le premier tour, parce que, dit-il, "je ne suis pas leur (ndlr : leaders de l’opposition) égal".
Au sujet du Mfdc dont les attaques sont de plus en plus récurrentes au sud du pays, le président pointera un doit accusateur sur le président Laurent Gbagbo actuellement sous mandat de dépôt de la Cpi à la Haye. Selon lui, "c’est Gbagbo qui armait Salif Sadio, chef rebelle du Mfdc..."
Evoquant l’affaire Habré, le président sénégalais est prêt à l’extrader en belgique. il attend la décision de la Cour d’Appel. Pour lui, "c’est la volonté de l’Union africaine".