M. Diouf s’exprimait en marge d’une visite sur le tracé de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio dont l’ouverture officielle est prévue jeudi prochain.
Entre autres responsables, le directeur général de l’APIX, Diène Farba Sarr, le directeur opérationnel de SENAC S.A, Didier Payerne, et Dominique Ndong, coordonnateur des grands travaux, ont pris part à cette visite.
"Il y a plus de 30 000 âmes qui ont fait l’objet d’un déplacement pour les besoins des travaux de cette autoroute à péage. Le budget total pour indemniser ces populations s’élève à 31 milliards FCFA environ’’, a expliqué Babacar Diouf à l’intention d’un groupe de journalistes qui prenait part à cette visite de terrain.
Selon le directeur de l’environnement et de la libération des emprises de l’APIX, la quasi-totalité de l'argent alloué à l’indemnisation des personnes déplacées a été versée.
"Actuellement, nous sommes à un taux d’exécution de cette indemnisation de plus de 27 milliards de francs CFA. Il reste un peu moins de quatre milliards à distribuer’’, a-t-il fait remarquer.
‘’Pour indemniser une personne affectée, la présence physique est exigée. Dans le lot de ceux qui n’ont pas encore perçu leur indemnités, il y a des gens qui sont injoignables ou introuvables. Selon la procédure en rigueur, ces personnes doivent se présenter à la commission de conciliation dirigée par le gouverneur de Dakar’’, a expliqué Babacar Diouf.
Il a ensuite insisté sur le fait que ‘’certaines familles rencontrent des difficultés sur le plan administratif pour justifier le décès d’un chef de famille propriétaire d’une maison dont les papiers sont faits sur son nom par exemple’’.
Devant les journalistes, il s’est aussi appesanti sur le mode d’indemnisation qui a été imposé par les institutions financières internationales. ‘’En matière d’indemnisation, l’Etat a été accompagné par des partenaires techniques et financiers que sont la Banque mondiale, l’Agence française de développement (AFD) et la Banque africaine de développement (BAD) qui ont leurs exigences en matière d’indemnisation lorsqu’il s’agit de déplacer des personnes affectées par un projet à impact environnemental et social’’, a-t-il dit.
‘’Nous avons fait déplacer des personnes d’une façon involontaire en tenant compte des directives édictées par les institutions financières internationales dont les barèmes d’indemnisation sont plus importants. S’il s’agissait d’un projet financé entièrement par l’Etat, les populations n’obtiendraient pas ce niveau d’indemnisation parce qu’on aurait appliqué les barèmes nationaux qui sont très faibles’’, a poursuivi M. Diouf.
Selon le directeur de l’environnement et de la libération des emprises à l’APIX, ‘’en plus d’indemniser totalement en espèces les populations, il y a eu l’aménagement d’un site d’installation et de recasement de familles déplacées au niveau de Tivaoune Peulh pour leur permettre d’avoir une garantie quant à l’accès au foncier et à un meilleur cadre de vie’’.
APS
Entre autres responsables, le directeur général de l’APIX, Diène Farba Sarr, le directeur opérationnel de SENAC S.A, Didier Payerne, et Dominique Ndong, coordonnateur des grands travaux, ont pris part à cette visite.
"Il y a plus de 30 000 âmes qui ont fait l’objet d’un déplacement pour les besoins des travaux de cette autoroute à péage. Le budget total pour indemniser ces populations s’élève à 31 milliards FCFA environ’’, a expliqué Babacar Diouf à l’intention d’un groupe de journalistes qui prenait part à cette visite de terrain.
Selon le directeur de l’environnement et de la libération des emprises de l’APIX, la quasi-totalité de l'argent alloué à l’indemnisation des personnes déplacées a été versée.
"Actuellement, nous sommes à un taux d’exécution de cette indemnisation de plus de 27 milliards de francs CFA. Il reste un peu moins de quatre milliards à distribuer’’, a-t-il fait remarquer.
‘’Pour indemniser une personne affectée, la présence physique est exigée. Dans le lot de ceux qui n’ont pas encore perçu leur indemnités, il y a des gens qui sont injoignables ou introuvables. Selon la procédure en rigueur, ces personnes doivent se présenter à la commission de conciliation dirigée par le gouverneur de Dakar’’, a expliqué Babacar Diouf.
Il a ensuite insisté sur le fait que ‘’certaines familles rencontrent des difficultés sur le plan administratif pour justifier le décès d’un chef de famille propriétaire d’une maison dont les papiers sont faits sur son nom par exemple’’.
Devant les journalistes, il s’est aussi appesanti sur le mode d’indemnisation qui a été imposé par les institutions financières internationales. ‘’En matière d’indemnisation, l’Etat a été accompagné par des partenaires techniques et financiers que sont la Banque mondiale, l’Agence française de développement (AFD) et la Banque africaine de développement (BAD) qui ont leurs exigences en matière d’indemnisation lorsqu’il s’agit de déplacer des personnes affectées par un projet à impact environnemental et social’’, a-t-il dit.
‘’Nous avons fait déplacer des personnes d’une façon involontaire en tenant compte des directives édictées par les institutions financières internationales dont les barèmes d’indemnisation sont plus importants. S’il s’agissait d’un projet financé entièrement par l’Etat, les populations n’obtiendraient pas ce niveau d’indemnisation parce qu’on aurait appliqué les barèmes nationaux qui sont très faibles’’, a poursuivi M. Diouf.
Selon le directeur de l’environnement et de la libération des emprises à l’APIX, ‘’en plus d’indemniser totalement en espèces les populations, il y a eu l’aménagement d’un site d’installation et de recasement de familles déplacées au niveau de Tivaoune Peulh pour leur permettre d’avoir une garantie quant à l’accès au foncier et à un meilleur cadre de vie’’.
APS