S’il ya une convergence syndicale résolument convaincue que la bonne marche du système sanitaire réside entre autres dans la dotation d’un fond important au ministère, c’’est bien le Sutsas/Sas. Hier, au restaurant de l’hôpital général de grand-Yoff, ex-Cto, les camarades du secrétaire général Mballo Dia Thiam ont réaffirmé leur souhait de voir leur ministre de tutelle, Awa Marie Colle Seck se doter de plus de moyens financiers pour, disent-ils, «mener à bien les activités dans leur secteur de travail».
«A l’état actuel du secteur de la santé, l’urgence sera d’augmenter les ressources financières du ministère. Aujourd’hui, il y a à peu près plus de 100 milliards seulement comme budget» fait constater Saliou Faye Daff, président de la Convergence à l’occasion de la célébration de la journée du travail du 1er mai.
Comme dans plusieurs secteurs du développement national, ce département clé de la santé n’a pas échappé aux perturbations d’ordre revendicatives de la part des syndicalistes. Pendant toutes ces dernières années, le secteur a été perturbé. Les agents revendiquent entre autres préoccupations, de meilleures conditions de travail. L’objectif étant de mieux entretenir les différentes structures sanitaires dans toute l’étendue du territoire national, M Daff, estime qu’ «il faut aussi que le ministre définisse clairement les critères d’allocation de ses ressources financières». Un exercice lequel à son avis, devrait permettre de savoir et de façon claire ce qui appartient à tel ou tel autre centre hospitalier ou un dispensaire etc.
«Nous avons constaté que l’hôpital régional de Ziguinchor a eu une dotation d’un peu plus de 200 millions, ce n’est pas normal pour une région carrefour, de surcroit en conflit armé ?» La rupture dans le secteur de la santé, c’est ce qu’attend la Convergence Sutsas/Sas avec le nouveau gouvernement du président Macky Sall. En effet, cette centrale syndicale dit ne pas comprendre la «petitesse» du pourcentage alloué à leur ministère. Saliou Faye Daff, s’indigne : «Je ne comprends pas jusqu’à présent que notre ministère se dote de 10% du budget national contre 40% pour l’éducation». Et ironise : «A l’école, après avoir amassé certains diplômes, on va chercher du travail, alors que la santé, c’est de la naissance au jour de la mort».
«EVITER LE SYMPTOME DU PLAN SESAME»
La liste est loin d’être exhaustive sur les espoirs de la centrale avec le nouveau régime. Dans les projets du nouveau gouvernement et notamment celui relatif à la couverture sanitaire universelle, la centrale a émis des réserves au président Macky Sall, principal initiateur. Elle consisterait à soigner les populations à des «prix bas» ou encore le faire «gratuitement» dans certains ménages pauvres. Ainsi, et pour rappel, M. Faye a souligné que le plan sésame d’une dotation d’un milliard de nos francs, a atteint un objectif de 650 mille personnes âgées, souffrant de diabète, cardiopathie, prostate et dialyse. A son avis, si l’on s’amuse à faire la répartition du milliard par les personnes prises en charge, on se retrouvera avec 3100 francs Cfa. «Ces 3100 ne peut pas soigner une personne atteinte de l’une ou de l’autre maladie», conteste t-il. Concernant leurs conditions de travail, Saliou Faye Daff a également souhaité le retour du Budget consolidé d’Investissement (Bci) pour appuyer les structures sanitaires dans leur fonctionnement.
SOURCE:Lesenegalais.net
«A l’état actuel du secteur de la santé, l’urgence sera d’augmenter les ressources financières du ministère. Aujourd’hui, il y a à peu près plus de 100 milliards seulement comme budget» fait constater Saliou Faye Daff, président de la Convergence à l’occasion de la célébration de la journée du travail du 1er mai.
Comme dans plusieurs secteurs du développement national, ce département clé de la santé n’a pas échappé aux perturbations d’ordre revendicatives de la part des syndicalistes. Pendant toutes ces dernières années, le secteur a été perturbé. Les agents revendiquent entre autres préoccupations, de meilleures conditions de travail. L’objectif étant de mieux entretenir les différentes structures sanitaires dans toute l’étendue du territoire national, M Daff, estime qu’ «il faut aussi que le ministre définisse clairement les critères d’allocation de ses ressources financières». Un exercice lequel à son avis, devrait permettre de savoir et de façon claire ce qui appartient à tel ou tel autre centre hospitalier ou un dispensaire etc.
«Nous avons constaté que l’hôpital régional de Ziguinchor a eu une dotation d’un peu plus de 200 millions, ce n’est pas normal pour une région carrefour, de surcroit en conflit armé ?» La rupture dans le secteur de la santé, c’est ce qu’attend la Convergence Sutsas/Sas avec le nouveau gouvernement du président Macky Sall. En effet, cette centrale syndicale dit ne pas comprendre la «petitesse» du pourcentage alloué à leur ministère. Saliou Faye Daff, s’indigne : «Je ne comprends pas jusqu’à présent que notre ministère se dote de 10% du budget national contre 40% pour l’éducation». Et ironise : «A l’école, après avoir amassé certains diplômes, on va chercher du travail, alors que la santé, c’est de la naissance au jour de la mort».
«EVITER LE SYMPTOME DU PLAN SESAME»
La liste est loin d’être exhaustive sur les espoirs de la centrale avec le nouveau régime. Dans les projets du nouveau gouvernement et notamment celui relatif à la couverture sanitaire universelle, la centrale a émis des réserves au président Macky Sall, principal initiateur. Elle consisterait à soigner les populations à des «prix bas» ou encore le faire «gratuitement» dans certains ménages pauvres. Ainsi, et pour rappel, M. Faye a souligné que le plan sésame d’une dotation d’un milliard de nos francs, a atteint un objectif de 650 mille personnes âgées, souffrant de diabète, cardiopathie, prostate et dialyse. A son avis, si l’on s’amuse à faire la répartition du milliard par les personnes prises en charge, on se retrouvera avec 3100 francs Cfa. «Ces 3100 ne peut pas soigner une personne atteinte de l’une ou de l’autre maladie», conteste t-il. Concernant leurs conditions de travail, Saliou Faye Daff a également souhaité le retour du Budget consolidé d’Investissement (Bci) pour appuyer les structures sanitaires dans leur fonctionnement.
SOURCE:Lesenegalais.net