Après quatre mois sans défaite, Lille piétine en championnat. Battu lors de la 24ème journée à Montpellier (0-1), et tenu en échec par Lyon (1-1) dimanche, votre place de leader est menacée par vos poursuivants. Qu’est-ce qui peut expliquer ces contre-performances?
On est tombés sur une équipe montpelliéraine physiquement au point. Il ne faut rien retirer à leur victoire, elle est méritée. Quant au match face à Lyon, on méritait de gagner. Malgré notre domination, il nous a parfois manqué de réussite. Et Lyon jouait très bien en contre, malgré l’état de la pelouse. Les dirigeants lillois ont toujours dit que l’on ne jouait pas le titre. Nous jouons sans calculer en cherchant à chaque fois à donner le meilleur de nous-mêmes. On fera le décompte final à la fin de la saison. Les résultats des autres nous importent peu. Notre objectif, c’est disputer la Ligue des champions la saison prochaine, et d`aller le plus loin possible en Coupe de France. Si l’on remporte le championnat, ce ne sera qu’un bonus.
Le fait d’être encore sur plusieurs fronts - championnat, Coupe de France et Europa Ligue (éliminé par le Psv Einthoven, Ndlr)- ne va-t-il pas vous disperser ?
Nous, joueurs de football, sommes là pour disputer toutes ces compétitions. Et c'est ce qu'on nous demande de faire. Je ne vois pas où est la dispersion en jouant sur les trois fronts. Au contraire, ce n'est que du plaisir. Personnellement, j’emmagasine de l’expérience. La saison n'est pas encore terminée, mais je dois avouer que c’est la saison la plus aboutie pour moi. J'ai pris plus de responsabilités au sein de l'effectif, plus de poids aussi. Je prends aussi beaucoup de plaisir à jouer.
Bien que vous ayez prolongé votre contrat chez les Dogues jusqu’en 2014, est-ce que vous serez encore à Lille la saison prochaine au vu des nombreuses sollicitations dont vous êtes l’objet?
Pour le moment, je suis concentré sur cette fin de saison qui s’annonce palpitante, tant en championnat qu’en Coupe de France. Au mois de juin, mes agents s'occuperont de mon dossier. Pour l’instant, il ne faut pas que je me disperse avec les appels d'autres clubs, même si ça fait plaisir de savoir qu'on est dans les petits papiers des plus grands clubs européens.
A Lille, vous vous êtes définitivement fixé en charnière centrale, alors qu’en sélection, vous jouez désormais au milieu de terrain. Cela ne vous empêche-t-il pas de manquer de repères en partant d’une équipe à une autre?
Bien sûr que ce n'est pas évident de vite retrouver ses repères. Mais il suffit d'être bien entouré, d'écouter ses partenaires et le reste suit naturellement, même si je dois avouer que physiquement, on sent aussi la différence.
Tous les Camerounais attendent impatiemment la rencontre du 26 mars prochain face au Sénégal. Comment entrevoyez-vous cette rencontre?
On sait que ça sera un match assez disputé devant le public sénégalais. Pour le moment, il ne faut pas trop en parler, ça ne sert à rien de dépenser trop d'énergie dans les propos d’avant match. Il faut attendre le jour J, et on répondra sur la pelouse. Ce sera un match comme les autres, sans plus. On ne doit pas se mettre trop de pression, sinon on déjouera. Pour venir à bout du Sénégal, nous devons jouer notre jeu en étant costaud sur tous les plans (physique, tactique et mental) et ne pas chercher à faire plus que ce que l’on a à faire.
Votre coéquipier sénégalais à Lille, Moussa Sow, et vous-même, devez échanger pas mal de remarques sur cette rencontre. Est-ce qu’ils vous arrivent d’évoquer ce match?
Non, on n'en parle pas du tout, il y a beaucoup de respect des deux cotés, on se chambre mais vraiment vite fait.
Avec, Moussa Sow, meilleur buteur de la Ligue 1, Ndoye, meilleur buteur au Danemark, Mamadou Niang, l’un des meilleurs artificiers en Turquie et Papi Cissé, l’une des meilleures gâchettes de la Bundesliga, la sélection sénégalaise aligne en ce moment une attaque très prolifique. Est-ce que cette équipe vous fait peur?
Si dans le foot vous avez peur d'un adversaire ou d'une équipe, vous n'avez rien à faire dans ce sport. On a du respect pour eux, mais en aucun cas, on a peur de qui que ce soit.
journalducameroun.com
On est tombés sur une équipe montpelliéraine physiquement au point. Il ne faut rien retirer à leur victoire, elle est méritée. Quant au match face à Lyon, on méritait de gagner. Malgré notre domination, il nous a parfois manqué de réussite. Et Lyon jouait très bien en contre, malgré l’état de la pelouse. Les dirigeants lillois ont toujours dit que l’on ne jouait pas le titre. Nous jouons sans calculer en cherchant à chaque fois à donner le meilleur de nous-mêmes. On fera le décompte final à la fin de la saison. Les résultats des autres nous importent peu. Notre objectif, c’est disputer la Ligue des champions la saison prochaine, et d`aller le plus loin possible en Coupe de France. Si l’on remporte le championnat, ce ne sera qu’un bonus.
Le fait d’être encore sur plusieurs fronts - championnat, Coupe de France et Europa Ligue (éliminé par le Psv Einthoven, Ndlr)- ne va-t-il pas vous disperser ?
Nous, joueurs de football, sommes là pour disputer toutes ces compétitions. Et c'est ce qu'on nous demande de faire. Je ne vois pas où est la dispersion en jouant sur les trois fronts. Au contraire, ce n'est que du plaisir. Personnellement, j’emmagasine de l’expérience. La saison n'est pas encore terminée, mais je dois avouer que c’est la saison la plus aboutie pour moi. J'ai pris plus de responsabilités au sein de l'effectif, plus de poids aussi. Je prends aussi beaucoup de plaisir à jouer.
Bien que vous ayez prolongé votre contrat chez les Dogues jusqu’en 2014, est-ce que vous serez encore à Lille la saison prochaine au vu des nombreuses sollicitations dont vous êtes l’objet?
Pour le moment, je suis concentré sur cette fin de saison qui s’annonce palpitante, tant en championnat qu’en Coupe de France. Au mois de juin, mes agents s'occuperont de mon dossier. Pour l’instant, il ne faut pas que je me disperse avec les appels d'autres clubs, même si ça fait plaisir de savoir qu'on est dans les petits papiers des plus grands clubs européens.
A Lille, vous vous êtes définitivement fixé en charnière centrale, alors qu’en sélection, vous jouez désormais au milieu de terrain. Cela ne vous empêche-t-il pas de manquer de repères en partant d’une équipe à une autre?
Bien sûr que ce n'est pas évident de vite retrouver ses repères. Mais il suffit d'être bien entouré, d'écouter ses partenaires et le reste suit naturellement, même si je dois avouer que physiquement, on sent aussi la différence.
Tous les Camerounais attendent impatiemment la rencontre du 26 mars prochain face au Sénégal. Comment entrevoyez-vous cette rencontre?
On sait que ça sera un match assez disputé devant le public sénégalais. Pour le moment, il ne faut pas trop en parler, ça ne sert à rien de dépenser trop d'énergie dans les propos d’avant match. Il faut attendre le jour J, et on répondra sur la pelouse. Ce sera un match comme les autres, sans plus. On ne doit pas se mettre trop de pression, sinon on déjouera. Pour venir à bout du Sénégal, nous devons jouer notre jeu en étant costaud sur tous les plans (physique, tactique et mental) et ne pas chercher à faire plus que ce que l’on a à faire.
Votre coéquipier sénégalais à Lille, Moussa Sow, et vous-même, devez échanger pas mal de remarques sur cette rencontre. Est-ce qu’ils vous arrivent d’évoquer ce match?
Non, on n'en parle pas du tout, il y a beaucoup de respect des deux cotés, on se chambre mais vraiment vite fait.
Avec, Moussa Sow, meilleur buteur de la Ligue 1, Ndoye, meilleur buteur au Danemark, Mamadou Niang, l’un des meilleurs artificiers en Turquie et Papi Cissé, l’une des meilleures gâchettes de la Bundesliga, la sélection sénégalaise aligne en ce moment une attaque très prolifique. Est-ce que cette équipe vous fait peur?
Si dans le foot vous avez peur d'un adversaire ou d'une équipe, vous n'avez rien à faire dans ce sport. On a du respect pour eux, mais en aucun cas, on a peur de qui que ce soit.
journalducameroun.com