Après la bataille de Dékheulé qui a vu la mort de Lat-Dior, les colons s’intéressent aux territoires sous le contrôle du Bourba Djolof. Conscient de sa vulnérabilité face aux Français mieux entraînés et plus outillés, Alboury signe avec eux, à son corps défendant, un accord de non-agression le 18 avril 1885 en échange de quoi il devrait donner son fils Bouna à l’Ecole des otages. Cependant, le Bourba ne respectera pas son engagement. Quatre ans après, le 24 mai 1890, l’armée des colons envahit Djolof pour détruire et le roi et le pays mais Alboury quitte son royaume à la recherche de renforts. A partir de ce moment, le Djolof devient un protectorat français qui sera confié à Samba Laobé Penda, frère même d’Alboury.
Une fois à Nioro, Alboury se bat aux côtés d’Ahmadou Tall déjà engagé dans une suite de batailles contre les colons français. Malgré des revers successifs, Alboury Ndiaye refuse de capituler et persuade Ahmadou Tall de continuer les hostilités ne serait-ce que pour honorer la mémoire du grand résistant que fut son père. Les combats vont ainsi se dérouler sur tout l’Est du pays, de Bandiagara à Nioro en passant par le Macina, mais à chaque fois ce sont les colons qui prennent le dessus.
Pour sauver ce qui reste de leur armée, Ahmadou et Alboury (Samory et Tiéba n’ayant pas pu se traiter en alliés) n’ont d’autre choix que de quitter Bandiagara. Mais ils ne réussiront pas à tromper la vigilance des colons pendant longtemps. Puisqu’ils seront rattrapés à hauteur de Douentza aujourd’hui le 19 mai 1893. Ahmadou Tall et Alboury vont perdre une bonne partie de leurs hommes (on dénombre des centaines de morts) mais réussiront tout de même à s’échapper après avoir tué le lieutenant Arago.
Senenews.com
Une fois à Nioro, Alboury se bat aux côtés d’Ahmadou Tall déjà engagé dans une suite de batailles contre les colons français. Malgré des revers successifs, Alboury Ndiaye refuse de capituler et persuade Ahmadou Tall de continuer les hostilités ne serait-ce que pour honorer la mémoire du grand résistant que fut son père. Les combats vont ainsi se dérouler sur tout l’Est du pays, de Bandiagara à Nioro en passant par le Macina, mais à chaque fois ce sont les colons qui prennent le dessus.
Pour sauver ce qui reste de leur armée, Ahmadou et Alboury (Samory et Tiéba n’ayant pas pu se traiter en alliés) n’ont d’autre choix que de quitter Bandiagara. Mais ils ne réussiront pas à tromper la vigilance des colons pendant longtemps. Puisqu’ils seront rattrapés à hauteur de Douentza aujourd’hui le 19 mai 1893. Ahmadou Tall et Alboury vont perdre une bonne partie de leurs hommes (on dénombre des centaines de morts) mais réussiront tout de même à s’échapper après avoir tué le lieutenant Arago.
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